Eva est une femme de paix, de consensus, s'opposant au "choc de civilisations", prônant la tolérance, le dialogue et même la communion de civilisations. Elle veut être un pont fraternel entre les différentes religions monothéistes. Elle dénonce les fondamentalismes, les intégrismes, les communautarismes sectaires et fanatiques, repliés sur eux, intolérants, va-t-en-guerre, dominateurs, inquisiteurs, haineux, racistes, eugénistes, impérialistes.
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« In principiis unitas, in dubiis libertas, in omnibus caritas. » (Saint Augustin)
L’œcuménisme est un mouvement tendant successivement et selon les périodes de l'histoire :
Ce mouvement entend répondre à la prière que l'Évangile selon Jean (Jn 17:21) attribue au Christ :
« Que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et comme je suis en toi, afin qu'eux aussi soient un en nous, pour que le monde croie que tu m'as envoyé... »[2] »
« L’unité visible de l’Église constitue l’objectif central du mouvement œcuménique » d'après le Conseil œcuménique des Églises, ce qui implique des relations et dialogues entre les diverses Églises[3]. Le mouvement œcuménique préconise le travail en commun des Églises qui le souhaitent, dans le respect mutuel des diverses institutions.
L’œcuménisme, dans son sens actuel, ne préconise pas l'union de tous les chrétiens en une seule institution ecclésiale ; il ne vise donc pas nécessairement la réunion de toutes les Églises chrétiennes. L'unité visible à rechercher fait l'objet de débats, notamment quant aux perspectives de l'Église catholique romaine sur le sujet. La papauté, telle qu'elle s'exerce aujourd'hui, constitue en particulier un obstacle[4].
Le terme est issu du grec oikomono gê, qui signifie « terre habitée », d'un point de vue didactique, il veut dire : « universel ». Ce terme a donc été utilisé pour désigner un mouvement qui concerne uniquement les chrétiens dans un premier temps, mouvement qu'il ne faut pas confondre avec le dialogue inter-religieux[5].
Par ailleurs, l'adjectif œcuménique est utilisé par l'Église catholique romaine et l'Église orthodoxe pour désigner un concile auquel tous les évêques et tous les patriarches sont convoqués.
Le fondateur de l'œcuménisme moderne est le luthérien Lars Olof Jonathan Söderblom, archevêque d'Uppsala (Suède); il reçut le prix Nobel de la paix en 1929 pour cette activité.