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4 août 2008 1 04 /08 /août /2008 16:21
Un empire américain mondial constitué de bases militaires
http://aipas.over-blog.org

Extraits d'un de mes articles
sur
http://r-sistons.over-blog.com



Mes amis,

Il y a quelques mois, j'écrivais dans ce blog (article sur les fondamentalismes religieux, fin sept.2007):

"Nous vivons dans un monde terriblement dangereux, coincés entre les prétentions d’Etats hégémoniques et prédateurs, les appétits de l’ogre libéral, les projets de dirigeants irresponsables, et les fanatismes religieux. Pour réagir, il faut d’abord comprendre ce monde dans lequel nous vivons aujourd’hui. Il est explosif !"

Etudier les rapports de la religion avec la politique, c'est comprendre une partie des  enjeux d'aujourd'hui. Car le néo-libéralisme n'explique pas tout. En effet, notre société est menacée, dans ses fondements, par la lutte sans merci que les extrémismes religieux se livrent pour la domination du monde. Les Islamistes veulent imposer la charia au monde entier, les évangélistes envoient leurs missionnaires partout pour convertir les peuples à leur foi et les rendre dociles, les sionistes ne souhaitent pas seulement la création du Grand Israël, mais aussi établir leur suprématie financière et idéologique sur le monde. Et si les évangélistes et les sionistes sont provisoirement alliés, c'est circonstanciel, le moment venu chacun ne pensera plus qu'à absorber l'autre.  Pour reprendre un mot célèbre, ce sera "la lutte finale" pour le Pouvoir. La domination totale du monde, le IVe Reich. Hitler n'est pas mort !

Alors, pourquoi ce sujet aujourd'hui ? Figurez-vous que j'ai trouvé tout à l'heure ce message dans ma boîte mails :

Chère Eva


Tout d'abord, moi aussi je m'appelle Eva et j'ai lu un peu sur le blog ce que vous avez écrit sur vous, sur Israël et la notion du "Peuple Elu"...

Je vous sens sincère et vous avez des questions auxquelles vous cherchez des réponses.

Je vous encourage à consulter un site qui m'a fait beaucoup de bien et qui a répondu à toutes les questions que je me posais moi-même.
  www.pierre2.org

 Bonne chance dans votre recherche dans la Justice
 
 Eva
 



Or, comme vous le savez, j'ai eu la
surprise de faire un jour l'expérience de la foi, dans les milieux évangéliques, ceux-là mêmes qui, lorsqu'ils dérivent vers le sectarisme fanatique, sont qualifiés d'évangélistes : Comme les Musulmans deviennent des Islamistes, et les Juifs des sionistes, ou plus exactement, des néo-sionistes.

Aujourd'hui, de cette expérience il me reste la foi, vivante, profonde, en Dieu, mais je ne suis membre d'aucune Eglise, et cela me permet d'être ouverte à toutes les dénominations, en songeant, tout simplement, que les êtres humains sont tous enfants du même Créateur, d'un même Dieu d'Amour, et frères et soeurs en humanité, citoyens du même monde. En pensant cela, vous considérez automatiquement l'autre comme un ami, quelles que soient sa croyance, sa culture, sa philosophie. Et vous le respectez en tant que tel. Concrètement, vous ne pouvez pas supporter l'idée d'abord d'une guerre, ensuite d'un choc et d'un conflit de civilisation. La fraternité est universelle.




 C'est pourquoi, aujourd'hui, je rejette le prosélytisme, j'appelle au respect de toutes les croyances en considérant que tous les chemins mènent au Dieu d'Amour, au Dieu Père-Créateur, et au Bien, à l'amour du prochain. Et je dénonce tous les sectarismes, les fanatismes, les excès, les crispations, les intégrismes, les communautarismes identitaires ou religieux qui, aujourd'hui, de plus en plus, gangrènent la planète.

(..) Ceci étant dit (..) je reviens à mon sujet. Celui de l'universalisme de la foi en Dieu. Seule capable de réunir les individus, au lieu de les opposer les uns aux autres. Bref, le rêve d'une humanité réconciliée, célébrant le même Dieu (ou ne le reconnaissant pas), au lieu de laisser les hommes et les femmes se dresser les uns contre les autres au nom de vérités absolues et contradictoires.  Bannissant l'intolérance, le monolithisme, l'unilatéralisme, le fanatisme, le sectarisme, les guerres qui font le malheur de l'humanité.   


En ces temps  abominables, lourds de menaces, où l'on brandit l'idéal de la liberté, de la démocratie, et même de Dieu - d'un Dieu aux couleurs provisoirement évangélistes et néo-sionistes -, contre le Dieu des islamistes, alors que l'on cherche seulement à imposer sa suprématie, à faire main-basse, aussi, sur les ressources des autres tout en amoindrissant les puissances émergentes, en ces temps-là, donc, n'est-il pas temps de plaider pour la raison, la sagesse, l'unicité du genre humain, et, selon le cas, la laïcité de consensus ou la foi en l'Unique, le Père d'Amour gage de Paix et d'harmonie ?




Ce post, je l'ai écrit parce que j'ai lu le texte que je joins, dans le blog conseillé par cette autre Eva, soeur inconnue mais si tendrement fraternelle et, comme moi, tournée vers la quête de la vérité, d'une Vérité qui rassemblerait tous les individus au lieu de les dissocier, de les opposer, de les conduire à se dresser les uns contre les autres.

Mes amis, vous savez combien le politique m'interpelle, puisque ce blog est un blog politique d'alerte, de dénonciation, de combat des atrocités qu'on nous prépare, comme la domination de quelques-uns sur les autres, la destruction de toutes les solidarités humaines, les guerres infâmes qui ne profitent qu'à une petite minorité de prédateurs, au nom d'un choc de civilisations en réalité seulement destiné à masquer les vrais problèmes et à détourner notre attention des vrais coupables, au sommet, relayés par des médias bien serviles.

Notre époque hyper-technique est cruelle, brutale, égoïste. Raison de plus pour découvrir, ou redécouvrir, l'unité du genre humain, et, pourquoi pas, de la foi. Ce serait aussi une manière de combattre ceux qui ne songent qu'à nous diviser - pour leur seul profit.

Eva.

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4 août 2008 1 04 /08 /août /2008 16:10


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www.flickr.com

Unité entre les différentes Eglises chrétiennes


entre les différentes Églises chrétiennes


Œcuménisme. Un chemin difficile,
mais guidé par l’Esprit Saint
qui, après des siècles de divisions, pousse les Eglises à se réconcilier
et à donner au monde, déchiré par les conflits,
le témoignage de l’unité chrétienne.

Dans le climat de fraternité en train de mûrir parmi les chrétiens
grandit une exigence de spiritualité, comme voie privilégiée
pour accélérer la marche vers une pleine communion visible.
C’est l’Esprit Saint qui, à notre époque,
a suscité dans les diverses Eglises
de nouveaux charismes, de nouveaux courants spirituels
parmi des mouvements, des communautés, des associations, des groupes,
pour renouveler la vie chrétienne.

C’est justement au niveau de la spiritualité et du « dialogue de la vie », du « dialogue de la base », que s’exprime une des contributions spécifiques des Focolari à la cause œcuménique.

Une spiritualité œcuménique

Chez les chrétiens se réveillent l’intuition et la conscience que nous sommes appelés à vivre ce commandement de Jésus qu’il appelle « sien » et « nouveau » : « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés », et à contribuer de la sorte à la réalisation du testament de Jésus : « Que tous soient un » (Jn 17,21).

Dialogue de la vie, « dialogue de la base »

La spiritualité de l’unité, vécue au quotidien, fait donc s’effondrer des préjugés séculaires et suscite un « dialogue de la vie ».

Comme l’a dit Chiara Lubich au Conseil Œcuménique des Eglises, « grâce à lui nous nous considérons déjà comme une famille : nous sentons que nous composons entre nous tous, de diverses Eglises, un peuple chrétien qui concerne non seulement les laïcs, mais aussi les prêtres, les pasteurs, les évêques, même s’il reste à composer encore la pleine et visible communion entre nos Eglises. Ce n’est pas un dialogue qui s’oppose ou se juxtapose à celui des prétendus sommets ou des responsables de l’Eglise, mais un dialogue auquel les chrétiens peuvent participer. Ce peuple chrétien est comme un levain dans le mouvement œcuménique. Nous voulons même espérer que d’autres formes de dialogue, telles que la charité, le service commun, la prière, le dialogue théologique, pourront s’amplifier grâce à ce « dialogue de la vie ». Davantage : nous espérons même que l’éternel problème de savoir de quelle manière le peuple chrétien recevra les progrès des dialogues théologiques officiels pourra être dépassé par un peuple chrétien œcuméniquement préparé. »

Un Centre pour le dialogue œcuménique

En 1961 est né à Rome le « Centre Un » pour coordonner l’activité œcuménique des Focolari. C’est Igino Giordani, pionnier de l’œcuménisme italien, qui l’a dirigé jusqu’à sa disparition en 1980.
De 1961 à 1990, son siège était à Rome, près de la place Navone. Depuis 1990 il se trouve à Grottaferrata (Rome).

Le « Centre Un » coordonne les initiatives et les activités œcuméniques du mouvement des Focolari dans les 182 pays où celui-ci est répandu, en maintenant des contacts avec les personnes chargées de ce dialogue dans les continents.

De 1962 à nos jours se sont tenus 57 rencontres œcuméniques, avec un total de plus de 10 000 participants de diverses Eglises et de divers pays, ainsi que 15 écoles de formation.

Contacts

« Centre Un » pour l’unité des chrétiens
Via della Pedica, 44
00046 Grottaferrata (Roma) IT
Tél. +39-06-9411825
Fax +39-06-9411758
e-mail : centrouno@focolare.org

 

Lighting to Unite by Pianoman75.

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4 août 2008 1 04 /08 /août /2008 16:02



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www.ihcenter.org


L' Unité sur le site des Focolari

En réponse à la crise actuelle
qui traverse l'occident et bien plus,
sont en train de se former
à partir de la spiritualité de l'unité,
des lignes de pensées qui proposent à notre époque
de nouveaux paradigmes culturels,
et contribuent à ouvrir des chemins
permettant le renouvellement de la culture.

 

 Complexité et éclatement – Les messages provenant de la société moderne mettent en évidence une nouvelle et croissante complexité. L'éclatement en cours envahit d'une manière particulière le savoir, les idées, les modes de penser. Les divers mondes culturels non seulement n'interréagissent plus entre eux mais se fuient, au point d'entrer en conflit, donnant jour à des conflits relationnels dans chaque contexte social comme au plan international.

Une proposition : la culture de l'unité – Promouvoir une « culture de l'unité » devient nécessaire et urgent. Faite de valeurs positives, capable de placer au centre des intérêts culturels la personne humaine dans sa pleine dignité, dans sa capacité d'entrer en relation, dans son ouverture à la transcendance, comme sujet irremplaçable capable de donner à notre monde un visage et une dynamique plus conforme aux aspirations des individus et des peuples.

L'école Abbà – Les points forts de cette culture sont en train d'émerger grâce à un centre d'études de caractère interdisciplinaire. C'est l'école Abbà. Elle approfondit de manière scientifique et selon la méthodologie propre au charisme de l'unité, les intuitions qui en sont à l'origine. Elle était composée du vivant de Chiara Lubich, d'elle-même et de 30 experts de disciplines variées: de la théologie présente en tous ses domaines à la philosophie, de l'oecuménisme aux disciplines politiques, des sciences naturelles à l'économie, de la sociologie à la psychologie. Chiara Lubich l'a mise en oeuvre en 1990, avec la contribution de mgr Klaus Hemmerle et de professeurs et experts en matières religieuses et laïques. A partir de 1998 se sont ajoutés à y participer et en faire l'expérience trois cent licenciés et experts de ces divers domaines et venant de divers pays. Leur apport se fondant sur l'expérience spirituelle du charisme de l'unité et sur leur expérience professionnelle.

En dialogue avec les divers mondes culturels – Un développement récent dans le domaine culturel est le démarrage d'un dialogue, fait de réciprocité, avec le monde de la culture dans ses différentes expressions et au travers de ses disciplines variées: politique, économie, art, médias, pédagogie, psychologie, sociologie, médecine, droit, architecture, sciences de l'environnement, sport. Il est mis en oeuvre par des instances internationales et par des commissions qui sont en train de se former dans divers pays, au travers de congrès, de séminaires, de rencontres, de forum, d'ateliers, utilisant les moyens de communications. Le but est d'offrir un bagage d'idées, de contributions culturelles mais aussi de vie et de sagesse.

Une pensée inspirée du paradigme de l'unité – Le dialogue est ouvert à tous ceux qui ressentent l'urgence des défis qui sont devant nous, pour élaborer une pensée et une doctrine adaptée à chaque domaine, inspirée du paradigme de l'unité. Il n'y a donc pas d'unicité, mais bien un discours pluriel fait de toutes les pensées, les idées d'hier et d'aujourd'hui, qui permettent de se confronter et surtout de générer un « produit culturel nouveau et innovant ».

Dans l'esprit de communion – L’engagement des membres de l'Ecole Abbà est d'actualiser ce dialogue non pas individuellement mais en tant que communauté scientifique, dans un esprit d'amitié et de communion entre eux, de manière à  composer non un « groupe » mais une « unité », un « nous », duquel peut surgir une dynamique de travail, une mise en oeuvre et des pistes doctrinales.

Les apports de la spiritualité de l'unité aux milieux culturels variés ont été reconnus ces dernières années par de nombreuses universités catholiques et laïques grâce aux prix et hommages données à Chiara Lubich dans des domaines variés. Les premiers essais de ces nouvelles lignes culturelles sont publiées sur la revue Umanità Nuova, revue culturelle du Mouvement.



http://www.focolare.org/page.php?codcat1=440&lingua=FR&titolo=culture%20de%20l'unité&tipo=Culture%20de%20l'unité






http://www.ihcenter.org/groups/uniteinpeace.html
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4 août 2008 1 04 /08 /août /2008 05:47





Les religions sont souvent facteurs de guerre. Pourtant, dans la Bible, il est par exemple dit : "Heureux ceux qui procurent la paix". Tant de croyants de toutes confessions, dans le monde, n'appliquent pas la Parole ! Et se réjouissent à l'idée de mener des guerres dites "de civilisation",  d'écraser leur prochain, de le dominer, etc. Curieuse conception !

Dans la Bible, le grand commandement est "tu ne tueras POINT" . Et dans la Bible hébraïque, on peut aussi lire : "l'Eternel combattra pour toi"... Pas nous, Lui !

Voici des extraits de commentaires, non modérés, que j'ai faits sur le site
http://juif.org, ce jour, au sujet de la très pobable guerre d' Iran qui me révulse :

(..) Que de souffrances en perspective ! La paix est le bien le plus précieux !

Que D. ait pitié de nous, qui désobéissons, convoitons, haissons, tuons, volons, mentons etc au lieu de nous aimer les uns les autres.... Eva

"L'Eternel combattra pour toi...." Or, l'homme se substitue à Dieu, fait justice lui-même...
Envoyé par Eva - le Dimanche 03 Août 2008 à 07:27


A Monica : j'ai mal de voir souffrir, mal de voir un Juif souffrir, marre de voir un Musulman souffrir, marre de voir la terre entière souffrir, pourquoi faut-il donc que les mains se tendent avec un fusil plutôt que fraternellement ! Bon sang, on est tous frères et soeurs en humanité, enfants du même D., et citoyens du même monde !

Aimons-nous LES UNS LES AUTRES, c'est un commandement !

TOUTE vie est sacrée, quand nous tuons notre prochain, nous tuons une parcelle de D., car nous sommes tous ses enfants , ses créatures !

Vous vouliez une voix différente, la voici, courageuse, ne l'attaquez pas... cette voix-là essaie de rester pure devant l'Eternel, droite, sincère envers TOUS, appliquant ses commandements précieux au quotidien...

Que D. vous, nous, bénisse tous ! Qu' Il nous donne SON Amour agapé ! Eva
Envoyé par Eva - le Dimanche 03 Août 2008 à 07:42


Je pense que nous ne pourrons éviter l'affrontement avec l'Iran, ne nous voilons pas la face!!!!!!
Envoyé par Jaques - le Dimanche 03 Août 2008 à 07:51
Les hommes (et les femmes) de bonne volonté peuvent toujours éviter le pire ! Car là, c'est une nouvelle guerre MONDIALE qui se prépare, et cette fois nucléaire, avec au mieux des CANCERS à la clef !

Dernier poilu (LUI a VECU la guerre, la PIRE des solutions !) : "la DER de DER, PLUS JAMAIS CA !"
Eva

Je suis brisée à l'idée de toutes ces souffrances qui vont arriver... hélas, trop d'empathie pour TOUT ce qui souffre (même le petit chat qui va mourir de faim dans les ruines, oui j'aime TOUT ce qui vit, même les bêtes !)

Jacques, tu portes mon prénom préféré, qu'il est doux et musical !
Envoyé par Eva - le Dimanche 03 Août 2008 à 09:00


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60ème anniversaire des bombardements d'Hiroshima et de Nagasaki

 


La bombe atomique d'Hiroshima couverte par un brevet français ?

 

L'énergie atomique se manifesta publiquement pour la première fois le 6 août 1945: destruction à peu près complète et instantanée d'Hiroshima. La "performance" fut répétée trois jours plus tard sur Nagasaki avec le même succès. Si la surprise fut grande dans l'opinion publique, parmi les savants il n'en fut rien car ils envisageaient ce développement scientifique depuis 1939. Contrairement à ce qui a été écrit plusieurs années plus tard, ces destructions de masse ne traumatisèrent ni le milieu scientifique ni l'opinion publique. Elles furent perçues comme le début d'une ère nouvelle, "l'âge atomique" confirmant la fiabilité de cette nouvelle source d'énergie.
Le mercredi 8 août 1945, on put lire
à la une du journal Le Monde : "Une révolution scientifique: Les Américains lancent leur première bombe atomique sur le japon". L'unanimité fut assez parfaite dans l'ensemble de la presse. L'ampleur du désastre, ces êtres humains qui, en quelques millionièmes de seconde, furent "volatilisés" et ne laissèrent qu'une ombre sur les murs, loin de déclencher horreur et indignation, fut reçue comme la preuve objective d'un avenir radieux pour une humanité qui allait enfin être débarrassée à tout jamais des contraintes du travail. La matière se révélait source inépuisable d'énergie, qu'il serait possible d'utiliser partout sans limite, sans effort, sans danger.
D'invraisemblables projets étaient présentés sérieusement comme à notre portée dans un avenir très proche. On parlait de faire fondre la glace des pôles par bombardement atomique pour produire un climat tempéré sur la terre entière, d'araser le Mont Blanc ou de combler la Méditerranée pour irriguer le Sahara (Joliot), etc.


Image:Hiroshima girl.jpg

de plus haute résolution disponible.
Hiroshima_girl.jpg‎ (262 × 250 pixels, taille du fichier : 16 Kio, type MIME : image/jpeg)

Perte de cheveux après une exposition aux radiations à Hiroshima.

La fillette de 11 ans se trouvait au deuxième étage d'une maison en bois à environ 2 km de l'hypocentre.
wikipedia.org

 

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(suite commentaires)

Chére Eva,
tu as un trés joli prénom aussi, je te laisse mon e-mail, si tu veux que nous engagions le dialogue en dehors du site, en tout bien, tout honneur bien entendu: (..)
Amicalement,

Envoyé par Jaques - le Dimanche 03 Août 2008 à 09:59
(..)

Je trouve que l'on parle trop du passé et pas assez de l'avenir pour Israel.
En 1978, j'ai fais mon Aliya, j'ai quitte un pays riche de mon plein gré pour venir en israel avec l'espoir
que les années seraient meilleures et quand je fais le bilan, je trouve
que c'est de pire en pire. (Et je ne suis pas la seule à le dire)
J'ai du respect pour les goys, j'en connais beaucoup qui voudraient se convertir
au judaisme et c'est impossible pour eux.
Nous sommes trop fermés avec des gens qui nous aiment et nous respectent.
Les Israeliens sont de plus en plus déprimés, relisez le discours de Miki Goldwasser, elle explique bien la situation d'auto destruction pour les juifs d'israel et de la diaspora.
Et, moi je maintiens que Tsahal est responsable de tous nos maux! Il faut faire une reforme vite!
Amities Monica Eilat
Envoyé par Monica - le Dimanche 03 Août 2008 à 23:32


Monica,

La situation en Israel doit être terrible : Une grande pauvreté, non ? Tu sais, Monica, parmi les malheurs apportés par la guerre, c'est que ça coûte cher pour rapporter seulement à une minorité, protégée dans ses bunkers dorés ! Les peuples n'ont pas intérêt à faire des guerres ! Elles ne résolvent RIEN, elles AGGRAVENT, multiplient les problèmes !

Auto-destruction, que veux-tu dire ? Pour moi, tant que la mémoire de la Shoah sera obsessionnelle, cela paralysera tout, notamment le "génie" juif. J'ai connu quelqu'un dans ma famille qui ressassait tout le temps son passé : ça paralysait sa vie et la rendait insupportable aux autres. Il faut vivre le moment présent ! Quelle libération pour tous !

Tu parles de Juifs d'Israël - ET de la diaspora ? Je ne comprends pas. Tu peux expliquer, stp ???

Pourquoi Tshal est responsable de tous les maux ? Militarisation excessive de la société ?

Je suis effarée de voir cette unanimité à "vouloir" cette guerre ! On voit que vous ne savez pas ce que c'est... Bon sang, l'homme (et la femme) ne sont pas sur terre pour s'entretuer ! La diplomatie, le Renseignement, ça existe !

Bien à vous tous, amicalement... et avec une infinie tristesse . Vous courez après la guerre comme si c'était un bien suprême, alors que c'est le PIRE qui puisse arriver sur terre ! Eva

Envoyé par Eva - le Lundi 04 Août 2008 à 02:33
Shalom à tous, et c'est toujours un paisir de vous retrouver, et lire vos points de vues, moi personnellement je suis aux antilles, et je pouvais bien dire que cela ne m'interresse pas! NON! Car ma foi de ce pays et c'est là est sorti mon Sauveur, et ceux qui sont pour la guerre, c'est lamentable! en plus vous Israël qui à un DIEU TOUT-PUISSANT Lui seul peut combattre pour vous! mais se recourir aux armes! NON et NON! N'avons pas assez des pleures et cries, assez mal nourris, des problèmes de logement! C'est triste et sachez-le bien chaque fois qu'il y a de la guerre, c'est de l'argent que les fabricants d'armes gagnent! Arretez! et asseyez-vous, chantons, louons dansons, crions de joie, au lieu de courir avec un enfant et des larmes, non trop de sang, et Israël à déja subit beaucoups il est temps que Sauveur intervient. Eva et à ceux qui désir la paix! Qu'il vous en soit multipliez! Richard.
Envoyé par Richard - le Lundi 04 Août 2008 à 03:2


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Grande interrogation : Comment peut-on être croyant, et être partisan de guerres ? Comment peut-on se reconnaître enfant de D. (Dieu, pour le Juif, n'est jamais nommé), et accepter de tuer son prochain ?  C'est incompatible ! Il doit y avoir une cohérence pour TOUS les croyants, entre la foi et les actes !


 Les Peuples seront sacrifiés
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4 août 2008 1 04 /08 /août /2008 00:20
Mercredi 19 décembre 2007


Image:Alhambra-petit.jpg
http://fr.wikipedia.org

Voici un de mes articles,
paru sur mon blog R-sistons à l''intolérable


http://r-sistons.over-blog.com/article-14790799.html



Bonjour

(..) Mon oeil tombe sur le programme de télévision ; je vois qu'on parle de la présence arabe en Espagne, sur Arte. Trop tard ! L'émission s'achève, raté ! Mais les quelques images me donnent une furieuse envie de parler de Grenade, ma ville préférée, et surtout de ce moment de l'Histoire magique, celui où des civilisations, chrétienne, juive, musulmane, s'interpénétrent et s'enrichissent mutuellement.

Un sujet en or pour moi, creuset de tant d'influences ethniques et religieuses, et si ardemment éprise de communion entre les individus, de conciliation et de réconciliation, de coopération, de tolérance, de fraternisation... qui ne gomme pas les différences, mais les dépasse pour s'enrichir mutuellement. 

Je vous l'ai déjà dit, je suis avant tout une femme de paix, citoyenne du monde, croyante en Dieu, et engagée pour le rapprochement entre les peuples, les religions, mais aussi, vous le savez, en faveur de la Justice, en particulier sociale, ce qui passe d'abord par la dénonciation de tout ce qui avilit l'individu, comme l'accaparement par une minorité des resssources, du pouvoir, et même du droit de vie et de mort sur l'ensemble des citoyens (voyez en particulier mon article "guerres d'extermination des peuples pour le confort d'une minorité"). C'est ce que j'appelle l'intolérable, mon blog vous invite à résister à l'intolérable qu'une poignée de financiers, de patrons et d'actionnaires de multinationales ou de grands groupes notamment médiatiques ou militaires, impose à l'ensemble de l'humanité.
Dans cette perspective, Sarkozy ou Bush ne sont que les sinistres éxécutants d'une politique décidée en haut lieu pour l'enrichissement démesuré d'une "élite", et le malheur des peuples asservis.

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Et si ce soir je vous parle de Grenade, où j'ai  vécu pendant plusieurs semaines au milieu des Gitans du Sacro-Monte (voyez les photos), c'est finalement moins pour l'envie de rendre hommage à cette ville sublime, aux mille influences et parfums, que par souci de saluer une cité qui a su conjuguer pour son bonheur, et le nôtre, tant de cultures, tant de philosophies, tant de croyances, tant d'arts de vivre. A une époque où l'on parle de CHOC DE CIVILISATIONS, j'aimerais rappeler qu'il fut un temps où celles-ci collaboraient et s'enrichissaient mutuellement.



Les Juifs, les Chrétiens, les Musulmans cohabitaient à Grenade de manière harmonieuse, mais bien davantage : ils collaboraient ensemble, sur le plan technologique, économique, culturel, et les savants des trois grandes religions monothéistes échangeaient leurs connaissances pour un mieux-vivre de tous. Que voyons-nous, aujourd'hui ? Chacun est de son côté, avec SES inventions, ses brevets, son savoir-faire, ne songeant qu'à s'approprier ce qui appartient à l'autre, à le confisquer ou à le supplanter.  

Tous ces échanges,  ou ces communications mutuelles de savoirs, 
concouraient au BIEN COMMUN - des valeurs opposées aux nôtres, aujourd'hui. Des exemples ? L'irrigation, si précieuse sur une terre aride, ou la technique de fabrication du papier. Les cultures communiaient entre elles, poussant les individus, Juifs, Chrétiens ou Musulmans, à agir  ensemble, dans l'intérêt de tous. Le résultat ? La paix, la prospérité, un vivre ensemble qui reste un modèle pour nos sociétés individualistes, intolérantes, cupides. 

Quand on est, comme Sarkozy ou Bush - à l'image de la minorité qui, à travers le libéralisme sauvage, la désinformation, les guerres imposées, asservissent les peuples - seulement préoccupés de réussite personnelle ou d'argent, on ne peut pas contribuer au bonheur des citoyens. On devient vite le jouet de groupes ou d'intérêts qui sont aux antipodes des besoins des peuples ; on le voit actuellement avec SARKOZY  qui - tout en occupant la presse people avec ses aventures d'infirmières libérées ou d'otage en tentatives de libération, de repas au Fouquet's ou de croisière quatre étoiles, d'épouse qui part et de mannequin qui arrive - ne cesse de supprimer toutes les conquêtes de nos ancêtres acquises au prix de tant de luttes, des mesures sociales aux services publics,  des protections du travailleur aux droits acquis,  comme la cinquième semaine de congé payé ! Le Medef applaudit, le peuple va bientôt déchanter. Hélas, demain sera trop tard. 

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Oui, à Grenade, par excellence la ville des Gitans, ce peuple nomade fruit de tant d'influences - à Grenade donc, Chrétiens, Musulmans et Juifs prospéraient ensemble au lieu de se faire la guerre ou de chercher à se supplanter pour le malheur des peuples. Aujourd'hui, bien des conflits sont religieux, liés à l'intolérance ou au désir exacerbé d'affirmation de soi au détriment de l'autre. 

Par sa beauté, l'Alhambra rappelle tout ce qu'on gagne à être ouvert sur l'autre dans sa spécificité, sa richesse propre. Les croyants des trois religions s'entendaient si bien, qu'ils parlaient une seule langue, s'habillaient de la même façon, chantaient même, souvent, des airs identiques. C'était comme s'il n'y avait qu'une seule et même culture. Un royaume en paix, où les habitants vivent dans l'harmonie, la communion fraternelle, le partage, ne peut que prospérer. Quel exemple au moment où la Pensée Unique, via les médias pourris, véhicule la haine, la division, le rejet de l'autre, le choc des cultures, la guerre - évidemment nécessaire - des civilisations ! Et qui bénéficiera de ces conflits ? Les maîtres du monde, et notamment tous les profiteurs de guerre, marchands d'armes, de pétrole ou de reconstruction.
 
J'appelle à la vigilance et à la résistance actives et permanentes tous les peuples, tous les citoyens, tous les croyants
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Malgré des visions du monde différentes, les habitants de Grenade, il y a environ mille ans, ont su trouver le moyen de vivre ensemble. Regardez les articles, tirés de http://fr.wikipédia que j'ai joints : et vous verrez que bien des choses sont communes entre les croyants des trois grandes religions monothéistes qui ne songent aujourd'hui qu'à s'étriper au nom de LEUR vérité, à se supplanter, voire à s'éliminer ! Dans les trois livres sacrés, court la même idée : Aimer Dieu plus que tout, et aimer son prochain comme soi-même, faire le Bien, etc...  

Moi qui, par curiosité, ait lu ce livre actuellement si décrié qui s'appelle le Coran - et qui à mon avis est un livre de paix et très poétique - , je puis vous dire qu'il se réfère sans cesse à ses prédécesseurs, saluant  Moïse comme Jésus, et, presque à chaque page, appelant ses lecteurs à aimer Dieu, à faire le Bien, à penser aux pauvres, etc... Lisez-le sans préjugés, et faites-vous vous-mêmes une idée. N'écoutez pas les lanceurs de contre-vérités ou les propagateurs de haine ! Nous partageons tant de valeurs, nous croyants des trois grandes religions. Le Coran est un livre splendide, comme la Bible chrétienne, avec la personne centrale de Jésus, et la Bible hébraïque, juive si vous préférez, avec ses prophètes - comme je les aime ! - annonçant les catastrophes à venir afin qu'on s'en prémunisse ! C'est d'ailleurs un peu ce que je fais dans mon blog, par amour de la vie et de mon prochain, quel qu'il soit.

J'ai pu entendre la fin de l'émission d'Arte ; il y avait une phrase magnifique : La TOLERANCE ne doit pas seulement être idéologique, mais une pratique. 

Une pratique de tous les jours. Bonsoir, ou bonjour, votre Eva. 

Abonnez-vous à ma prose (voyez newsletters à droite), elle s'adresse à tous les hommes et à toutes les femmes de bonne volonté, animés du désir de se débarrasser de tout ce qui est intolérable et de bâtir, ensemble, un monde plus beau pour TOUS.
 
Tags : Grenade, paix, guerre, toilérance, Arte, Bible, Coran, Juifs, Musulmans, Chrétiens, prophètes, Alhambra, Sacro-Monte, Gitans, Bush, Sarkozy, Medef, social, services publics, civilisation, choc des civilisations, Fouquet's, Espagne...

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Extaits de l'encyclopédie Wikipédia :

 

Ce pays, vite oublié après l’année cruciale (1492) par les vainqueurs au dogme ne souffrant pas de plus de complexes que leurs prédécesseurs, apporta un développement technologique et économique important à l'occident.

Al-Andalus a ainsi permis le développement en Europe des méthodes de cultures : irrigation, culture de l’orange, pêchers, abricotiers…

Al-Andalus, pendant près de huit siècles, fut perçue comme puissance allogène à l’Europe par l’Occident chrétien alors en pleine mutation et qui tira tout le parti de ce voisin jusqu’à l’absorber. C’est l’âge d’or sans précédent de l’Islam sur tous les plans civilisationnels et que l’occident acquiert sans complexes.

À tel point que le futur Pape Sylvestre II vient aussi étudier la science des sages musulmans compulsée à Barcelone.

Vue sur les jets d'eau d’apparat du Généralife

 

On englobe sous le terme d' art hispano-mauresque les diverses formes artistiques (et notamment l'architecture) qui se sont développées dans la péninsule ibérique pendant la présence musulmane, du VIIIe au XVe siècle : l'extension géographique dépasse quelque peu la péninsule ibérique, certaines régions du Maghreb occidental ayant subi une forte influence de cette dernière.

palais de la Aljafería
palais de la Aljafería

Parmi les monuments relevant de l'art hispano-mauresque :

D'un point de vue historique, le développement au cours de cette période de l'histoire d'al-Andalus de l'art mozarabe montre que cet art n'est pas que mauresque mais comprend également un syncrétisme propre à l'Hispanie

Le judaïsme désigne la tradition et la culture religieuse des Juifs[1], c'est-à-dire des descendants des Hébreux israélites de Judée[2], et de ceux qui les ont rejoints par la conversion[3]. Le judaïsme comporte des éléments religieux, mais ne s'y limite pas, contenant, outre son code de conduite, une législation, des rites, et des coutumes non spécifiquement religieuses.

Selon ses textes fondateurs, en particulier le Tanakh, la foi des anciens Israélites, et de leurs descendants, les Juifs, est basée sur une alliance contractée entre Dieu et Abraham[4] et renouvelée avec Moïse[5]. Le judaïsme est donc une religion abrahamique, fondée sur la Loi mosaïque, les écrits prophétiques et les autres Écrits, collectivement appelés Tanakh, Miqra ou Bible hébraïque.
Elle se fonde sur le culte du Dieu d'Abraham, Isaac et Jacob, YHWH, Elohim au Nom ineffable, Un, Unique, omniscient, omnipotent, juste, charitable, miséricordieux, transcendant, ayant créé le monde, et continuant de s'impliquer dans sa destinée, faisant irruption dans l'Histoire, ainsi qu'Il le démontre en faisant sortir les enfants d'Israël d'Égypte. Son culte était assuré par les cohanim et centré sur le Temple de Jérusalem, détruit par deux fois.

Le judaïsme est l'une des premières fois purement monothéistes connues, et l'une des plus anciennes traditions religieuses encore pratiquées de nos jours. Les valeurs et l'histoire du peuple juif sont à la source de la fondation d'autres religions abrahamiques, comme le christianisme, l'islam et le bahaïsme. Il n'est toutefois pas à la base du samaritanisme, qui est une tradition concurrente.

Le judaïsme fut rarement, sinon jamais, monolithique dans ses pratiques, l'autorité centrale ne reposant pas sur un ou des individus, mais sur un texte central, la Bible dont il existe diverses interprétations[6]. Toutefois, tous les courants, anciens et modernes, professent quelques préceptes centraux :

  • YHWH est Un et Unique, Créateur de l'Univers, et il n'y en a pas d'autre.
  • YHWH, Se souvenant de l'Alliance qu'Il avait contractée avec Abraham, Isaac et Jacob, a fait sortir le peuple d'Israël d'Égypte, où il était demeuré 400

Le judaïsme libéral est l'un des courants héritiers du judaïsme progressiste apparu en Allemagne avec les Lumières. En réalité, « judaïsme libéral » est un terme utilisé par certaines communautés, notamment en France, en Angleterre et aux Pays-Bas, pour désigner ce qui est connu par d'autres comme le « judaïsme réformé » ou le « judaïsme progressiste. » Cette distinction est légèrement moins pertinente en France qu'en Angleterre où le Movement for Reform Judaism est plus proche de la philosophie du judaïsme conservative que de son homonyme américain.

Medina Az zahara
Article détaillé : Califat de Cordoue.



Le christianisme est une religion monothéiste, fondée sur la vie et les enseignements de Jésus de Nazareth tels qu'ils sont présentés dans le Nouveau Testament, et qui est apparue après sa crucifixion, au Ier siècle.

Ce terme vient du Grec Χριστός, l'équivalent du terme hébraïque Messie (מָשִׁיחַ - mashia'h, littéralement « celui qui est oint »), et de lui découle l'appellation Jesus-Christ: Les chrétiens croient en effet que Jésus de Nazareth est le fils de Dieu et le Messie que prophétisait l'Ancien Testament.[1] Les Actes des Apôtres indiquent que le nom de chrétien (Grec Χριστιανός), signifiant appartenant au Christ ou partisan du Christ, fut donné à ses disciples à Antioche au milieu du premier siècle.[2] La référence la plus ancienne connue pour le terme christianisme (Grec Χριστιανισμός) se trouve dans la lettre d'Ignace d'Antioche aux Magnésiens à la fin du premier siècle.[3]

Ayant profondément marqué la civilisation occidentale, le christianisme est de nos jours la religion la plus répandue dans le monde[4]. Elle est présente sur tous les continents, et plus particulièrement en Europe, en Amérique, en Afrique sub-saharienne et en Océanie où elle est prédominante[réf. nécessaire].

Le christianisme partage ses origines et nombre de ses textes avec le Judaisme, particulièrement la Bible Hébraique, connue chez les chrétiens sous le nom d'Ancien Testament ou de Premier Testament.[5] Comme le Judaisme et l'Islam, le christianisme est classé parmi les religions abrahamiques[6],[7].


intérieur des palais nasrides, peinture orientaliste de Adolf Seel, 1886

intérieur des palais nasrides, peinture (http://wikipédia)

L'islam est une religion monothéiste (croyance en un seul Dieu transcendant ; le panthéisme, immanence de Dieu, est considéré comme étant shirk), chronologiquement le troisième grand courant monothéiste de la famille des religions abrahamiques. Apparu en Arabie au VIIe siècle, il se distingue du judaïsme et du christianisme avec lesquels il a néanmoins de nombreux éléments communs. Les fidèles sont appelés musulmans.

L'islam a un livre sacré, le Coran, dont le dogme assure qu'il a recueilli la révélation de Dieu au prophète Mahomet par l'intermédiaire de l'archange Gabriel. Les autres livres sacrés dans l'islam sont, par ordre chronologique, le Suhuf-i-Ibrahim (les Feuillets d'Abraham), la Tawrat (le Pentateuque ou la Torah), le Zabur (le Livre des Psaumes) et le Injil (les Évangiles ou le Nouveau Testament).

Il y a entre 1 et 1,8 milliard de musulmans dans le monde[1]. Ils se répartissent en plusieurs courants, notamment le sunnisme et le chiisme. C’est en Indonésie que vit la communauté musulmane la plus importante au monde.

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Je reproduis le montage que le site http://presence-au-sud.over-blog.com a fait à partir de mon article "des Juifs s'engagent contre la colonisation et pour la paix", car c'est très joliement fait, et c'est en effet facteur de paix.


actions pour la paix

Des Juifs s'engagent 
contre la colonisation 
et pour la paix
 
sur le blog de: R-sistons à l'intolérable       (extraits)



"Oui
"je suis en colère 
"contre la guerre 
"contre toutes les guerres 
"contre l'occupation 
"contre toutes les occupations



Elle s'appelle Perrine, et elle est juive d'origine. 
Heurtée par les événements...

...et ayant l'intelligence de comprendre
que l'occupation 
contribue à augmenter l'antisémitisme 
que l'on prétend combattre.

Oui, je pense aussi 
que ce n'est pas 
en passant son temps à dérouler 
devant nos yeux et nos oreilles 
la Shoa qu'on nous convaincra, 

mais en ayant un comportement
juste
humain 
Et c'est facile : 
des plans de paix
il y en a.

Le problème, c'est qu' Israël préfère la guerre à la paix.... pour quelques arpents de terre de plus, 
quelques oliveraies, 
quelques murs historiques, 
ou des sources d'eau supplémentaires.



En réglant équitablement la question palestinienne, 
le couple Etats-Unis- Israël 
solutionnerait grandement 
le problème de la sécurité 
et de l'antisémitisme 
redresserait leur image 
aux yeux des peuples 
et retirerait une source 
de graves tensions dans le monde.

L'article que je vais vous présenter 
sur une réalité méconnue de l'occupation, 
les punitions collectives, est écrit par un Juif,
Gédéon Lévy
Et Perrine est-elle même d'origine juive. 

Lire et voir la suite (lire également les commentaires sur l'article: dossier complet)
sur:  http://r-sistons.over-blog.com/article-14615266.html

Lire aussi sur Rue89
http://www.rue89.com/2007/12/14/

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4 août 2008 1 04 /08 /août /2008 00:00



Drapeau d'Al-Qaida en Irak.

Drapeau d'Al-Qaida en Irak.

wikiêdia.org



Bonjour,

Nous vivons dans un monde terriblement dangereux, coincés entre les prétentions d'Etats impérialistes, les appétits de l'ogre libéral, les projets de dirigeants irresponsables, et les fanatismes religieux. Pour réagir, il faut d'abord comprendre ce monde dans lequel nous vivons aujourd'hui. Il est explosif !

J'écris cet article après avoir écouté l' émission de PRESENCE PROTESTANTE sur les rapports de la religion avec le politique. Je suis d'autant plus sensible à cette question, que je me suis moi-même convertie, il y a presque trente ans, dans les milieux protestants EVANGELIQUES , j'étais donc presque une pionnière à l' époque.  Aujourd'hui, j'en ai gardé la foi vivante, la relation personnelle et merveilleuse avec le Dieu d'Amour, et j'en dénonce les excès, qui sont ceux de tous les fondamentalismes crispés sur leur propre Vérité au détriment de celle des autres, et donc je dénonce l'intolérance, le fanatisme, le sectarisme. 

On en mesure les conséquences aux ETATS-UNIS, et sur chacun de nous, d'autant plus que la politique réellement, je n'hésite pas à le dire, diabolique, de Washington aux mains d' illuminés neo-conservateurs, est stupidement relayée aujourd'hui en France par l'équipe SARKOZY-KOUCHNER, un tandem qui risque de nous conduire à une troisième guerre mondiale.

Dès le 11 septembre, j'avais compris le sens de ce qui se préparait, à cause de dirigeants imbéciles incapables d'analyser les causes, seulement soucieux de voir l'arbre - le terrorisme - qui cache la forêt. Je sentais déjà que les intégrismes religieux, connaissant l'évangélique, sentaient le souffre et qu'ils risquaient de conduire au pire. Je me suis lancée dans l'étude approfondie des Textes sacrés, et je me suis attelée à la recherche de renseignements sur les trois grandes religions monothéistes.  Hélas ! Ma documentation devint si importante que, deux ans plus tard, les premiers livres sortaient sur le sujet.  Un an plus tôt, déjà, on commençait à évoquer les conflits confessionnels, les intégrismes religieux. Personnellement, connaissant les Evangéliques, je savais déjà comment ils allaient réagir, et quelles seraient les conséquences sur la scène internationale, n'ignorant rien des enjeux - et de la personnalité des dirigeants d'alors, certains franchement caractériels. Tout le monde n'a pas, en ce domaine, la sagesse de JACQUES CHIRAC et de D. DE VILLEPIN, je leur rends hommage. Leur seul tort aura été d'avoir eu raison trop tôt.

La religion, étymologiquement, doit créer du lien entre les individus, "re-lier". C'est tout le contraire qui se produit. Voyons l'essentiel de ce qui était dit dans l'émission Présence Protestante, qui défend une conception saine, oecuménique, équilibrée, de la religion. Naturellement, ayant pris des notes, des choses essentielles m'ont échappé, et d'autres ont été certainement édulcorées ou déformées, je m'en excuse d'avance. La parole va plus vite que l'écriture !

Une affirmation, d'abord : Les FONDAMENTALISMES RELIGIEUX sont dangereux. Les risques sont le simplisme, l'utilisation de l' Ecriture à des fins humaines voire politiques, en gardant uniquement ce qui vous intéresse, ou encore une lecture littérale sans distance avec les circonstances - on fait croire que ce qu'on lit est un texte d'aujourd'hui, pour aujourd'hui. Suit un exemple, tiré d' EZECHIEL, avec la reconstruction du Temple. Et la tentation d'utiliser les textes prophétiques pour mettre en avant un Dieu qui autoriserait les génocides ! Dieu aurait pris la terre pour la donner à un autre peuple, et la mort serait le lot de ceux qui s'y opposeraient (Ezechiel, 36-37). En somme, le Dieu d'Amour revisité pour justifier les pires exactions!
 
Les fondamentalistes SIONISTES fanatiques se focalisent sur les événements accomplissant les prophéties anciennes, en oubliant au passage 2500 ans d' Histoire. C'est une lecture pervertie, puisqu'elle fonde sur la BIBLE le droit du pouvoir JUIF sur cette terre. S'ensuivent la liquidation, l'exil contraint et forcé, et l'occupation. 

Les fanatiques Juifs sont investis d'une mission : Empêcher la victoire du "terrorisme" arabe. Au nom de quoi, il est, par exemple, de plus en plus difficile pour les MUSULMANS de pratiquer leur religion propre ! Avant 1968, est-il encore dit dans l'émission, le sionisme religieux attribuait une valeur religieuse à la naissance d' ISRAEL, considérée comme le début du messianisme. Mais en 1967, tout bascule, le messianisme devient de type activiste, on passe du religieux au politique : On considère désormais que l' occupation est un devoir religieux pour hâter la fin des temps messianiques !

Ensuite, on évoque les liens étroits tissés entre les habitants CHRETIENS et Musulmans, comme en Andalousie, ce hâvre de communion entre les individus de confessions différentes, puis la menace de tout perdre à tout instant : "Rendez à César....". Un objectif, c'est la construction du 3e temple sur cette terre. "Israêl affirme avoir une appartenance légale, et il  qualifie de "terrorisme" ce qui est attachement palestinien à l'appartenance". 

Dans l'ISLAM, beaucoup de règles régissent la vie de chacun. Ce système très complet de lois aurait été donné par Dieu. Les fondamentalistes ont un sentiment de supériorité par rapport aux autres religions; Ils s'enferment dans leurs interprétations. Comme les autres intégristes, ils ont envie de certitudes, ils ne se posent pas de questions. Et ils appellent à l'union de tous les Arabes pour résoudre la question PALESTINIENNE. C'est un projet de société globale, avec un Etat, une constitution, une économie islamiques. Deux tendances aujourd'hui s'affrontent : La Nationaliste, la néo-fondamentaliste. Le HAMAS est pragmatique, d'autres mouvements sont extrémistes, la misère et le désespoir poussent à l'extrémisme.

Les mouvements exrémistes disparaîtront si la question Israélo-Palestinienne est réglée par des accords pacifiques. Le Hamas deviendra un parti politique parmi les autres. Dans son ensemble, la population musulmane ne pose pas de problèmes particuliers d'intégration.

Chez les Chrétiens, il existe un PARTI REPUBLICAIN CHRETIEN, dont le credo est "changeons les coeurs, pour changer la nation", étant entendu que les coeurs évoluent grâce au discours biblique. Ce christianisme-là est opposé à l'humanisme, Dieu étant au-dessus de tout. Cet intégrisme catholique a un côté politique, puisqu'il a l'ambition de faire une ligne politique à la lumière de l'Evangile, d'instaurer un Etat à valeur catholique. Mais ses adeptes éprouvent la plus grande difficulté à rendre palpable la Parole de Dieu. Ils sont en tous cas très conquérants, comme le sont d'ailleurs les fondamentalistes évangéliques.  Et les uns comme les autres ont une vision très conservatrice sur les questions fondamentales de la vie humaine (avortement, génétique, etc). Il y a un accord de fait entre les fondamentalistes catholiques et protestants. A ce titre, la DECLARATION DE CHICAGO est très dangereuse, c'est la Parole de Dieu qui prime tout. 

Ces intégristes chrétiens ont une interprétation littérale des choses, elle est immédiate, sous l'action de l'Esprit, inspirée de Dieu.  Ce placage ne laisse pas de place aux autres, fini le vivre ensemble, car on laisse croire que les textes ont une incidence particulière sur un plan moral et politique.

Bref, et là je reprends ma liberté d'interprétation, les intégrismes religieux, qu'ils soient chrétien, juif ou musulman, sont également condamnables et sources de graves problèmes. On est à l'opposé de la religion qui crée du lien entre les individus ! Les fanatiques, eux, utilisent Dieu de façon abusive, qu'ils soient néo-conservateurs américains et bientôt français, intégristes musulmans, ou faucons israéliens désireux de revenir des siècles en arrière. 

Et ce sont ces fondamentalismes-là qui se livrent aujourd'hui une lutte sans merci, chacun détenant l'absolue Vérité. Au pont de vouloir l'mposer aux autres. Inutile de stigmatiser l'intégrisme musulman : le chrétien et le juif ne valent guère mieux, ils sont même beaucoup plus dangereux, dans la mesure où ils disposent d'un pouvoir considérable, militaro-financier - je n'hésite pas à la dire, du droit de vie ou de mort sur tous les peuples.

La grande nation américaine a à sa tête BUSH, un illuminé, doublé d'un simplisme étonnant, fruit d'une intelligence particulièrement médiocre et totalement bornée, entêtée, caractérielle même.  Et ce personnage se sert de la religion à des fins partisanes, bassement mercantiles - il a été élu grâce à l'appui des grandes multinationales de l'armement et du pétrole, sinistres soutiens pour un homme qui se réclame sans cesse de Dieu ! 

Et le risque pour l'humanité, justement, c'est d'une part que cet illuminé est en fin de "règne", donc pouvant tout se permettre (s'il ouvre un nouveau conflit, ce sera à ses successeurs d'en régler les conséquences, quel cynisme !), ensuite qu'il vient de recevoir le soutien du nouveau  Président des Français, au moment même où il est désavoué non seulement par tous le peuples, mais aussi à l'intérieur même de son pays, ce qui est inespéré pour continuer à sévir, à susciter de nouveaux chaos dont nul à l'avance ne peut prévoir les funestes conséquences.

Or, ce qui caractérise la jeune nation américaine, bâtie d'ailleurs sur le génocide du peuple Indien faut-il le rappeler, et en popularisant l'esclavage à des fins égoïstes, c'est qu'il a constamment besoin, pour exister et prospérer, de se trouver de nouveaux ennemis. Il y eut d'abord le péril rouge, et même un moment le péril jaune, désormais le nouveau cheval de bataille, c'est l'Islamisme, commode prétexte pour justifier de multiples aventures impériales, aux relents de colonialisme. Et ce fut, en particulier, le martyr du peuple IRAKIEN, sacrifié aux appétits d'un fou sanguinaire soi-disant chrétien. Car Dieu, avec Bush, est utilisé à des fins bassement politiques et économiques. Il faut le savoir, et le proclamer partout. Cet homme est un imposteur, oui, je le dis, Bush est la parfaite incarnation de l'Anté-Christ ! Pour lui, l'or noir est plus précieux que le sang humain, le Veau d'Or, Mâmon, sont infiniment plus mobilisateurs que le Dieu d'Amour, de Paix, de Justice ! Voilà la vérité ! 

Et pour arriver à ses sinistres fins, Bush et ses acolytes, Néo-conservateurs  Américains et bientôt Français, se livrent, par MEDIAS serviles interposés, à une véritable entreprise de dénigrement systématique des Arabes, à une vaste campagne de déformation de l'image des Musulmans, pour mobiliser encore et toujours - en réalité au nom de sombres intérêts financiers... et pour complaire à leurs amis hébreux, plus préoccupés d'en découdre que d'assurer une paix profitable à tous ! 

Au nom de cette croisade contre l'Islam, la religion musulmane est défigurée, réduite à ses fondamentalistes. C'est scandaleux, car le message du Coran n'a rien à voir avec l'image qu'on en donne ! Qelle simplification abusive ! Derrière tout cela, ce sont en réalité les richesses pétrolières que convoite le criminel Bush, et le désir d'assurer la prééminence à son indéfectible allié dans le Proche-Orient, qui deviendrait ainsi le gendarme de la région et le gardien de l'orthodoxie ultra-libérale si préjudiciable pourtant à l'intérêt des peuples. Voilà une authentique domination par la force qu'il faut sans cesse dénoncer ! Et que fait la Gauche ? Elle reste silencieuse face à tout ce qui se prépare ? 

Le vrai danger pour le monde, c'est le TOTALITARISME AMERICANO-ISRAELIEN qui se met peu à peu en place, et qui va nous conduire tous à l'impasse économique et sociale, et à l'abîme guerrier ! Nous devons en prendre conscience, pour réagir efficacement ! On ne peut dénoncer une situation, et la combattre, que si l'on en connaît véritablement les mobiles, les enjeux, les dessous, les risques !

Il faut aussi savoir que les pays ARABES ont, dans l'ensemble, fini par accepter ISRAEL; le plan de paix qu'ils ont proposé en est la parfaite illustration ! En réalité, c'est l'Etat Hébreux qui n'a pas encore accepté la présence de ses voisins, et qui est prêt, avec l'aide de l'Etat américain criminel, à les rayer de la carte de la région ( Irak, Afghanistan, Iran, Syrie, Liban, Palestine... ) ! Les Etats-Unis et Israël sont prêts à risquer une nouvelle guerre mondiale, pour dominer physiquement, idéologiquement, économiquement, le PROCHE-ORIENT ! Voilà la triste réalité ! Et le tandem Sarkozy-Kouchner ne peut que conforter ces funestes desseins ! Ils devront un jour tous rendre tous compte de leurs choix au tribunal de l'Histoire, sinon des peuples !

Amis lecteurs, je vous incite à réfléchir, et à agir. Epargnons-nous une nouvelle guerre, qui risque de devenir mondiale et de surcroît nucléaire ! Votre Eva, du côté de la Paix, de la Sagesse, de la Responsabilité, de la Justice.... en sachant que les guerres ne résolvent rien, qu'elle ne font qu'engendrer souffrances et conflits futurs, et que la Paix repose sur la Justice !

  Je rêve d'un monde fraternel, où tous les peuples se retrouveraient pour ensemble bâtir une société basée sur le respect, la tolérance, la liberté, l'égalité, la justice, la communion entre les individus de toutes races, religions, origines. Eva

http://r-sistons.over-blog.com/article-12721868.html

 

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3 août 2008 7 03 /08 /août /2008 08:03



Sur fr.wikipedia.org :

Les civilisations selon Huntington.
Les civilisations selon Huntington.





Livre de Samuel Huntington [modifier]

Pour le professeur Huntington, la chute du Mur de Berlin annonce le passage d'un monde caractérisé par des clivages idéologiques, entre communisme et capitalisme, ou impérialisme et anti-impérialisme, à un monde marqué par des clivages culturels. Pour appuyer cette thèse, Huntington montre que la chute des idéologies s'est accompagnée d'une résurgence des sentiments identitaires, que ce soit dans le monde musulman, avec le réveil de l'islam radical, qu'en Asie ou dans les pays d'Europe orientale, qui ont fait leur révolution au nom de leur nation et de leur culture, comme en Pologne.

Le deuxième temps de la thèse du grand seigneur d'Huntington consiste à avancer que ce réveil identitaire ne s'affirme plus par le biais des nations, comme au XIXe et au XXe siècle, ni des ethnies, mais à l'échelle civilisationnelle, du fait de la mondialisation des échanges. Or, pour Huntington, les civilisations ont toutes pour origine une grande religion, qui en a formé le socle moral et politique.

Les arguments [modifier]
  • Les premiers arguments visibles du livre sont des faits d'actualité
  • D'autres arguments rappellent les analyses historiques
  • Samuel Huntington critique par ailleurs l'idée d'une Civilisation Universelle
    • Pour lui, la Civilisation Universelle qu'il appelle la Civilisation de Davos, celle qui rassemble des hommes du monde entier partageant les mêmes valeurs (Démocratie, droits de l'homme, liberté économique et libéralisme), ne représente qu'une infime part de la population mondiale, ce qui est insuffisant pour donner une civilisation universelle homogène.
  • En proportion, de plus en plus de guerres ont désormais un caractère ethnique.

Les civilisations selon Huntington [modifier]
Les civilisations selon Huntington.
Les civilisations selon Huntington.

Dans son livre, Huntington décrit les civilisations suivantes :

Remarques : Huntington précise qu'on ne peut pas parler de civilisation bouddhiste ou juive. Le bouddhisme est une grande religion mais l'extinction du bouddhisme en Inde et sa capacité à se fondre dans des modèles préexistants ne permettent pas d'en faire le socle d'une grande civilisation. En ce qui concerne la religion juive, sa faiblesse démographique est antinomique avec la définition même de civilisation et l'identification subjective des juifs est complexe : de nombreux juifs de la diaspora se reconnaissent comme juifs mais pas comme israéliens et se réclament donc de fait comme membres de leur civilisation de rattachement.

Les conflits civilisationnels peuvent selon Huntington se manifester de plusieurs manières :

  1. entre deux civilisations sur leur frontière : cas de l'Islam au contact des autres civilisations (Bosnie-Herzégovine, Cachemire, Nigéria...) ;
  2. entre civilisations du fait de la domination de l'Occident : les autres civilisations cherchent à s'affirmer face à un Occident dominateur ;
  3. à l'intérieur d'une civilisation : lutte de pouvoir pour le contrôle d'une civilisation, comme la lutte entre islamistes et réformateurs dans le monde islamique ;
  4. lutte à l'intérieur d'un pays : cas d'un pays déchiré entre plusieurs civilisations (Huntington cite la Turquie, le Mexique, la Russie et l'Australie).

Critiques [modifier]

Cette théorie est contestée dans les milieux intellectuels et universitaires nord-américain.

Elle constitue un tenant de la base idéologique de la guerre contre le terrorisme[2]. Parmi les détracteurs de M. Huntington et de sa thèse géopolitique figurent Naipaul, auquel se joint Edward Saïd dans l'introduction à la nouvelle édition de son ouvrage L'Orientalisme ; ils s'inscrivent en faux par rapport à cette définition des rapports du Monde.


1) Critiques d’ordre géopolitique


La thèse d’Huntington offre un axe de lecture tentant mais réducteur et simplificateur du monde d’aujourd’hui. En effet, le découpage des aires civilisationnelles est arbitraire et l’auteur lui-même reconnaît quelquefois la faiblesse de certains choix, comme l’incertitude de l’existence d’une civilisation sub-saharienne. Quant à la civilisation musulmane, elle masque l’extrême complexité des différentes tendances de la religion et les éventuels conflits internes.

Par cette grille sont ignorés la présence de conflits au sein même de ce qu’il appelle les civilisations, tels les affrontements interethniques (Bosnie, Rwanda), avec les cultures « en guerre contre elles-mêmes » (Yvon Le Bot), mais aussi les conflits de territoire comme celui du Cachemire entre l’Inde et le Pakistan, ou encore l’enjeu du pétrole au Moyen-Orient.

Ensuite, outre le manque de pertinence du critère géographique pour le tracé pour le moins approximatif de ces aires, le choix du facteur de la religion comme facteur déterminant occulte complètement d’autres variables géopolitiques (D Cohen pour la comparaison de pays voisins), économiques, … La thèse est en effet particulièrement contredite par le libéralisme économique contemporain et capitaliste par la voix de la mondialisation, qui montre que chaque aire considérée échange avec les autres et tend à s’uniformiser avec le reste du monde. L’ASEAN seule montre le recoupage de plusieurs aires d’une zone de libre-échange. Abdelwaheb Meddeb, auteur de La maladie de l'Islam, s’oppose à une telle conception en montrant comment le fondamentalisme n’est pas spécifique à une religion mais touche bien toutes, notamment à cause justement des rapports et des échanges avec les autres cultures.

2) Critiques d'ordre anthropologique

Pour Huntington, une civilisation est valable par sa définition essentialiste. En effet, chacune aurait son identité propre et serait comme un bloc revanchard, cohérent, anhistorique et intègre. Or en réalité les civilisations se caractérisent par leur capacité à s’ouvrir à l’extérieur et à échanger avec d’autres pour apporter et recevoir.

Cette interprétation du monde actuel peut être dangereuse, car pouvant légitimer des politiques qui ont tendance à lui conférer une réalité : c’est la dérive des prophéties auto-réalisatrices.

Il ne tient pas compte non plus du métissage possible entre les cultures et il considère même que certaines civilisations ne seraient pas en capacité de pouvoir se moderniser. Or cette conception est assez égocentrée sur une conception occidentale du progrès.

Remarques [modifier]

L'un des premiers ouvrages maîtres sur les questions des identités et des civilisations a été celui de l'historien français Fernand Braudel (Grammaire des civilisations, 1987). Samuel Huntington s'appuie fortement sur l'œuvre de Braudel, cité à de nombreuses reprises.

Notes [modifier]

  1. Samuel Huntington, Le Choc des Civilisations, Odile Jacob, Paris, 2007, p 15
  2. « Depuis le 11 septembre, l’un de ces monstres est invoqué d’un studio de télévision à l’autre par ceux qui dénoncent la menace que représentent ces barbares pour notre civilisation capitaliste mondiale. » Tariq Ali, « Au nom du "choc des civilisations" », Le Monde Diplomatique, octobre 2001.

Voir aussi [modifier]

Articles connexes [modifier]

Liens externes [modifier]

http://fr.wikipedia.org/wiki/Choc_des_civilisations

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3 août 2008 7 03 /08 /août /2008 07:39

 

Les pères fondateurs américains en faveur de la laïcité

Officiellement, la religion est séparée de l’État par le premier amendement de la constitution de 1787. Fait notable pour l’époque, ni la constitution ni la Déclaration des Droits (les dix premiers amendements), les deux textes fondateurs de la République américaine, ne font référence à Dieu ou à la Providence. Ainsi, depuis la fin du XVIIIe siècle siècle, il n’y a pas de religion officielle dans ce pays.

Pourtant, les reférences à Dieu sont omniprésentes dans la pratique politique : George Washington, fut le premier président à introduire le serment sur la Bible, alors que la constitution ne prévoyait qu’un simple serment[8]. On note également le In God we trust sur les billets (En Dieu, nous croyons) qui est devenu une devise officielle des États-Unis le 30 juillet 1956 (plus tard qu’on le croit, donc), sur l’initiative d’un député de Floride (Charles E. Bennett) ou le serment des présidents américains sur la Bible lors de l’investiture, etc.

Contrairement à la France, cependant, dans le système éducatif américain, l’État fédéral ne subventionne aucune école religieuse. Enfin, il ne faut pas oublier que le premier amendement fait partie de la première constitution à garantir la non-ingérence de l’État dans les religions et la liberté de culte.

La définition du Dieu auquel se réfère l’État américain est pensée et vécue comme le point commun à toutes les religions ; il ne s’agit donc pas d’un Dieu précis, attaché à un culte défini. D’une manière différente de la France, où l’État rassemble par son indifférence aux cultes, l’État américain rassemble en créant un point commun qui est le fait de croire. C’est la conséquence étonnante d’une laïcité tolérante : en se refusant toute ingérence étatique dans la vie religieuse des citoyens, les fondateurs des États-Unis ont attiré dans leur pays de nombreux immigrants très religieux, parfois brimés dans leurs pays d’origine : mennonites, baptistes, anabaptistes, amishs, quakers, juifs, etc. La forte religiosité américaine, qui connaît son pic pendant la guerre froide, n’est donc pas le vœu des fondateurs du pays mais la conséquence des conditions dans lesquelles le pays s’est construit.

La religion est considérée aux États-Unis dans un sens proche de l’étymologie (religio : créer un lien social). Dans ce cadre, agnostiques et athées sont mal conceptualisés dans le système, car toute personne se rattache par principe à une religion. Une étude de l’université du Minnesota publiée en 2006 montre d’ailleurs que la « communauté » qui inspire la méfiance la plus grande aux États-Unis est non pas celle des immigrants récents, celle des homosexuels ou celle des musulmans, mais bien celle des athées[9]. Néanmoins, la méfiance qu’inspirent les athées aux États-Unis dépend énormément du lieu de résidence des populations étudiées : les habitants de la côte ouest autant que ceux de la côte est, c’est-à-dire une majorité d’Américains, acceptent bien mieux l’athéisme que ne le font ceux qui habitent au centre du pays.

La conception turque [modifier]

Aujourd’hui [modifier]

Le principe de laïcité donne lieu à des débats car il doit pouvoir se concilier avec à l’exercice du culte, c'est à dire éviter les ingérences tout en garantissant la liberté de conscience.

Au niveau législatif [modifier]

La loi ne tire pas sa légitimité d’une conformité à des préceptes religieux (pour autant, la loi peut contenir des articles qui peuvent être mis en correspondance avec tel ou tel précepte religieux).

Les États laïques sont plus ou moins éloignés des prescriptions religieuses selon la conception qu’ils ont de cette laïcité. Ils défendent les droits de chaque citoyen contre d’éventuelles règles religieuses qui seraient en contradiction avec l’ordre public, particulièrement avec les droits et les libertés de chacun.

Au niveau judiciaire [modifier]

Le citoyen est jugé indépendamment de ses convictions religieuses.

Au niveau exécutif [modifier]

L’exercice du pouvoir politique n’est conditionné ni par le respect de prescriptions religieuses ni par l’appartenance à un groupe religieux.

Laïcité par pays [modifier]

Icône de détail Article détaillé : État séculier.

À partir du moment où la liberté de culte est assurée, on s’aperçoit que l’influence des Églises n’est pas directement corrélée à leur statut juridique. Par exemple la Suède, pays reconnaissant l’Église évangélique luthérienne comme religion d’État jusqu’au 1er janvier 2000, est certainement l’un des pays les moins religieux d’Europe car en un siècle l’Église de Suède est devenue, comme la monarchie, un simple folklore pour la plupart des habitants.

Au contraire, des pays de constitution laïque comme la France ou le Portugal ont une tradition catholique toujours vivace. Le classement suivant repose donc uniquement sur le statut juridique des Églises, sans présumer de leur poids politique effectif.

Pays constitutionnellement laïques [modifier]
Pays séculiers [modifier]

Pays reconnaissant aux Églises un statut spécial par rapport aux autres associations ou dont la constitution fait référence à Dieu. La constitution de ces pays établit la séparation de l’Église (ou plutôt des religions, au pluriel) et de l’État.


Allemagne
 : (..)

  • Russie : La constitution de 1993 pose les principes de la laïcité dans la fédération de Russie. Pourtant, depuis la chute du régime communiste, le pays connaît un renouveau de la religion orthodoxe et une progression de l’islam. En 2006, dans quatre régions, les cours de civilisation orthodoxe sont obligatoires dans les écoles[10]. Ailleurs, ils restent facultatifs. Le patriarche de Moscou est présent aux cérémonies officielles. L’islam est enseigné dans les républiques du Caucase. (..)

Pays avec religion d’État [modifier]

Pays où une religion est déclarée comme dominante par la Constitution et jouit d’un statut privilégié, sans pour autant constituer un « État religieux » au sens où le pouvoir n’y est pas exercé « au nom de Dieu » :

États bouddhistes [modifier]

États chrétiens [modifier]

État juif [modifier]

Israël

Fondé comme l’État pour les juifs, il devint L’État juif, à la suite d’un accord entre David Ben Gourion et la minorité orthodoxe dans le but d’obtenir son soutien dans la guerre d’indépendance contre la Grande-Bretagne. Aujourd’hui, la situation israélienne est complexe.

  • L’état civil est régi par la loi religieuse de chaque communauté du pays (pour tout citoyen, même non juif).
  • Les conversions obtenues à l’étranger auprès de rabbins libéraux n’étaient pas reconnues jusqu’au 20 février 2002, date où la Cour Suprême a rendu un verdict obligeant le ministère de l’Intérieur à inscrire comme juifs 24 personnes converties par des rabbins massortis et libéraux.
  • Les mariages sur le territoire national doivent être effectués par des rabbins orthodoxes, mais les mariages massortis (conservateurs) sont admis si la cérémonie a lieu à l’étranger. Le divorce peut être demandé par les femmes comme par les hommes, uniquement auprès de l’autorité religieuse (ou civile pour les étrangers résidents). Malheureusement pour les femmes demandant un divorce religieux, selon la version orthodoxe du judaïsme, leur mari peut leur refuser indéfiniment le divorce sans encourir de sanction religieuse ; cependant, il doit alors donner la totalité de son salaire à son épouse, ce qui l’incite à accepter la demande de divorce de sa femme.
  • Deux consistoires représentent l’autorité religieuse : un ashkenaze et un séfarade ; ceux qui ne se réclament ni des uns ni des autres, comme les falashas, sont donc défavorisés.
  • L’État a pris des mesures pour favoriser le financement des congrégations massorti (conservateur sur la foi, moderne sur la théologie morale et la laïcité) et libérales (moderne sur tous les points), mais en pratique les orthodoxes continuent d’être favorisés dans l’attribution des subsides et locaux de culte.
  • Seuls les citoyens juifs (laïcs) et les citoyens druzes font le service militaire.
  • La mention « juif », « druze », « arabe » est précisée sur la carte d’identité.

États musulmans [modifier]

Qatar, Bahreïn, Oman, Émirats arabes unis, Yémen, Jordanie, Irak, Algérie, Tunisie, Maroc, Libye, Mauritanie, Somalie, Soudan, Afghanistan, Pakistan, Bengladesh, Malaisie

Pays théocratiques [modifier]

Gouvernements dans lesquels les clercs ou leurs représentants exercent l’autorité au nom de Dieu.

Voir l’article dédié : Liste de théocraties.

Un cas particulier : l’Union européenne [modifier]

L’Union européenne regroupe des États ayant des conceptions différentes de la laïcité. Pour tenter de gommer ces divergences, le Projet de traité instituant une Constitution pour l’Europe (juin 2003) consacrait l’article 51 de sa première partie au statut des Églises et des organisations non confessionnelles :

  • 51-1 : L’Union respecte et ne préjuge pas du statut dont bénéficient, en vertu du droit national, les Églises et les associations ou communautés religieuses dans les États membres.
  • 51-2 : L’Union respecte également le statut des organisations philosophiques et non confessionnelles.
  • 51-3 : Reconnaissant leur identité et leur contribution spécifique, l’Union maintient un dialogue ouvert, transparent et régulier, avec ces Églises et organisations.

Beaucoup en France se sont élevés contre l’alinéa 3, estimant qu’il accordait aux Églises des privilèges incompatibles avec une constitution laïque. Cet alinéa faisait de toute façon double emploi avec l’article 46(-2) : « Les institutions de l’Union entretiennent un dialogue ouvert, transparent et régulier avec les associations représentatives et la société civile. »

En revanche, d’autres ont regretté qu’il ne soit pas fait référence, non pas à la religion, mais à la culture chrétienne comme socle commun des peuples européens. Mais, il s’agissait d’une référence implicite aux fondements judéo-chrétiens d’une partie seulement de nos systèmes moraux, juridiques et politiques, qui impliquait aussi, de facto, une prise de position sur l’entrée des Balkans et de la Turquie, pays laïque de tradition musulmane. (sur ce sujet, cf. J-P. Willaime, Europe et religion, les enjeux du XXIe siècle, Fayard, 2004.)

Le Conseil de l'Europe exhorte quant à lui ses États membres à refuser le relativisme culturel et rappelle la primauté de la séparation des Églises et de l’État et des droits de l’homme. Il les exhorte notamment à veiller à ce que la liberté de religion ne soit pas acceptée comme un prétexte à la justification des violations des droits des femmes et condamne toute coutume ou politique fondée sur ou attribuée à la religion qui irait à son encontre, citant les mariages forcés, les mutilations génitales, les oppositions au divorce ou à l’avortement, l’imposition de code vestimentaire aux mineures (Résolution 1464 (2005) - Femmes et religion en Europe).

Notes et références [modifier]

  1. Michaël Waltzer, Essai sur la tolérance, Presse de l’Université de Yale, 1997.
  2. la Loi ne définit pas clairement ce qui est ostentatoire ou non, ni même ce qui est ou non un signe religieux, mais cette interdiction récente, conçu pour endigué un mouvement de prosélytisme traditionaliste musulman, semble avoir atteint son but
  3. Nicole Bacharan, Faut-il avoir peur de l’Amérique ? , Paris, éditions du Seuil, 2005, ISBN 2020799502, p.96
  4. Guy Haarscher, La laïcité, Paris, PUF, que sais-je ? 3e édition, 2004, ISBN 2130539157, p.102
  5. ab Nicole Bacharan, Faut-il avoir peur de l’Amérique ? , Paris, éditions du Seuil, 2005, ISBN 2020799502, p.99
  6. Nicole Bacharan, Faut-il avoir peur de l’Amérique ? , Paris, éditions du Seuil, 2005, ISBN 2020799502, p.99-100
  7. Nicole Bacharan, Faut-il avoir peur de l’Amérique ? , Paris, éditions du Seuil, 2005, ISBN 2020799502, p.87
  8. Nicole Bacharan, Faut-il avoir peur de l’Amérique ? , Paris, éditions du Seuil, 2005, ISBN 2020799502, p.100
  9. (en) Une étude de Penny Edgell (sociologue) [1]. Référence : Atheists as ‘Other’: Moral Boundaries and Cultural Membership in American Society, Penny Edgell, en collaboration avec Joseph Gerteis et Douglas Hartmann. 2006. in American Sociological Review #71 (avril 2006)
  10. Fabrice Nodé-Langlois, « L’Église s’invite dans les écoles russes », dans Le Figaro du 02/09/2006, [lire en ligne]

Bibliographie [modifier]

Ouvrages
  • Jean Baubérot :
    • Vers un nouveau pacte laïque, Paris, Le Seuil, 1990.
    • Religions et laïcité en Europe (direction), Paris, Éditions Syros, 1994.
    • Histoire de la laïcité en France, PUF, collection Que sais-je ?, 2003.
    • Laïcité 1905-2005, entre passion et raison, Le Seuil, 2004.
    • Les Laïcités dans le monde, PUF, collection Que sais-je ?, 2007.
  • Gérard Delfau, Marc Halpern (dir.), La laïcité : ciment de la République, valeur universelle, actes du colloque du 18 décembre 2003 au Sénat à Paris, Paris, Éditions maçonniques de France, 2004 (ISBN 2-84721-051-2).
  • Gérard Delfau, Du principe de laïcité : un combat pour la République, Paris, les Éditions de Paris, 2005 (ISBN 2-84621-072-1)
  • Jean-Michel Ducomte :
    • Regards sur la laïcité, Edimaf, 2000.
    • La laïcité, Les Essentiels Milan, 2001.
    • La loi de 1905 : quand l’État se séparait des Églises, Les Essentiels Milan, 2005.
  • Jaid Javad, Être croyant dans une société laïque (Thèse sous la direction de Michel Maffesoli), Université Paris V René Descartes, 2005.
  • Francis Messner, Pierre-Henri Prélot, Jean-Marie Woehrling (dir.), Traité de droit français des religions, Paris, Litec, 2003 (ISBN 2-7111-3514-4).
  • Henri Pena-Ruiz, Histoire de la laïcité : genèse d’un idéal, Découvertes Gallimard, 2005, (ISBN 2-07-030038-2).
  • Henri Pena-Ruiz, La laïcité, GF Flammarion (ISBN 2-08-073067-3).
  • Odon Vallet, Petit lexique des idées fausses sur les religions, Albin Michel, 2002 (ISBN 2226130934).
Rapports et articles
  • Rapport à Monsieur le Président de la République par la Commission de réflexion sur l’application du principe de laïcité dans la République, Paris 2003.
  • Pierre Bosset, « Le droit et la régulation de la diversité religieuse en France et au Québec : une même problématique, deux approches », in Bulletin d’histoire politique, vol. 13, no  3, printemps 2005, p. 79-95.
  • José Woehrling, « L’obligation d’accommodement raisonnable et l’adaptation de la société canadienne à la diversité religieuse », in Revue de droit de McGill, vol. 43, 1998, p. 321 et alii.

Voir aussi [modifier]

Articles connexes [modifier]

Liens externes [modifier]
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3 août 2008 7 03 /08 /août /2008 07:30



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Devise de l’État français sur le tympan d’une église.
Devise de l’État français sur le tympan d’une église.



Étymologie [modifier]

Le mot « laïc » est issu du latin laicus, de même sens, lui-même issu du grec laikos, qui signifie « qui appartient au peuple » par opposition aux organisations religieuses.

Le mot fut repris par la langue religieuse, pour différencier les Lévites, voués au service du temple, du reste du peuple Juif. Le terme laïc fut ainsi également utilisé au sein de la religion catholique pour désigner toute personne qui n’est ni clerc, ni religieux (ce qui ne l’empêche pas de se voir confier certaines responsabilités au sein de l’Église, ni d’être croyant).

Origine du concept [modifier]

Le concept de laïcité, en tant que séparation du pouvoir religieux et du pouvoir séculier est ancien ; on pouvait déjà le voir dans l’antiquité gréco-romaine. De même, au Ve siècle, le pape Gélase Ier avait énoncé la doctrine des deux glaives visant à séparer le pouvoir temporel et l’autorité spirituelle au sein de l’Église.

Le concept moderne de laïcité, lui, émerge lorsque les États décident de tolérer d’autres religions que leur(s) religion(s) d’État. Mais la liberté de culte change de nature : tous les cultes y sont égaux, et subordonnés aux règles de l’État. Si une règle religieuse entre en contradiction avec une règle de l’État, les adeptes de cette religion se trouveront persécutés. La laïcité est donc parfaitement compatible avec une liberté de culte restreinte (indépendamment de tout jugement sur la légitimité d’une telle restriction, qui frapperait par exemple un culte pratiquant les sacrifices humains…)

Les mots de la famille laïcité recouvrent donc deux acceptions :

  • les termes apparus au XIIe siècle et XIIIe siècles (lai, laïc) et ayant pour origine le mot grec laikos (du grec laos, peuple) concernent des classifications au sein de l’Église catholique. Ils signifient « Qui n’appartient pas au clergé ni à un ordre religieux ».
  • les termes apparus au XIXe siècle (laïque, laïcité) sont dérivés du mot laïc et ne désignent plus une réalité propre à l’Église catholique mais un principe de séparation du pouvoir politico-administratif et du pouvoir religieux. Ils signifient « Qui est indépendant vis-à-vis du clergé et de l’Église, et plus généralement de toute confession religieuse. »

Les trois conceptions principales[citation nécessaire] de la laïcité [modifier]

On oppose aujourd’hui trois conceptions de la laïcité.

La conception française [modifier]

Principe [modifier]

La conception française est, dans son principe, la plus radicale des conceptions de la laïcité (comparativement), quoiqu’elle ne soit pas totale. La justification de ce principe est que, pour que l’État respecte toutes les croyances de manière égale, il ne devrait en reconnaître aucune. Selon ce principe, la croyance religieuse relève de l’intimité de l’individu. De ce fait, l’État n’intervient pas dans la religion du citoyen, pas plus que la religion n’intervient dans le fonctionnement de l’État. La laïcité à la française pose comme fondement la neutralité religieuse de l’État. L’État n’intervient pas dans le fonctionnement de la religion, sauf si la religion est persécutée (article 1 de la loi de 1905 : "l’État garantit l’exercice des cultes.").

Ce principe a été énoncé essentiellement en deux temps :

  • d’une part, sous la Révolution française, notamment dans la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 (qui fait cependant référence à un Être Suprême, voire supra) et qui est reprise par le préambule de la Constitution de 1958, dont l’article Ier rappelle que : La France est une République laïque ;
  • et d’autre part, par la loi du 9 décembre 1905 relative à la séparation des Églises et de l’État, qui introduit les principes de non-ingérence et de séparation avec les institutions religieuses ; les institutions religieuses ne peuvent avoir d’influence sur l’État et l’État ne peut avoir d’influence sur les Églises ou leurs croyants sauf en tant que citoyen : la séparation est donc réciproque (contrairement à la conception turque, voir infra).

La conception française de laïcité, bien que dans son principe la plus radicale, a été extrêmement marquée dans son application pratique par le fait qu’il s’agit d’un long et périlleux combat anticlérical, consistant non pas à séparer le pouvoir politique du fait religieux en tant que tel, mais à réduire l’influence de l’Église Catholique et des militants politiques chrétiens.

Les dispositions de la loi, dont il est question ici, ont donc fait l’objet d’une négociation entre l’Église Catholique et le législateur[réf. nécessaire]. Il fallait pour l’Église protéger ses privilèges, son patrimoine et ses réseaux et pour l’État composer avec le fait que bon nombre des parlementaires et hommes politiques étaient issus des milieux catholiques pratiquants. Les autres grandes religions monothéistes n’ont pas figuré à la table des négociations et leur influence était d'ailleurs marginale, d’où le déséquilibre de traitement qui existe jusqu’à nos jours entre les diverses religions.

Le principe de laïcité ne s’est appliqué qu’aux citoyens et en France métropolitaine. Dans les colonies et même en Algérie (départementalisée), la population d'origine indigène n'avait pas la pleine citoyenneté et le droit qui s'appliquait faisait une large place aux coutumes locales, y compris en matière de place des cultes, des structures religieuses et de leurs ministres. De cette situation proviennent, d’ailleurs, les problèmes d’intégration en France à partir des années 1960, lorsque les immigrés de ces colonies, qui pouvaient jusqu’alors publiquement exercer leur religion, sont arrivés en France où il était d’usage tacite de se confondre dans la population[1].

Énoncé en 1905, le principe de laïcité ne s'applique pas non plus en Alsace-Lorraine (où le régime du concordat prévaut).

Aujourd’hui, au niveau de l’Europe, les tentatives d’inclusion de la notion de valeurs chrétiennes dans la Constitution européenne tendent à amorcer un mouvement qui trahit toujours cette même lutte d’influence[réf. nécessaire].

Applications concrètes du principe [modifier]

La première et plus importante traduction concrète de ce principe en France concerne l’état civil, auparavant tenu par le curé de la paroisse qui enregistrait la naissance, le baptême, le mariage et la mort des personnes. Depuis 1792, il est désormais tenu par l’officier d’état civil dans la commune (le maire) et tous les actes doivent être enregistrés devant lui (à l’exception du baptême qui n’est pas un acte enregistré).

Les cérémonies religieuses (mariage religieux, baptême, enterrement…) n’ont plus de valeur légale et n’ont qu’un caractère optionnel. Elles sont même interdites avant l'équivalent civil, s'il existe  : par exemple, un mariage religieux ne pourra être effectué (si les participants le souhaitent) que postérieurement à un mariage civil. En dépit du principe affiché, l'état intervient donc dans le culte.

Par principe, la laïcité est un concept étroitement lié à celui de la liberté d’expression et d’opinion. Il est permis à chacun de pratiquer la religion de son choix (ou de n’en pas pratiquer du tout), tant que cette pratique ne va pas à l’encontre des droits d’autrui.

Mais cette liberté est limitée dans certains cas. C’est le cas notamment des fonctionnaires en service qui n’ont pas le droit de porter de signe religieux. Là encore, il ne s'agit pas spécifiquement d'une application du principe de laïcité, le même interdit existant pour d'autres comportements (militantisme politique, etc.)

L’État ne doit ni poser des questions (dans le cadre d'un recensement), ni distinguer entre les personnes sur la base de critères religieux. Ce n'est toutefois pas une application du principe de laïcité, le même interdit existe pour d'autres catégorisations sensibles (origine ethnique, couleur de peau, appartenance politique ou syndicale, etc.). Au niveau collectif, le fait qu'une organisation soit ou non affiliée à une religion ne peut pas non plus entrer en considération : seules les activités cultuelles sont exclues, mais un club sportif dépendant d'une église peut obtenir des subventions aussi bien qu'un club laïc, dans la mesure où il est aussi ouvert aux laïcs. De même, les écoles confessionnelles peuvent participer au "service publique de l'éducation" (l'état en paye alors les professeurs et les collectivités territoriales peuvent contribuer à leur bonne marche), ce qui implique notamment qu'elles respectent les programmes officiels, et qu'elle doivent accueillir (service public oblige) tous les élèves qui le souhaitent indépendamment de leur religion et sans prosélytisme dans le cadre des cours. 90 % des écoles privées en France sont catholiques.

Icône de détail Article détaillé : Enseignement privé en France.

Dans le système éducatif français, la formation religieuse (dans le sens « enseignement de la foi ») ne fait pas partie du cursus des élèves ; néanmoins, une demi-journée par semaine est libre justement pour que cet enseignement puisse être assuré (le mercredi), et d'autre part les établissements peuvent disposer d'aumôneries et de groupes de pratiquants actifs, même dans le cadre d'un établissement public, et a fortiori dans les établissement privés : l'exercice du culte est libre même à l'intérieur des établissements publics, à condition de ne pas perturber le fonctionnement ni de se transformer en prosélytisme (impossible d'interrompre la classe pour une prière, d'exiger un menu spécifique à la cantine, ou de squatter la cour de récréation pour une messe, par contre on peut disposer d'une salle libre par ailleurs pour cela). De même, les signes religieux "ostentatoires" sont interdits dans les écoles publiques[2].

Il existe en outre des propositions pour que le fait religieux, un enseignement descriptif des caractéristiques des religions (dogmes, structures, histoire, etc.) soit inscrit au programme, cependant un tel enseignement semble excessivement délicat à mettre en place (en évitant aussi bien l'apologie que la critique choquante) tandis que son utilité ne semble pas suffisante pour réunir assez de suffrages : ces propositions ne se sont pas concrétisées.

Exceptions [modifier]

Pour des raisons historiques, il existe certaines exceptions locales : l'acte de naissance pratique du principe de laïcité est la loi de 1905 qui ne s’appliquait alors pas outre-mer, ni en Alsace-Moselle alors annexés par l'Empire allemand suite à la défaite française de la Guerre franco-allemande de 1870.

  • lors du rattachement de l'Alsace-Moselle au territoire national, après la victoire française de la Première Guerre mondiale, la question s'est posé de l'extension du corpus juridique français à ces régions, qui en avaient été séparé pendant plus de 40 ans. A la demande unanime des députés locaux, elles ont conserver certaines de leurs règles propres, notamment pour les cultes.
Icône de détail Article détaillé : Droit local en Alsace et en Moselle.

Dans ces régions improprement appelées concordataires (le Concordat ne s’applique en principe qu’aux citoyens de confession catholique, les articles organiques régissant les autres cultes), les ministres des cultes sont rémunérés par l’État et réputés personnels de la fonction publique et l’école publique dispense des cours d’instruction religieuse (catholique, luthérienne, réformée ou israélite). Les cultes reconnus sont très encadrés (nomination des évêques par le ministre de l’Intérieur…) ; les actes d’état civil continuent d’être du domaine de l’État. L’Islam n’y est pas un culte reconnu (il n’y avait pas de musulmans en France en 1801), mais on lui applique les mêmes règles (construction de la mosquée de Strasbourg…).

  • À Mayotte (collectivité d’outre-mer), demeure le principe des cultes reconnus. Le préfet nomme un cadi qui applique la charia en matière matrimoniale et familiale. Cette exception est un reliquat du régime colonial.

La conception des États-Unis d’Amérique [modifier]
Icône de détail Article détaillé : Religion aux États-Unis d'Amérique.

Les États-Unis sont une République fortement imprégnée par les valeurs chrétiennes (tradition puritaine pour la Nouvelle-Angleterre, mais aussi baptiste, méthodiste, et catholique). Pourtant, dès l’époque de la Révolution américaine, l’idée de laïcité est un concept incontournable en Amérique, hérité des Lumières.

Ainsi, la Déclaration d'indépendance américaine, rédigée par le déiste Thomas Jefferson en 1776, fait référence à un Dieu créateur qui légitime les droits de l’Homme. Jefferson était farouchement attaché à la séparation des Églises et de l’État, comme en témoigne ses écrits :

« J’ai toujours considéré qu’il s’agissait d’une affaire entre l’homme et son créateur, dans laquelle personne d’autre, et surtout pas le public, n’avait le droit d’intervenir[3]. »

Dans l’une de ses lettres, Jefferson évoque l’impérieuse nécessité d’un « mur de séparation » entre l’État et les Églises[4].

D’autres pères fondateurs des États-Unis se sont prononcés en faveur de la séparation des Églises et de l’État :

  • George Washington :

    «  Tous possèdent également la liberté de conscience et les protections de la citoyenneté. Le gouvernement des États-Unis n’apporte aucun soutien au sectarisme, ni aucune assistance à la persécution, et requiert seulement que tous ceux vivant sous sa protection se conduisent en bons citoyens […] Les croyances religieuses d’un homme ne le priveront pas de la protection des lois, ni du droit d’obtenir et d’exercer les plus hautes fonctions publiques existantes aux États-Unis[5]. »

  • James Madison :

    «  Le gouvernement n’a pas l’ombre d’un droit de se mêler de religion. Sa plus petite interférence serait une usurpation flagrante[5]. »

  • John Adams :

    « Le gouvernement des États-Unis n’est en aucune manière fondé sur la religion chrétienne ; il n’a aucune inimitié envers la loi, la religion ou la tranquillité des musulmans[6]. »

  • Thomas Paine :
  • « De toutes les tyrannies qui frappent l’humanité, la pire est la tyrannie en matière de religion[7]. »

 

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3 août 2008 7 03 /08 /août /2008 02:11
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sur mon blog préféré, d'Unité, de communion, de fraternité :

http://le-jardin.over-blog.com


A noter :

A Marseille,

il existe une association,

Marseille Espérance,

qui réunit, en dialogue et en fraternité, les trois grandes religions monothéistes.

Exemple à suivre ! Et à reproduire...
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Présentation

  • : Eva pour la communion des civilisations
  • : Eva est une femme de paix, de consensus, s'opposant au "choc de civilisations", prônant la tolérance, le dialogue et même la communion de civilisations. Elle veut être un pont fraternel entre les différentes religions monothéistes. Elle dénonce les fondamentalismes, les intégrismes, les communautarismes sectaires et fanatiques, repliés sur eux, intolérants, va-t-en-guerre, dominateurs, inquisiteurs, haineux, racistes, eugénistes, impérialistes.
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