Eva est une femme de paix, de consensus, s'opposant au "choc de civilisations", prônant la tolérance, le dialogue et même la communion de civilisations. Elle veut être un pont fraternel entre les différentes religions monothéistes. Elle dénonce les fondamentalismes, les intégrismes, les communautarismes sectaires et fanatiques, repliés sur eux, intolérants, va-t-en-guerre, dominateurs, inquisiteurs, haineux, racistes, eugénistes, impérialistes.
Roger Garaudy
Il a écrit une cinquantaine d'ouvrages,
dont :
Biographie [modifier]
Protestant dans sa jeunesse, tandis que son père était athée et sa grand-mère maternelle fervente catholique, Roger Garaudy se revendique volontiers comme polémique et hérétique. Alors qu'il suit des études universitaires, il devient membre du Parti communiste français en 1933. Il est reçu cinquième à l'agrégation de philosophie en 1936. Mobilisé en 1939, il est prisonnier de 1940 à 1942 dans les camps vichystes d'Afrique du Nord (camp de Djelfa, Algérie). Devenu membre du Comité central du Parti (1945), il est élu député communiste du Tarn (1945-1951), puis de la Seine (1956-1958), et sénateur de Paris (1959-1962). C'est à l'époque de sa députation qu'il rencontre et se lie d'amitié avec l'abbé Pierre, également député au sortir de la guerre.
Directeur du Centre d'études marxistes, il en fut pendant des années le philosophe officiel du Parti, auteur notamment d'une thèse sur La Liberté à l'université de Moscou, sous Staline avant d'en être exclu en juin 1970, époque où il était en dissidence marxiste, proche des idées de Mai 68. Il devient alors catholique avant de se convertir en 1982 à l'islam.
Il est l'auteur d'une cinquantaine de livres, traitant particulièrement de l'histoire et des grandes figures du communisme et de la religion.
Titulaire d'un doctorat de philosophie avec une thèse sur la Théorie matérialiste de la connaissance (Sorbonne, 1953), il enseigna à l'université de Clermont-Ferrand, où il s'attira les foudres de Michel Foucault, qui le poursuivait de ses sarcasmes et le poussa à la démission, comme le raconte Didier Eribon dans la biographie de Foucault.
Roger Garaudy a créé sa propre fondation en Espagne à Cordoue : fondation Roger-Garaudy. Elle est abritée dans la Tour de la Calahorra. À l'intérieur, on découvre plusieurs personnages qui retracent l'histoire de l'Islam à Cordoue à la fin du Moyen Âge.
Alors qu'on prétend qu'il vit dans un pays arabe ou en Espagne, Roger Garaudy a déclaré vivre en banlieue parisienne lors de l'émission Second regard, diffusée le 28 janvier 2007 sur Radio-Canada, qui l'interrogeait sur l'amitié qui le liait à l'Abbé Pierre.
En 2002, il reçoit le prix Kadhafi des droits de l'Homme de la Libye.
Roger Garaudy est l’auteur d’un ouvrage intitulé Les mythes fondateurs de la politique israélienne, qui fut publié en 1995 par les éditions La Vieille Taupe qui ne le servit qu'à ses propres abonnés, puis réédité en 1996. Cet ouvrage, se compose de trois chapitres principaux : « Les mythes théologiques », « les Mythes du XXe siècle » et « l'utilisation politique du mythe ».
Il soutient la thèse négationniste d'un complot sioniste, qui aurait inventé la Shoah pour justifier l'expansionnisme israélien, nie donc le génocide commis par les nazis contre les Juifs, et rejette les thèses que les historiens ont admis depuis des décennies. Il adopte ainsi les thèses fondamentales du négationnisme : Hitler n'aurait pas donné l'ordre de l'extermination ; le mot extermination serait une fausse traduction et désigne en fait l'expulsion des Juifs ; les juifs furent décimés par le typhus et les crématoires servaient à brûler les cadavres des victimes de la maladie ; il n'y aurait pas de témoins fiables ; les crimes des Alliés seraient pires que ceux des nazis ; les chambres à gaz n'existeraient pas ; des tortures auraient été infligées aux prisonniers nazis pour leur faire avouer le génocide ; théorie du complot juif, absence prétendue de réfutation des thèses du négationnisme, impossibilités matérielles liés au Zyklon B et au fonctionnement des crématoires. L'antisionisme radical de Roger Garaudy l'avait conduit, dès 1982, à placer sur le même plan sionisme et nazisme.
L'« affaire Garaudy » est d'abord révélée par Le Canard enchaîné en janvier 1996, suivi par quelques quotidiens nationaux, entraînant contre lui, le dépôt de plusieurs plaintes avec constitution de partie civile pour contestation de crime contre l'humanité, diffamation publique raciale et provocation à la haine raciale par des associations de résistants, de déportés et des organisations de défense des droits de l’homme. Puis, le scandale est médiatisé en avril 1996, lorsque Roger Garaudy et son avocat Jacques Vergès, annoncent le soutien de l'abbé Pierre, qui est exclu de la Licra et est contraint de s'éloigner de la vie médiatique. Converti à l’islam depuis le début des années 1980, Roger Garaudy avait aussi reçu pendant le procès le soutien d’intellectuels de pays arabes et musulmans.
suite à
http://fr.wikipedia.org/wiki/Roger_Garaudy
Mon opinion : Le négationnisme est intolérable.
La Shoah des Juifs est un fait historique indiscutable, et intolérable.
Reste que Garaudy a le droit d'exprimer ses opinions, cela fait avancer le débat, tout débat étant légitime en tant que tel, et on n'a pas le droit de condamner, à cause de ce négationnisme non défendable, Garaudy tout entier, car il a écrit une oeuvre immense, ses engagements humanistes, notamment pour le dialogue des civilisations, sont avérés et remarquables. Pour ma part, j'aime ces mots (titres de livres écrits par lui) :
Un homme, une oeuvre, assurément à découvir, en formulant les réserves qui s'imposent.
Eva, humaniste pour le dialogue des civilisations et résistante à l'intolérable