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3 mai 2010 1 03 /05 /mai /2010 02:05

 

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Certains écrits font état de conflit de civilisation latent ou à venir. Je ne partage pas ce point de vue ; il est dans l’imagination de ceux qui veulent créer ce conflit. Je m’explique : la jeunesse des pays du Sud a une grande admiration pour les pays du nord, leur niveau de développement, leur technologie. Beaucoup de ces jeunes rêvent de s’y installer ; beaucoup le font et s’adaptent fort bien.

 

La notion de civilisation, quand c’est d’elle qu’il s’agit, contient en elle-même des éléments d’adaptation aux autres cultures, et de tolérance. De plus, la longue occupation coloniale des nations du sud par les européens notamment ont fait, malgré les effets négatifs que l’on ne développera pas ici, que les peuples colonisés ont appris à côtoyer les ‘’colons’’, et plus que ça, les connaître, en acceptant la différence, en dépit de la marginalisation et de la répression, quand cette différence ne débordait pas sur leur vie quotidienne.

 

Autrement dit, quand on n’imposait pas l’alignement sur les mœurs et coutumes occidentales. ‘’ La civilisation suppose donc l'existence de lois et de règlements destinés à éviter que les gens ne deviennent violents…. Ce qui distingue le pays « civilisé », c'est plutôt la manière dont la violence est utilisée : dans un État moderne, toute force armée doit relever de l'État, qui a le « monopole de la violence légitime »…’’. (Wilkipédia)   Si aujourd’hui l’extrémisme prend le dessus dans certains quartiers européens, ou si le phénomène du terrorisme prend de l’ampleur, ce n’est nullement par rejet du modèle social occidental – celui-ci est libre et indépendant de s’affirmer chez lui selon ses propres repères – c’est en réaction contre ceux qui veulent vivre en toute indépendance et en toute démocratie tout en imposant aux autres des critères inadéquats.

 

Ce n’est pas en référence à une civilisation consommée il y a plusieurs siècles, que la réplique de la jeunesse mondiale, en particulier la jeunesse musulmane, se fait par l’utilisation de la violence, c’est en réaction contre la sauvagerie des forces occidentales engagées dans un processus de dénaturalisation des peuples faibles, de massacres de civils, de destruction des infrastructures édifiées au prix fort, d’appropriation illégale des biens de ces peuples, de transfert de pollution … le terrorisme est né du constat de l’injustice flagrante d’un nouvel ordre mondial privilégiant les nations fortes. Il fait face à un terrorisme d’Etat pratiqué par certains gouvernements en toute impunité, se réclamant du droit de se défendre contre un ennemi créé de toutes pièces.

 

Kouti

 

http://www.come4news.com/index.php?option=com_content&task=view&id=33948&Itemid=999&mosmsg=Merci+pour+votre+vote.+Il+sera+pris+en+compte+dans+quelques+minutes...+Notez+d%27autres+articles+%21

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20 avril 2010 2 20 /04 /avril /2010 06:34

 

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Voici le programme d'une très belle manifestation, "Cultures de paix", qui aura lieu à Strasbourg les 22 et 23 avril prochains. L'organisation est due à l'association Passages, avec la collaboration  du  Collectif judéo-arabe et citoyen pour la paix pour la soirée du jeudi 22 avril à 20h au cours de laquelle nous aurons le plaisir d' entendre des intervenants de grande valeur :

- M. Stéphane Hessel,  ambassadeur de France qui, à 93 ans, fait preuve d'une vitalité et d'une combativité inouïes !
- M. Eric Rouleau, annoncé, ne pourra malheureusement pas venir
- M. Nabil El-Haggar, vice-président de l'Université de Lille 1
- Mme Nicole Kiil-Nielsen, députée européenne du groupe des Verts, en mission à Gaza en janvier dernier
- M. Yoav Shemer Kunz, citoyen israélien anti-colonialiste

La soirée aura lieu à 20h à l'ENA.

Vous êtes également conviés au vernissage d'une très jolie exposition sur les oiseaux, le 21 avril à 18h au musée zoologique (oeuvres d'Evelyne Cail). Le vernissage sera agrémenté de lecture de poèmes et de moments musicaux.

L'après-midi et la soirée du 23 avril sont consacrées à la poésie et à l'art, avec en particulier la participation de Salah Stétié et de Venus Khoury Ghata à 17h30 à la Librairie Kléber. A 20h30, à l'Opéra, une table-ronde réunira ces deux poètes ainsi que le peintre Ernest Pignon-Ernest, l'écrivain et cinéaste Jérôme Prieur, l'écrivain Gilbert Sinoué et l'écrivain Pierre Kretz.

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7 avril 2010 3 07 /04 /avril /2010 08:11

mercredi 7 avril 2010

Michel Sabbah : "Le Hamas nous protège"

Michel Sabbah : "Le Hamas nous protège"

Tranchant sur le pessimisme ambiant, l’ancien patriarche latin de Jérusalem, 77 ans, veut toujours croire à la cohabitation harmonieuse avec l’islam.

 

Michel Sabbah : "Le Hamas nous protège"

Quelle est la situation des chrétiens de Palestine ?

Elle est la même que pour tous les Arabes de Palestine. Chrétiens ou musulmans, nous faisons partie d’un même peuple, d’une même culture, d’une même histoire. Un peuple qui est en conflit avec un autre peuple. Un peuple occupé militairement qui n’a pas besoin de compassion, mais de justice. Dans un contexte politique très tendu, nous essayons de faire face au même défi. Qu’est-ce qu’être chrétien ? C’est être envoyé à une société, à un monde que nous n’avons pas choisi parce qu’il nous est donné. Notre vocation est donc d’être chrétien dans une société arabe et majoritairement musulmane. C’est une expérience que nous connaissons bien, nous avons plusieurs siècles d’histoire commune derrière nous.

Pourtant, aujourd’hui, on parle de persécutions antichrétiennes…

Des incidents individuels entre musulmans et chrétiens peuvent parfois prendre une dimension communautaire. Dans ce cas, il existe des médiateurs, des familles reconnues pour leur sagesse et leur autorité, capables de régler les conflits. Mais, je peux en témoigner, en Palestine, cela n’est jamais allé plus loin. Aucun massacre, aucun attentat contre les églises, aucune persécution ouvertement antichrétienne. Même à Gaza, les chrétiens sont protégés par le Hamas, souvent présenté comme une organisation terroriste.

Est-ce la même chose en Irak ?

Non, là-bas les chrétiens sont victimes de la violence et sont tués parce qu’ils sont chrétiens. Mais il s’agit de motivations politiques, non religieuses. Les extrémistes espèrent ainsi déstabiliser le pays. Beaucoup de sunnites ou de chiites sont tués pour les mêmes raisons. Il ne sert à rien d’accuser l’islam de tous les maux. Travailler à la paix et à la justice, en Irak comme ailleurs, est le meilleur moyen d’éviter un exode massif des chrétiens d’Orient. Un problème politique doit trouver une solution politique.

Que répondez-vous à ceux qui défendent l’idée d’un choc des civilisations ?

Il y a un choc, mais il n’est ni religieux, ni culturel. Il est politique. L’Occident traite l’Orient, et ceux qui y habitent, qu’ils soient chrétiens ou musulmans, comme des mineurs. Tant qu’il y aura ce rapport de dominant à dominé, on ne sortira pas de la spirale de la violence. Les racines du terrorisme mondial sont là. L’Orient n’est pas libre de son destin, il est soumis à la domination occidentale. Le problème, ce n’est pas l’islam, c’est la confrontation entre l’Orient et l’Occident. Le colonialisme historique a cédé la place à un autre colonialisme, plus larvé, mais non moins réel.

Vous n’avez donc pas peur de l’expansion de l’islam ?

C’est un fantasme alimenté par ceux qui ne comprennent pas l’Orient, en général, et l’islam, en particulier. Tant que les Palestiniens se sentiront opprimés, tous les musulmans du monde se sentiront solidaires avec eux et pourront causer des perturbations à l’intérieur des sociétés où ils vivent. Il faut mettre fin à ce rapport du fort au faible entre l’Occident et le monde musulman et mener des actions d’éducation à la citoyenneté, au respect de l’autre. Développons une culture de coexistence active, apprenons à nous connaître, à vivre et à agir ensemble.

 

http://alainindependant.canalblog.com/archives/2010/04/07/17465263.html

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19 mars 2010 5 19 /03 /mars /2010 01:12

Carte des pays dont la communauté musulmane représente plus de 10 % de la population. En vert, les pays à majorité sunnite et en brun, ceux à majorité chiite, wikipedia.org



Abdellah Boudami  

La carte blanche publiée dans
Le Soir du 5 mars par un collectif de signataires dont le but est de discréditer l’arrivée de Fatima Zibouh, une jeune universitaire voilée, au conseil d’administration du Centre pour l’égalité des chances, est susceptible de constituer un cas d’école inespéré pour une étude du discours sur les minorités. En effet, quiconque se penche un tant soit peu sur ces questions peut d’emblée noter que des invariants se dessinent au fil de l’Histoire. Certes, comparaison n’est pas raison, mais certaines similitudes sont troublantes, et méritent d’attirer l’attention. C’est très probant si l’on s’essaye à comparer, par exemple, le discours sur le juif il y a un siècle ou deux, et le discours sur le Musulman depuis quelques années. Tentons de cerner certains de ces invariants.


Tout d’abord, la catégorie du double visage et de la double allégeance est toujours en filigrane du discours sur les minorités. Il est reproché à l’individu qui en fait partie d’avoir une identité en porte-à-faux, floue, ambiguë, et d’être par conséquent indigne de confiance, même, ou surtout, s’il montre patte « blanche » (veuillez excuser le mauvais jeu de mot). On s’en aperçoit en lisant Bruno Bauer et sa Question Juive (1843), qui posait la question de savoir si les juifs peuvent réellement être citoyens en Allemagne, et y répondait en soutenant que chez le juif, « son essence juive et restreinte l’emporte toujours pour finir sur ses obligations humaines et politiques ». On sait la réponse cinglante que Marx lui réserva l’année suivante dans ses Commentaires sur La Question Juive : « Nous n’affirmons pas qu’ils ont le devoir d’abolir leur limitation religieuse dès qu’ils abolissent leur limite profane. Nous ne transformons pas des questions profanes en questions théologiques ». Un autre fameux exemple est celui de l’abbé Grégoire qui écrivit, pour un concours proposé par la Société Royale des Sciences et des Arts de Metz qu’il remporta en 1788, que « le Juif, répandu partout et fixé nulle part, n’a guère que l’esprit du corps, qui n’est pas l’esprit national… c’est toujours un Etat dans l’Etat ! » (1). Car évidemment, cette double allégeance entraîne la possibilité d’une cinquième colonne, d’une armée de déloyaux ingrats. La carte blanche mentionnée plus haut ne fait rien d’autre en distillant le doute et la suspicion sur Fatima Zibouh, qui « au-delà de ce qu’elle a ‘sur la tête’ » aurait aussi quelque chose « ‘dans la tête’ », quelque chose d’inavouable et qu’il faut révéler. D’ailleurs, ne tente-t-elle pas de « brouiller les cartes par un discours très  ‘à gauche’ sur la question sociale » ?


Deuxième catégorie, la plus évidente, celle du complot international. Elle s’accompagne invariablement du même procédé rhétorique : l’essentialisation. En effet, afin de pouvoir unifier tous les individus d’un groupe, au-delà d’une diversité trop encombrante dans le cadre d’une démonstration simpliste, il convient de faire parler ces individus non pas au travers de leurs propres discours particuliers, par ailleurs vus comme hypocrites et indignes de confiance, mais au travers d’une identité totalisante, unique, monolithique… et terrifiante. L’équation de l’essentialisme est d’une simplicité déroutante : cet individu est ce groupe, ce groupe est cette religion, cette religion menace le monde. Ainsi, pour prendre l’exemple extrême qui est celui de l’idéologie nazie, le juif, quel qu’il soit, où qu’il soit, participe du même complot mondial : socialiste à Saint-Pétersbourg ou banquier à New-York, c’est son identité juive qui prime, et c’est tout naturellement qu’il participe à une tentative mondiale judéo-bolchévico-maçonnique de contrôle planétaire. On retrouve cette équation dans la carte blanche de Nadia Geerts et consorts : Fatima Zibouh, ce n’est pas avant tout Fatima Zibouh, mais c’est un groupe, une essence : c’est le Cercle des Etudiants Arabo-Européens, donc c’est Tariq Ramadan, donc c’est les Frères Musulmans. Or ces derniers ont pour objectif «  de rendre illégitimes puis de détruire la morale et l'éthique occidentale afin d'installer un califat musulman mondial ». Fatima Zibouh a par conséquent des projets cachés derrière la tête, dont le moindre n’est pas celui de détruire puis de contrôler l’Occident… Tremblez braves gens !


Cela nous mène, last but not least, à une dernière catégorie, liée aux deux premières : le jugement à l’emporte-pièce, la diffamation sans preuves, sans éléments, sans analyses rationnelles, accompagnés de la caricature. Il est en effet clair que les rapports de force, d’une société donnée à un moment donné, permettent de dire des choses à propos d’une minorité qu’on ne se permettrait pas envers d’autres groupes ou dans un autre contexte. C’est frappant en ce qui concerne l’affaire Dreyfus à la fin du 19ème siècle. L’antisémitisme imprégnant la presse et l’armée de l’époque ont permis à l’encontre des Juifs des actes et des paroles totalement inimaginables aujourd’hui. Sur base d’aucuns éléments tangibles, Dreyfus fut dégradé et envoyé au bagne. Les plus grands délires circulaient alors, sans vérification, sans débat rationnel. Les rumeurs se substituaient aux faits. Les caricatures étaient monnaie courante. Il est d’ailleurs intéressant de noter que le Jyllands-Posten, quotidien danois d’extrême-droite, qui avait publié dans les années 1920-30 des caricatures de Juifs, dans le contexte et avec les conséquences dramatiques que l’on sait aujourd’hui, est ce même quotidien qui a publié il y a peu les caricatures du prophète de l’Islam, avec le soutien de toute une frange « progressiste » dont on retrouve certains représentants dans le collectif signataire de la carte blanche du 5 mars. Celle-ci, d’ailleurs, perpétue à l’égard des musulmans ces procédés que l’on a infligé aux juifs : fausse est l’allégation de la participation de Tariq Ramadan à une émission soutenant Ahmadinejad (une émission iranienne, certes, mais Ramadan n’a eu de cesse de critiquer le régime iranien), mensonger est le récit du « commando de 80 Frères Musulmans faisait irruption dans une mosquée de Drancy, proférant des menaces à l'adresse de son imam » (il s’agissait de fidèles de la mosquée ayant, dans le plus grand calme et sans menaces aucunes, pris la parole lors d’un débat duquel, de l’aveu même de l’imam de Drancy, celui-ci était absent). Toute proportion gardée, Fatima Zibouh est notre Alfred Dreyfus contemporaine. Elle a gravi comme lui les échelons du mérite et du travail, et comme lui elle dérange par une visibilité auxquels certains ne parviennent pas à se faire. Comme lui elle se trouve en butte à une campagne de calomnies visant à la discréditer. Comme lui, est visée à travers sa personne toute une communauté, sans prise de conscience des conséquences très graves qu’un tel comportement peut engendrer.

Face aux relents de l’Histoire qui nous submergent à nouveau, quel Emile Zola aura le courage de prendre la plume et de nous faire vibrer d’un « J’accuse ! » salutaire ?

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1. Cité dans le livre d’Esther Benbassa, La République face à ses minorités. Les Juifs hier, les Musulmans aujourd’hui, Mille et une nuits, 2004, p.136

Image: Dessin de la dégradation de Dreyfus de L. Royer paru dans le Journal Illustré

michelcollon.info

http://www.michelcollon.info/index.php?view=article&catid=6&id=2596&option=com_content&Itemid=11


Lire aussi mon article,
http://r-sistons-actu.skynetblogs.be/archive-day/20100210
Le nouvel antisémitisme: Contre les Arabes, et souvent de leurs frères sémites juifs !


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19 mars 2010 5 19 /03 /mars /2010 01:01

jeudi 18 mars 2010

L’Europe et l’Islam : Le malentendu comme certitude

 

 

Allah en arabe




 

La visibilité des musulmans semble poser la question identitaire en Europe. Discrimination, incompréhension, voire racisme sont le lot quotidien d’humiliations entretenues par le monde politique et celui des médias.

Seul, le monde associatif et universitaire résiste à cette dérive dangereuse pour la paix en Europe et… ailleurs.

En Europe, le débat sur les questions identitaires et religieuses est monté, ces dernières semaines, d’un cran. Plus précisément, le débat se cristallise autour de la «présence musulmane» en Europe, son rapport aux valeurs judéo-chrétiennes et à la démocratie occidentale.

En tête, les partis politiques de l’extrême droite surenchérissent dans le mensonge, l’opprobre, l’amalgame et la manipulation de la présence musulmane face à la droite nationaliste, qui a compris l’effet racoleur dans les milieux populaires du débat sur l’identité nationale en période électorale et s’en saisit à son tour.

Le débat est violent, dangereux et a fini par ne plus viser, au-dessus et par-dessus tout, que la seule présence des immigrés maghrébins et ceux qui ont pour foi l’islam.

Cette comédie politique aux relents fascistes est amplifiée par les J.T des médias lourds et la presse à sensation et scandales. Les télés exposent la «souffrance» des femmes portant la burqua, le niqab et même le voile. Les journaux rapportent, quotidiennement, des faits divers de violences, vols et agressions sur de veilles personnes commis par des adolescents et jeunes immigrés. Jusqu’aux écoles qui, dans certains pays comme la France, sont devenues des bunkers sous surveillance des caméras vidéo, de policiers et gendarmes.

Une image et un climat de guerre des sanctuaires du savoir de «nos enfants». Le battage médiatique est permanent. La société s’installe dans un climat de peur permanente. Pour rassurer leurs opinions prises dans le vertige de la peur, les pouvoirs politiques répondent par des actes, souvent à la limite de la légalité, pendant que ceux qui aspirent à la conquête du pouvoir, estiment que ces réponses sont insuffisantes.

A l’approche d’échéances électorales, les actes et discours politiques redoublent, dans une enchère, immorale, de férocité et de violence. Les médias, pour des raisons d’audimat, s’y accrochent et amplifient parfois le discours avec une irresponsabilité inouïe.

Heureusement que l’Europe dispose encore de bastions de résistance à cette fuite en avant de la classe politique dans son incapacité à répondre aux véritables problèmes économiques et sociaux que vivent leurs sociétés.

Angoisses légitimes des populations face à la crise multidimensionnelle, fruit de l’ultralibéralisme et d’une mondialisation économique incontrôlable. Cette résistance se manifeste dans la société civile organisée (le monde associatif) et dans un autre temple du savoir, qui fait honneur à sa tradition : les universités.

Oui, régulièrement, chaque jour, en France, en Belgique, en Allemagne, en Angleterre, au Canada, aux USA et ailleurs, des chercheurs, philosophes, écrivains, étudiants, journalistes, artistes… se rencontrent dans les universités, les sièges d’associations civiles, ils débattent et discutent des questions de l’immigration, de la présence musulmane, des minorités ethniques, religieuses, culturelles… exclues de la scène publique.

Ce vaste mouvement «averti» active, bouge et prend des risques sans être… médiatisé, encouragé. Sans bénéficier de l’intérêt des médias, en particulier ceux dits «lourds».

Ce boycott par les médias n’entame en rien la résistance de ce monde intense et foisonnant. Et pas seulement le boycott par les médias, puisque très rares sont les hommes politiques au pouvoir ou dans l’opposition qui y participent. L’un ne va pas sans l’autre : caméras de télé et personnages politiques en quête de promotion.

C’est que ce monde du savoir et de la citoyenneté responsable qui échappe aux manipulations politiciennes promeut un discours différent. Il démontre l’absurdité du discours politique ambiant et replace les urgences de la modernité dans le contexte de la mondialisation envahissante (et inévitable à long terme).

Il construit les paradigmes nouveaux et futurs d’interprétation de la démocratie, de la légalité, de l’égalité, de la justice de la… liberté. C’est un combat permanent contre le révisionnisme et les dangers de la soif du pouvoir pour le pouvoir. C’est un combat qui s’inscrit dans le sens du mouvement de l’histoire.

Qui n’a pas remarqué que depuis que le président américain, Barack Obama, a décidé d’ouvrir le dialogue avec le monde musulman (discours du Caire, juin 2009), depuis son vœu de promouvoir le dialogue des civilisations contre celui de leur affrontement, depuis ses tentatives au profit d’une concertation multilatérale sur les grandes questions du monde contre l’unilatéralisme de son prédécesseur George Bush, l’Europe politique se recroqueville, se crispe et remet au goût du jour les questions identitaires, l’immigration…

Dans la lancée, elle abandonne, peu à peu, sa solidarité sur le terrain aux Américains dans leur engagement contre les talibans d’Afghanistan. «Obama veut s’ouvrir au monde musulman, cela ne nous arrange pas, nous, Européens. L’islam nous fait peur» c’est le message du monde politique européen à Obama.

Et Tout ce débat sur l’islam en Europe est porté sur la scène publique par une majorité de «spécialistes» qui ignore non seulement la très grande complexité et intensité du message coranique, mais ignore jusqu’à la culture, les us et coutumes du monde musulman, ignore… l’histoire du monde musulman et son rapport et apport à la civilisation universelle.

M’hammedi Bouzina Med
(Source : Lequotidien-oran.com)

http://europeislam.wordpress.com/

http://alainindependant.canalblog.com/archives/2010/03/18/17283681.html

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1 mars 2010 1 01 /03 /mars /2010 04:23


El Andalous


Je suis un Européen du Sud, pour moitié andalou, autant dire à demi-musulman. Je sais trop ce que notre vieux continent doit à l'islam espagnol, et d'abord le retour à la raison grecque. [...] Non seulement les musulmans d'Espagne ouvrirent à la raison un espace où Averroès, Avicenne et Maïmonide s'aventurèrent hardiment, ils furent également médecins, géographes, astronomes, historiens, mathématiciens, alchimistes et physiciens, architectes miraculeux, musiciens raffinés, jardiniers délicats, horticulteurs et artisans subtils. Durant près de cinq siècles, les califes et les émirs ont tenu école de tolérance, défendant les juifs, accueillant les chrétiens, cohabitation sans exemple en ces temps de fanatisme. Cet héritage, je fais plus que l'accepter, j'en tire fierté.


Michel del Castillo


18 Janvier 2002, extrait de
Je suis un musulman,  
Le Monde

Al Andalus


http://alainindependant.canalblog.com/archives/2010/02/28/17078825.html

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10 février 2010 3 10 /02 /février /2010 23:48




http://sos-crise.over-blog.com/ext/http://eva-communion-civilisations.over-blog.com/
(mon blog choc de civilisations)

Du débat sur l'identité nationale
au choc de civilisations
puis à la guerre mondiale,
par Eva r-sistons



Le choc de civilisations. Joli clash, jolie société ! Une société dont les valeurs sont la compétition (entre individus, entre Etats, entre continents, tant qu'à faire faut voir large), la guerre économique, les guerres préventives nucléaires contre les Etats qui refusent de s'aligner sur le modèle unique imposé à tous, au nom d'ailleurs d'une prétendue supériorité de la civilisation occidentale, judéo-chrétienne, qu'Hitler lui-même ne renierait pas, et en souvenir des périodes coloniales obligeant les Etats à se soumettre ou à se démettre... La violence des jeunes d'aujourd'hui exaspère ? Mais ils nous singent ! En avant la drogue, les bastons, les jeux dangereux...

A la tête de cette société, des psychopathes
(Les dirigeants sont souvent des psychopathes - Les soumettre à des tests? ) dûment mandatés pour retirer aux peuples leurs dernières prérogatives et renflouer les coffre-forts de ceux qui ne savent déjà plus quoi faire de leurs fortunes; et pour relayer leurs caprices, des Médias s'ingénient à détourner le bon peuple des vraies préoccupations. Ainsi, les débats sur l'identité nationale ou sur la diversité se substituent aux luttes de classes d'antan, d'ailleurs chacun est de plus en plus appelé à rester chez soi. A quand l'école républicaine remplacée par l'instruction à domicile ? Ce qu'il faut, c'est éviter que les citoyens ne se rencontrent et n'échangent leurs informations, pire encore, qu'ils ne se regroupent pour contester, ensemble, les décisions concoctées par leurs auto-proclamés bienfaiteurs au sommet. Nos troquets vont d'ailleurs disparaître pour laisser la place à des établissements où la Wifi sera proposée pour tenir compagnie aux esseulés... On appelle ça le progrès, que voulez-vous !

Et justement, la "modernité" progresse à grand pas, à pas de géants si énormes, qu'on a à peine le temps de la discuter au Parlement, et encore moins dans les Médias, chargés de distraire les veaux français ou de détourner leur attention des sujets essentiels. Et justement, on cause burqa ou identité nationale, diversité ou embonpoint, mais surtout pas de tout ce qui se fait dans les coulisses, dûment élaboré par nos modernes stratèges, de la casse, justement, de tout ce qui fait notre identité - qui, par exemple, parle de la disparition progressive des fonctionnaires puis, bientôt, des départements ? Et derrière le décor, pendant qu'on nous sert les derniers faits divers ou, encore et toujours, le "scandale" de la burqa, cette fois revisité par O. Besancenot, on s'active.... direction la prochaine guerre mondiale ! Le capitalisme patauge, piétine, s'enlise, se noie, même l'euro s'apprête à rendre l'âme .. il faut le revigorer, ce libéralisme qui spécule, spécule, spécule sur nos vies et nos malheurs !

Et pour cela, rien ne vaut une jolie guerre planétaire, avec des armes de destruction massive (je parle de celles des Anglo-Saxons ou des Israéliens), masquée en choc de civilisations. Car comment faire accepter aux veaux bien de chez nous une guerre mondiale dont ils ne veulent vraiment pas ?  Hé hé, on va concocter des attentats qu'on va attribuer aux barbudos, et puis on va dresser l'opinion contre tous ces gens qui prétendent s'installer dans notre beau pays, et surtout contre ces affreux musulmans qui comptent en leur sein, quelle horreur, quelques énergumènes aussi fanatiques que les ultra-sionistes de la Ligue de Défense juive... ou des femmes attachées à affirmer leur différence en portant un voile qu'on ne tolère que chez les bonnes soeurs comme la regrettée Soeur Emmanuelle. Voilées, oui, à condition d'être chrétiennes. Les perruques des jeunes femmes juives, elles, ont l'avantage de passer inaperçues !  

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http://r-sistons.over-blog.com/ext/http://droites-extremes.blog.lemonde.fr/2010/02/03/quand-la-ligue-de-defense-juive-defend-georges-freche/ Ca, c'est permis. Pas la burqa !!



Bref, on a trouvé une cause pour remplacer celle des affreux communistes avec le couteau entre les dents et prêts à voler nos maisons, faut bien vendre toutes ces armes qu'on fabrique, et qui font le bonheur des Dassault comme de l'industrie militaire américaine (350.000 emplois, paraît-il). On a même réussi à caser plein de joux-joux sophistiqués au Moyen Orient, en agitant en permanence l'épouvantail iranien (qui a remplacé l'irakien). Et cette cause, c'est celle du terrorisme, musulman de préférence. Le débat sur l'identité nationale avait deux buts: Détourner l'attention des veaux de tout ce que notre casseur national fait, et nous dresser contre les méchants Musulmans pour qu'ensuite, on accepte plus volontiers les guerres juteuses pour nos bienfaiteurs des multinationales, ou de la Bourse ! Le choc de civilisations est une notion commode pour faire avaler tout ce dont on ne veut pas... Allez, un bon attentat aux Jeux Olympiques de Vancouver ou sur la Tour Eiffel, et c'est gagné, la cause est entendue, on part tous le coeur léger trucider les quelque 2000 terroristes d'Al Quaïda et au passage tous les Arabes qui, décidément, ont trop de pétrole dans leur sous-sol, et ensuite on élargit le feu d'artifice aux Russes et aux Chinois, comme ça la fiesta sera complète et le programme de dépopulation aura bien avancé ! Hein, c'est bien programmé, tout ça... Vous en faites pas, les jeunes, il y aura bien une Madonna, un Enrico Macias ou un Johnny pour venir chanter votre dernière chanson avant d'aller mourir pour la patrie ! On prend soin de vous, si, si... un peu comme dans le film Soleil Vert, avant l'instant fatal, un joli film, de belles hôtesses et une musique paradisiaque !

Alors voilà, amis lecteurs, plus on vous parlera de choc de civilisations oh combien nécessaire pour nous débarrasser de la vermine voilée ou barbue, plus vous saurez que l'heure de vérité approche, l'heure de la grande confrontation qui délestera l'humanité de son embonpoint naturel, qui assainira la planète et la préservera pour les heureux élus judéo-chrétiens, ceux-là respireront enfin un air pur, et jouiront à leur aise des dernières ressources... L'étoile jaune, elle est aujourd'hui virtuellement portée par les Musulmans, désignés à notre vindicte, en avant la Shoa des temps modernes, en avant le grand nettoyage ethnique ! Ils ont préparé des armes formidables, vous verrez, ça sera mieux encore que dans les super productions hollywoodiennes, écran géant et son stéréo ! Allez, réjouissez-vous, bonnes gens, vous êtes prêts à revoter pour celui que vous détestez, vous verrez, il se surpassera ! Après 2012, pas de quartiers, la voie sera libre pour la lutte finale ! Oui, finale, vraiment finale... Faites-lui confiance, ou à son clone de gôche, NOM version Sarkozy ou NOM version DSK, y aura bien du plaisir, ils prendront soin de la France qu'ils aiment tant, juré, promis !!!

Allez, citoyens, le choc de civilisations y a pas mieux pour occuper les chômeurs, il sera phénoménal ! Et vous, citoyennes, préparez-vous comme dit la soubrette des Dassault Marie Drucker, à remplacer vos hommes à l'arrière, "à conquérir vos galons" de liberté, et à confectionner tout ce dont vos hommes auront besoin pour s'entretuer !!! Un long dimanche de fiançailles... très long !!!! Il est pas beau, l'avenir dessiné par les concepteurs du Nouvel Ordre Modial ?

Pour l'instant, étape N° 1, les débats sur l'identité, et la lutte contre le terrorisme. Ensuite, choc de civilisations... mais là, on sera peut-être, déjà, en train de vivre le dernier acte de la grande comédie humaine version Nouvel Ordre Mondial... Plus on nous dressera contre les Musulmans, plus on se rapprochera du choc de civilisations et de son corollaire: La guerre mondiale !

Dis, papa, l'apocalypse, c'est pour bientôt ?

En attendant, dans la Comedia Dell Arte du 9.2.2010,  "Mains basse sur l'Info, les effroyables imposteurs", il a été question, justement, des blogueurs-blagueurs-comploteurs devant l'Eternel.... J'avais été pressentie par le réalisateur, au dernier moment il s'est défilé... On se demande pourquoi. Les décideurs ont décidément leurs raisons que seule la raison "moderne" pourra comprendre...

Eva

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http://r-sistons.over-blog.com/article-debat-identite-nationale-choc-de-civilisations-guerre-mondiale-tout-est-lie-44305429.html

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9 février 2010 2 09 /02 /février /2010 01:42
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Allons-nous vers un nouvel 11 septembre ? (2ème partie)

Version officielle ?  CIA ?  Mossad ? ...   ou version officielle + CIA + Mossad ?

 

Alors une question vient immanquablement à l’esprit : la machine de guerre USraélienne n’a-t-elle pas besoin d’une « relance psychologique », à savoir un nouvel 11 septembre ?

Doit-on s’attendre à une nouvelle provocation gigantesque permettant de mettre en application ce que Samuel Huntington, idéologue des néoconservateurs américains et des sionistes, a appelé le « choc des civilisations » ?

Sous ce terme relevant de la philosophie politique, se cache en fait le nom de la troisième guerre mondiale qui sur les plans psychologique, économique et militaire, est en partie déjà commencée. L’ennemi est de plus en plus clairement désigné, il s’agit de l’Islam.

La bonne vieille tactique oblige cependant USraël à ménager provisoirement la Russie et la Chine afin d’empêcher une union entre ces trois entités. En Europe occidentale et notamment en France, la préparation psychologique bat son plein : référendum en Suisse concernant les minarets, débat en France sur l’identité nationale organisé par M. Sarkozy et au cours duquel très vite le suspect désigné est le musulman. Alors que la France connaît environ 9 à 10 millions de chômeurs, travailleurs précaires, sous-payés et nouveaux pauvres, on nous fait découvrir que le problème essentiel du pays est dû à environ 1200 femmes portant la Burqa !

Du député communiste M. Gerin à Éric Besson (passé du socialisme à Sarkozy), le débat s’accentue chaque jour à travers les médias, débat naturellement alimenté par tous les journalistes, intellectuels sionistes, et amis d’Israël. La Belgique, la Hollande, et l’Italie en attendant l’Espagne, n’échappent pas à cette campagne dont le but est clair : en vue de la guerre qui se prépare contre l’Islam et notamment l’Iran, accréditer l’idée que les musulmans européens sont « une cinquième colonne », c’est-à-dire un corps étranger au service de l’ennemi désigné (l’Islam).

Dans une Europe minée par la crise économique et ayant perdu tous ses repères spirituels et idéologiques, cette propagande insidieuse, quotidienne et disposant de la totalité des médias, peut porter ses fruits même si pour l’instant, les populations européennes de souche semblent plus que réservées, estimant que leurs problèmes principaux sont l’emploi et le niveau de vie. Il n’empêche que les graines de la haine et de la discorde sont semées tous les jours.

Voilà pourquoi un nouvel 11 septembre se déroulant cette fois sur le sol européen est à craindre. Un nouvel attentat savamment orchestré et frappant une capitale européenne hautement symbolique telle Rome ou Paris n’est pas à exclure.

Un tel attentat aurait plusieurs objectifs :
 -  ressouder les populations européennes contre l’Islam, notamment contre le camp de la Résistance (Iran, Hezbollah, Hamas) ;
 -  justifier une agression contre l’Iran et/ou le Liban en réponse au pseudo attentat ;
 -  provoquer des heurts sanglants voire une série de guerres communautaires entre Européens non musulmans et musulmans.

 

 

Allons-nous vers un nouvel 11 septembre ?

 


Ce scénario, auquel on nous prépare, signifierait une victoire du lobby sioniste et en même temps la disparition définitive de l’Europe occidentale en tant que force politique. L’Europe deviendrait alors officiellement ce qu’elle est déjà de fait : une annexe d’USraël, gérée depuis Wall Street, contrôlée par le Pentagone via l’OTAN, et prenant ses ordres à Tel Aviv. Il est évident que, compte tenu des réalités géopolitiques, la Russie, la Chine et le Maghreb ne resteraient pas à l’écart d’une telle conflagration dont les effets seraient mondiaux, y compris en Amérique Latine...

Une information de source russe nous est récemment parvenue. Selon cette source le tremblement de terre qui a anéanti Haïti ne serait pas d’origine naturelle mais pourrait avoir été provoqué par le Pentagone. Il s’agirait d’un test avant une éventuelle application aux nations récalcitrantes au sionisme, notamment l’Iran.

Le fait que la source soit russe ne doit pas laisser indifférent. La Russie, de par sa situation de pont entre l’Europe, l’Asie et le monde musulman, ainsi que par son arsenal nucléaire, est avec l’Iran une des cibles potentielles du lobby militaro-sioniste. Son retour officiel au christianisme orthodoxe (dont on connaît les liens anciens avec les Chrétiens orientaux, en particulier de Palestine) est également un élément à ne pas négliger, tout comme ses liens avec la Chine et l’Iran via le groupe de Shanghai.


Tout ceci conduit à ce que les dirigeants russes se sentent finalement eux-mêmes menacés par ce tremblement de terre en Haïti. En effet, la maîtrise par les USA de l’arme sismique introduirait alors une nouvelle donne et un nouveau rapport de force international...

 

http://www.partiantisioniste.com/communications/allons-nous-vers-un-nouvel-11-septembre-2eme-partie-346.html



Rappel : Allons-nous
vers un nouvel 11 septembre ?  (1ère partie)

 

 

Quelle que soit l’opinion que l’on se fait sur les attentats du 11 septembre 2001 (version officielle ou attentat organisé par la CIA ou le Mossad israélien), des faits incontestables découlent de ce fameux 11 septembre.

La seule grande puissance dominante après la désintégration de l’Union Soviétique (USA) s’est donnée à elle-même un chèque en blanc, un quitus moral et politique lui permettant d’intervenir partout, quand elle le souhaite et par tous les moyens, au nom de la lutte contre le terrorisme.

Ce concept « le terrorisme » dit international est assez flou pour pouvoir être appliqué à n’importe qui. Il a été défini au départ par l’axe américano-sioniste pour désigner à l’époque « l’islamisme » par opposition à l’Islam « modéré », c’est-à-dire, l’Islam des pays déjà sous la coupe américano-sioniste (pays du Golfe Persique, Égypte, Maghreb, Pakistan, etc..). Ces pays ont eu pour fonction de servir de bases et d’alliés aux États-Unis et de jouer également le rôle des «bons musulmans de service ». Cet appel à la croisade contre le terrorisme a été adressé également aux anciens ennemis des USA (Russie et Chine) afin de les embrigader sous la bannière américano-sioniste.

Le premier objectif nommément désigné a été l’Afghanistan refuge des Talibans et de l’insaisissable Ben Laden. L’invasion et l’occupation de ce pays ont donc été décidées et menées à terme avec la complicité du gouvernement pakistanais, entraînant ce pays à son tour dans une guerre tantôt ouverte tantôt larvée.

A cet ennemi fantomatique et insaisissable qu’est Al Qaida, les États-Unis et Israël en ont ajouté un autre l’Irak, un État souverain, un État sous embargo, totalement affaibli depuis la guerre du Golfe . L’agression contre l’Irak a voulu être présentée comme une croisade du bien contre le mal afin d’obtenir la caution des Nations Unies (cette « respectabilité » que les puissants appellent le « droit international »). Cette fois-ci le montage mis en place par tout l’appareil propagandiste américano-sioniste s’est heurté à l’incrédulité d’une partie importante de l’opinion (les fameuses armes de destructions massives de Saddam Hussein n’arrivaient pas à convaincre) et surtout au refus de la Russie, de la Chine et de la France : membres du Conseil de Sécurité avec droit de veto.

La Russie et la Chine ne pouvant pas ou ne souhaitant pas apparaître au premier plan, ce fut à la France de Jacques Chirac et de De Villepin, dans la meilleure tradition gaulliste, que revint la mission d’« accrocher » le veto. Les États-Unis et leurs alliés ont été ainsi obligés d’agresser l’Irak sans la caution de l’ONU (ce « machin » comme disait le Général De Gaulle).


On peut considérer que depuis ce jour, les Nations Unies sont mortes même si leur siège à New-York continue à faire la fortune des grands restaurateurs locaux et autres lieux de divertissement destinés aux diplomates.

Cette agression/occupation de l’Irak a répondu à plusieurs objectifs dont le premier et sans doute le plus important est d’avoir donné satisfaction à Israël et à son lobby nord-américain. Il s’agissait de briser un État arabo-musulman disposant à la fois d’eau (agriculture) et de pétrole, et de le morceler en trois entités ethniques et religieuses (Kurdes, sunnites et chiites). On a également liquidé ses élites soit par la corruption soit par l’assassinat (plus de 70 physiciens, chimistes et techniciens de haut rang dans le domaine nucléaire disparus ou assassinés). Enfin et surtout cette occupation renforce l’encerclement de la République Islamique d’Iran, principale ennemie d’Israël et de son lobby.

A Gaza en décembre 2008, il s’est agi pour l’entité sioniste de mettre à l’épreuve M. Obama, élu en novembre avec en grande partie, les fonds du lobby sioniste mais également de vérifier par la pratique le nouvel axe régional Israël - pays arabes dits modérés, c’est-à-dire complices : Égypte, Jordanie et certains pays du Golfe
Persique. Le silence d’Obama, de Moubarak, sans parler de celui de Mahmoud Abbas, Président de l’autorité palestinienne ont bien montré la complicité unissant les USA, Israël et les gouvernements arabes assujettis au sionisme. Le silence tout aussi complice de l’Union Européenne a confirmé, si besoin en était, son alignement total sur la politique israélienne, alignement renforcé par le retour de la France dans l’OTAN, décidé par M. Sarkozy.

L’échec relatif de l’armée israélienne sur le terrain et l’indignation croissante d’une partie de l’opinion n’ont fait que suspendre provisoirement la question de Gaza. Depuis, le territoire de Gaza est soumis à un total embargo avec la complicité de l’Égypte, des États-Unis, de M. Obama et de l’Union Européenne. Pendant ce temps, la colonisation sioniste de la Cisjordanie et de Jérusalem Est se poursuit, quoi que puisse dire M. Obama pour tenter de tromper l’opinion publique, notamment arabe. La Palestine demeure le pivot de ce conflit opposant la volonté de domination sioniste au reste du monde.

Pour que tombent les dernières illusions sur la politique de « paix » de M. Obama, ce dernier a décidé l’envoi de 30 000 hommes supplémentaires en Afghanistan alors que toute solution militaire du problème est exclue et que la guerre contre les USA et ses alliés s’étend au Pakistan. Pendant que l’empire USraël s’enlise en s’élargissant (suite notamment au mystérieux attentat manqué du « terroriste aux sous-vêtements » et à une possible intervention américaine au Yémen), la situation économique globale ne s’améliore pas pendant que la Chine, la Russie et surtout le front de la résistance (Iran, Hezbollah, Hamas) continuent de se renforcer...

 

A suivre ...

 

Le Président,

Yahia Gouasmi.

http://sos-crise.over-blog.com/ext/http://www.partiantisioniste.com/communications/allons-nous-vers-un-nouvel-11-septembre-1ere-partie-343.html

 

Allons-nous vers un nouvel 11 septembre ?

 



http://sos-crise.over-blog.com/article-comment-insidieusement-l-occident-prepare-la-3e-guerre-mondiale-44551411.html


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1 février 2010 1 01 /02 /février /2010 04:20

 

1) Le texte sur le blog Alainindépenedant - 2) Le texte

Choc-des-civilisations-1.jpg
Lu sur le blog Alainindependant :

J'ai fait un rêve - Tribune libre

 

J'ai fait un rêve.
 
D'un Maghreb où s'érigeraient des églises catholiques, des temples luthériens, des synagogues.

D'un Afghanistan où de jeunes catholiques pourraient préparer un pèlerinage à Lourdes.
D'un Iran ou d'un Irak où des Loubavitchs pourraient se promener en papillotes.
D'un Pakistan où seraient organisées les prochaines JMJ. D'un Islam sans charria, sans burqa, où mes soeurs musulmanes ne seraient ni lapidées parce qu'elles sourient sans leur voile, ni traitées en pestiférées sociales
D'un monde sans Al Quaïda, où les traders salueraient encore les femmes de ménage mexicaines avant de prendre l'ascenceur, où l'on pourrait encore prendre une bouteille d'eau dans un avion.
   
Je mélange tout ? Je mélange tout, sans doute, en ces temps où l'identité nationale a des relents de gruyère et de lingots, en ces jours Zurich vaut bien un appel du Muezzin...
   
Mais quelque part, sans me compromettre ni vouloir risquer une lapidation, je comprends...
Je comprends qu'il convient parfois d'oser le courage, et de cesser les œcuménismes à sens unique...
Je comprends la "Heidi touch", même si, populiste et rétrograde, elle nous renvoie à nos croisades et à notre peur du Sarrazin
Car je suis fatiguée. Fatiguée de baisser les yeux quand je marche, légèrement terrorisée, dans un "quartier arabe", oh, pas à Jérusalem, non, juste chez moi, dans ma ville rose.
Car j'en ai soupé de manger Hallal à la cantine de mon collège.
Car j'en ai assez de croiser des étudiantes en burqa au département d'arabe jouxtant mon département d'allemand dans une université soit disant soumise à la loi sur la laïcité. 
Car je suis une fille de Charlemagne et de Roland, de Saint-Louis et du chêne, car je suis La Pucelle et pas Fatima, car mes ancêtres, oui, sont Gaulois, celtes, vikings. 
Ma vie n'est certes plus rythmée par l'angélus de l'aube et l'angélus du soir, mais en moi coule le sang des bâtisseurs de cathédrales. Et la colline de Vézelay, oui, m'est plus familère que la Pierre Noire de La Mecque.

Alors quand les petits Suisses disent tout haut ce que plein de monde pense tout bas, et au risque de froisser mes nombreux amis musulmans, mes amis poètes, artistes, enseignants, mon épicier, mes anciens voisins, j'ose l'écrire: restaurons nos églises, admirons nos vitraux, chantons quelques beaux cantiques, expliquons à nos écoliers ce qu'est Noël, au lieu de nous demander s'il est de bon ton de construire une mosquée dans chaque village !
J'écoute du Raï, je suis la reine du couscous, je ne vote pas Le Pen.
Mais:
Le jour où mes amies musulmanes ne seront plus lapidées au moindre pantalon dépassant d'une burqa,
le jour où je pourrai bronzer en monokini sur les plages d'Agadir,
le jour où une église se construira à Kaboul, alors là oui, j'oserai critiquer cette décision suisse de ne plus construire de minarets.
 

S.A

http://alainindependant.canalblog.com/archives/2010/01/31/16745683.html



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    Voici mon rêve à moi :




Moi, je rêve d'une France chrétienne qui ne sera pas antisémite, passée du racisme anti-juif au racisme anti-musulman,


moi je rêve d'un Israël où les Palestiniens pourront aller librement au lieu d'être parqués comme des animaux et anéantis,

moi je rêve d'une terre d'Islam accueillante comme jadis,  


moi je rêve d'une Amérique chrétienne qui respecte l'Evangile, qui préfère les plus pauvres,


moi je rêve d'un monde débarrassé de tous les hors la loi du Nouvel Ordre Mondial prêts à tout pour accroître leur puissance, même à entreprendre des guerres dévastatrices,


moi je rêve d'un monde sans choc de civilisations,


moi je rêve d'un monde débarrassé des voiles... de l'intolérance,
 
moi je rêve d'un monde où la théologie serait d'abord Amour, ensuite libération,


moi je rêve d'un monde où tous coopèreraient au lieu d'entrer en compétition,


moi je rêve d'un monde où tous se tendraient la main au lieu de se tirer dessus,


moi je rêve d'un monde où chacun écouterait l'autre avec sympathie au lieu d'imposer sa croyance,


moi je rêve d'une planète... où tous seraient citoyens du monde, enfants du même Père céleste, frères et soeurs en humanité,


oui je rêve que tous soient un, un pour tous, tous pour un, oeuvrant ensemble au bonheur de chacun.


Je rêve, je rêve...

Mes rêves seront-ils une colombe qui se perdra dans le Ciel ?

Votre Eva

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24 janvier 2010 7 24 /01 /janvier /2010 05:20
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De l'identité - identités multiples ?  

 

     A l'heure où, en France, le débat controversé sur l'Identité nationale "part dans tous les sens", il est naturel à chacun des poser des questions... Questions qui interpellent tout au long de la vie :  illusoire de vouloir réduire l'identité d'une personne selon un critère unique ou des critères qui seraient définis  et figés par loi ou décret. Chacun le ressent bien : l'identité présente de multiples facettes. Cette richesse d'une identité multiple et diverse, que chacun acquiert au cours de son existence, fait de tout être humain une personne unique. Nul besoin d'aller débattre pour cela, dans les préfectures sous la houlette du Pouvoir en place !

 

     Dans un essai "Les identités meurtrières",  paru en 1998 mais plus que jamais d'actualité, Amin Maalouf Amin Maalouf0194livre ses réflexions  pleines de sagesse et de lucidité, d'inquiétude mais aussi d'espoir.

 

 


      Voici l'introduction de son livre ci-dessous.

                                                                

 

 

 

 



 

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Les Identités meurtrières

 


Identités meurtrières0193 bis     Depuis que j’ai quitté le Liban en 1976 pour m’installer en France, que de fois m’a-t-on demandé, avec les meilleures intentions du monde, si je me sentais «plutôt français » ou «plutôt libanais ». Je réponds invariablement: «L’un et l’autre ! » Non par quelque souci d’équilibre ou d’équité, mais parce qu’en répondant différemment, je mentirais. Ce qui fait que je suis moi-même et pas un autre, c’est que je suis ainsi à la lisière de deux pays, de deux ou trois langues, de plusieurs traditions culturelles. C’est précisément cela qui définit mon identité. Serais-je plus authentique si je m’amputais d’une partie de moi-même ?

   A ceux qui me posent la question, j’explique donc, patiemment, que je suis né au Liban, que j’y ai vécu jusqu’à l’âge de vingt-sept ans, que l’arabe est ma langue maternelle, que c’est d’abord en traduction arabe que j’ai découvert Dumas et Dickens et Les Voyages de Gulliver, et que c’est dans mon village de la montagne, le village de mes ancêtres, que j’ai connu mes premières joies d’enfant et entendu certaines histoires dont j’allais m’inspirer plus tard dans mes romans. Comment pourrais-je l’oublier ? Comment pourrais-je jamais m’en détacher ? Mais, d’un autre côté, je vis depuis vingt-deux ans sur la terre de France, je bois son eau et son vin, mes mains caressent chaque jour ses vieilles pierres, j’écris mes livres dans sa langue, jamais plus elle ne sera pour moi une terre étrangère.

  

  Moitié français, donc, et moitié libanais ? Pas du tout ! L’identité ne se compartimente pas, elle ne se répartit ni par moitiés, ni par tiers, ni par plages cloisonnées. Je n’ai pas plusieurs identités, j’en ai une seule, faite de tous les éléments qui l’ont façonnée, selon un « dosage » particulier qui n’est jamais le même d’une personne à l’autre.

  

   Parfois, lorsque j’ai fini d’expliquer, avec mille détails, pour quelles raisons précises je revendique pleinement l’ensemble de mes appartenances, quel qu’un s’approche de moi pour murmurer, la main sur mon épaule: « Vous avez eu raison de parler ainsi, mais au fin fond de vous-même, qu’est-ce que vous vous sentez? »

 

  Cette interrogation insistante m’a longtemps fait sourire. Aujourd’hui, je n’en souris plus. C’est qu’elle me semble révélatrice d’une vision des hommes fort répandue et, à mes yeux, dangereuse. Lorsqu’on me demande ce que je suis « au fin fond de moi-même », cela suppose qu’il y a, « au fin fond » de chacun, une seule appartenance qui compte, sa « vérité profonde » en quelque sorte, son « essence », déterminée une fois pour toutes à la naissance et qui ne changera plus; comme si le reste, tout le reste — sa trajectoire d’homme libre, ses convictions acquises, ses préférences, sa sensibilité propre, ses affinités, sa vie, en somme —, ne comptait pour rien. Et lorsqu’on incite nos contemporains à « affirmer leur identité » comme on le fait si souvent aujourd’hui, ce qu’on leur dit par là c’est qu’ils doivent retrouver au fond d’eux-mêmes cette prétendue appartenance fondamentale, qui est souvent religieuse ou nationale ou raciale ou ethnique, et la brandir fièrement à la face des autres.


    Quiconque revendique une identité plus complexe se retrouve marginalisé. Un jeune homme né en France de parents algériens porte en lui deux appartenances évidentes, et devrait être en mesure de les assumer l’une et l’autre. J’ai dit deux, pour la clarté du propos, mais les composantes de sa personnalité sont bien plus nombreuses. Qu’il s’agisse de la langue, des croyances, du mode de vie, des relations familiales, des goûts artistiques ou culinaires, les influences françaises, européennes, occidentales se mêlent en lui à des influences arabes, berbères, africaines, musulmanes... Une expérience enrichissante et féconde si ce jeune homme se sent libre de la vivre pleinement, s’il se sent encouragé à assumer toute sa diversité ; à l’inverse, son parcours peut s’avérer traumatisant si chaque fois qu’il s’affirme français, certains le regardent comme un traître, voire comme un renégat, et si chaque fois qu’il met en avant ses attaches avec l’Algérie, son histoire, sa culture, sa religion, il est en butte à l’incompréhension, à la méfiance ou à l’hostilité.


   La situation est plus délicate encore de l’autre côté du Rhin. Je songe au cas d’un Turc né il y a trente ans près de Francfort, et qui a toujours vécu en Allemagne dont il parle et écrit la langue mieux que celle de ses pères. Aux yeux de sa société d’adoption, il n’est pas allemand ; aux yeux de sa société d’origine, il n’est plus vraiment turc. Le bon sens voudrait qu’il puisse revendiquer pleinement cette double appartenance. Mais rien dans les lois ni dans les mentalités ne lui permet aujourd’hui d’assumer harmonieusement son identité composée.


  J’ai pris les premiers exemples qui me soient venus à l’esprit. J’aurais pu en citer tant d’autres. Celui d’une personne née à Belgrade d’une mère serbe mais d’un père croate. Celui d’une femme hutu mariée à un Tutsi, ou l’inverse. Celui d’un Américain de père noir et de mère juive...

   Ce sont là des cas bien particuliers, penseront certains. A vrai dire, je ne le crois pas. Les quelques personnes que j’ai évoquées ne sont pas les seules à posséder une identité complexe. En tout homme se rencontrent des appartenances multiples qui s’opposent parfois entre elles et le contraignent à des choix déchirants. Pour certains, la chose est évidente au premier coup d’oeil; pour d’autres, il faut faire l’effort d’y regarder de plus près.


   Qui, dans l’Europe d’aujourd’hui, ne perçoit pas un tiraillement, qui va nécessairement augmenter, entre son appartenance à une nation plusieurs fois séculaire — la France, l’Espagne, le Danemark, l’Angleterre... — et son appartenance à l’ensemble continental qui se construit ? Et que d’Européens ressentent aussi, du Pays basque jusqu’à l’Ecosse, une appartenance puissante, profonde, à une région, à son peuple, à son histoire et à sa langue ? Qui, aux Etats Unis, peut encore envisager sa place dans la société sans référence à ses attaches antérieures — africaines, hispaniques, irlandaises, juives, italiennes, polonaises ou autres ?

 


  Cela dit, je veux bien admettre que les premiers exemples que j’ai choisis ont quelque chose de particulier. Tous concernent des êtres portant en eux des appartenances qui, aujourd’hui, s’affrontent violemment ; des êtres frontaliers, en quelque sorte, traversés par des lignes de fracture ethniques, religieuses ou autres. En raison même de cette situation, que je n’ose appeler « privilégiée », ils ont un rôle à jouer pour tisser des liens, dissiper des malentendus, raisonner les uns, tempérer les autres, aplanir, raccommoder... Ils ont pour vocation d’être des traits d’union, des passerelles, des médiateurs entre les diverses communautés, les diverses cultures. Et c’est justement pour cela que leur dilemme est lourd de signification : si ces personnes elles-mêmes ne peuvent assumer leurs appartenances multiples, si elles sont constamment mises en demeure de choisir leur camp, sommées de réintégrer les rangs de leur tribu, alors nous sommes en droit de nous inquiéter sur le fonctionnement du monde.


    « Mises en demeure de choisir », «sommées », disais-je. Sommées par qui ? Pas seulement par les fanatiques et les xénophobes de tous bords, mais par vous et moi, par chacun d'entre nous. A cause, justement, de ces habitudes de pensée et d’expression si ancrées en nous tous, à cause de cette conception étroite, exclusive, bigote, simpliste qui réduit l’identité entière à une seule appartenance, proclamée avec rage.


    C’est ainsi que l’on « fabrique » des massacreurs, ai-je envie de crier ! Une affirmation un peu brusque, je l’admets, mais que je me propose d’expliciter dans les pages qui suivent.

 

 

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Amin Maalouf, né à Beyrouth en 1949, est un écrivain franco-libanais.

                 Scriptorium

Scriptorium

    Il s’interroge sur la notion d’identité, sur les passions qu’elle suscite, sur ses dérives meurtrières. Diverses questions se posent :


- Pourquoi est-il si difficile d’assumer en toute liberté ses diverses appartenances ?


- Pourquoi faut-il encore, au début du XXIe siècle, que l’affirmation de soi s’accompagne si souvent de la négation d’autrui ?


- Nos sociétés seront-elles indéfiniment soumises aux tensions, aux déchaînements de violence, pour la seule raison que les êtres qui s’y côtoient n’ont pas tous la même religion, la même couleur de peau, la même culture d’origine ?


- Y aurait-il une loi de la nature ou une loi de l’Histoire qui condamne  les hommes à s’entre-tuer au nom de leur identité ?           

 

   Refusant cette fatalité que l’auteur a écrit " Les Identités meurtrières", un livre d'une grande humanité à lire d'urgence, si ce n'est déjà fait.


     Amin Maalouf a publié de nombreux ouvrages, romans, essais, et des livrets d'opéra !.

En 2004,son livre " Origines" a obtenu le Prix Méditerranée : il y raconte ses origines familiales, du Liban à Cuba.

 >>> Un lien parmi beaucoup d'autres : Cf. http://fr.wikipedia.org/wiki/Amin_Maalouf

 

 

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 BIBLIOGRAPHIE


>>> 7 romans


- Léon l'Africain (1986), prix de l’Amitié franco-arabe 1986, biographie romancée de Hassan el-Wazzan, dit Léon l'Africain, commerçant, diplomate et écrivain arabo-andalou

- Samarcande (1988), qui met en scène le poète et savant Omar Khayyam

- Les Jardins de lumière (1991), biographie romancée du prophète Mani

- Le premier siècle après Béatrice (1992)

- Le Rocher de Tanios (Prix Goncourt 1993)

- Les Échelles du Levant (1996)

- Le Périple de Baldassare (2000). Un marchand génois, installé en Orient, part à la recherche d'un livre mythique qui est censé révéler le nom caché de Dieu, encore dit « le centième nom » (Prix Jacques Audiberti-ville d’Antibes 2000).


>>> 4 essais

 

- Les croisades vues par les Arabes, éd. Jean-Claude Lattès, 1983 - rééd. J’ai Lu (ISBN 2-290-01916-X))

- Les Identités meurtrières, éd. Grasset et Fasquelle, 1998. (ISBN 2-253-15005-3)

- Origines (Prix Méditerranée 2004), éd. Grasset et Fasquelle, sur ses origines familiales, du Liban à Cuba

- Le Dérèglement du monde (sous-titre : Quand nos civilisations s’épuisent), éd. Grasset et Fasquelle, 2009.

 

 

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http://salam-akwaba.over-blog.com/article-de-l-identite--40970664.html

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  • : Eva pour la communion des civilisations
  • : Eva est une femme de paix, de consensus, s'opposant au "choc de civilisations", prônant la tolérance, le dialogue et même la communion de civilisations. Elle veut être un pont fraternel entre les différentes religions monothéistes. Elle dénonce les fondamentalismes, les intégrismes, les communautarismes sectaires et fanatiques, repliés sur eux, intolérants, va-t-en-guerre, dominateurs, inquisiteurs, haineux, racistes, eugénistes, impérialistes.
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