Eva est une femme de paix, de consensus, s'opposant au "choc de civilisations", prônant la tolérance, le dialogue et même la communion de civilisations. Elle veut être un pont fraternel entre les différentes religions monothéistes. Elle dénonce les fondamentalismes, les intégrismes, les communautarismes sectaires et fanatiques, repliés sur eux, intolérants, va-t-en-guerre, dominateurs, inquisiteurs, haineux, racistes, eugénistes, impérialistes.
Ce qu'en disent Jésus et Mahomet
Pouvoir et violence
Un combat biaisé !
A ma droite, un guide spirituel ultrapacifique (« Aimez-vous les uns les autres ») au point de tendre « l'autre joue » (Mt 5, 38-45) et de se laisser crucifier à 33 ans pour le salut du monde.
A ma gauche, un prophète qui se présente demblée comme chef dEtat et chef de guerre.
Le premier, en proclamant le fameux « rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu » (Mt 22, 21), a clairement renoncé à la tentation du politique et na de prétention que la gouvernance des coeurs.
Le second, administrateur dune cité (Médine) et tacticien rompu aux pratiques alors courantes de la razzia et de la ruse bédouine, est un guide spirituel dun tout autre genre. Pour le Prophète, à lheure de la fondation de lislam, la guerre (qitâl) est un mal nécessaire : « Le combat vous est prescrit alors que vous lavez en aversion »
(II, 216).
De quoi alimenter la problématique de la « guerre sainte » (djihad, dont la version introspective le « grand djihad » aura moins de publicité).
Pourtant le Coran ordonne de s'en tenir à une attitude défensive : « Combattez sur le chemin de Dieu ceux qui vous combattent et n'agressez point. Dieu n'aime pas les agresseurs » (sourate V).
Il est tout aussi impératif de « risquer la paix », pour peu que les ennemis y semblent disposés : « S'ils virent de l'aile vers la paix, force à toi de virer de l'aile vers la paix. Et s'ils rusent pour te tromper, dis seulement : Dieu me suffit, Il est le meilleur des refuges.
Incompris le Prophète ?
Marie Lemonnier
Le Nouvel Observateur
http://hebdo.nouvelobs.com/hebdo/parution/p2195/dossier/a325805-pouvoir_et_violence.html
L'opinion d'Eva :
Jésus a aussi fait des "saintes colères", par ex devant les marchands du Temple. Sainte violence, en quelque sorte !
Par ailleurs, tendre l'autre joue n'est pas être passif. C'est désarmer l'autre, en lui expliquant le sens de la réponse.
Cela, c'est dans le Nouveau Testament.
Dans l'Ancien, il y a partout des guerres terribles. Offensives !
Islam : Quand j'ai lu le Coran, j'ai eu une impression de paix, de poésie.
A mon sens, Mme Lemonnier n'explique pas suffisamment : Le djihad musulman, c'est d'abord la guerre contre soi, contre ses "mauvais penchants", un effort, donc.
La guerre est défensive, dans l'Islam.
Ceci n'engage que moi. C'est mon interprétation,
Eva