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Maati Byat (en blanc, à droite), vit dans le foyer Adoma de Rassuen. Ancien combattant dans l'artillerie, il discute souvent de la guerre avec les autres résidents.
Photo S.D.
Photo S.D.
Les anciens combattants
de l'armée d'Afrique
s'unissent
Elève-toi les a aidés à créer leur association, constituée ce soir
Maati Byat (en blanc, à droite), vit dans le foyer Adoma de Rassuen. Ancien combattant dans l'artillerie, il discute souvent de la guerre avec les autres résidents.
C'est un projet que l'association Elève-toi (lire ci-dessous) avait en tête depuis deux ans et qui va se concrétiser ce soir, au cours d'un repas. L'association des anciens combattants de l'armée d'Afrique devrait en effet se constituer, définir son nom, son objet et élire son conseil d'administration. Frédéric Vigouroux, maire de Miramas et conseiller général, devrait en être le parrain d'honneur. "L'idée, c'est que les anciens combattants de l'armée d'Afrique puissent avoir une reconnaissance sur la ville, qu'ils participent en tant que tels aux cérémonies commémoratives", explique Salim Djerrari, membre de l'association Élève-toi. "D'un point de vue historique, reprend-il, on a séparé ces anciens combattants des associations de la République, or pendant un temps, l'armée française comptait des tirailleurs sénégalais, tunisiens, etc. comme l'a montré le film Indigènes." Trente anciens combattants de l'armée d'Afrique vivent à Istres, 25 à Miramas et 30 à Port-de-Bouc. "Ils sont pour la plupart dans des foyers Adoma, poursuit Salim Djerrari. Ils vivent dans des conditions de précarité extrême, ils sont séparés de leur famille, touchent une maigre pension. Ils attendent la mort..." Depuis plusieurs mois, l'association Élève-toi travaille avec ces anciens combattants sur la mémoire, en recueillant leurs témoignages. "Nous allons aussi les filmer et pourquoi pas écrire un livre avec eux", poursuit Salim Djerrari. Maati Byat, un Marocain de 85 ans, a combattu pendant quatre ans avec l'armée française, lors de la deuxième guerre mondiale. Résident du foyer Adoma de Rassuen, il se remémore souvent cette période avec d'autres anciens combattants. "J'étais dans l'artillerie,raconte-t-il, j'ai combattu en Allemagne, en Alsace, en Italie, en Corse même!" Maati sera présent ce soir au repas des anciens, et devrait intégrer l'association. "Cela permettra de raconter ce qui s'est passé."
Elève-toi les a aidés à créer leur association, constituée ce soir
Maati Byat (en blanc, à droite), vit dans le foyer Adoma de Rassuen. Ancien combattant dans l'artillerie, il discute souvent de la guerre avec les autres résidents.
C'est un projet que l'association Elève-toi (lire ci-dessous) avait en tête depuis deux ans et qui va se concrétiser ce soir, au cours d'un repas. L'association des anciens combattants de l'armée d'Afrique devrait en effet se constituer, définir son nom, son objet et élire son conseil d'administration. Frédéric Vigouroux, maire de Miramas et conseiller général, devrait en être le parrain d'honneur. "L'idée, c'est que les anciens combattants de l'armée d'Afrique puissent avoir une reconnaissance sur la ville, qu'ils participent en tant que tels aux cérémonies commémoratives", explique Salim Djerrari, membre de l'association Élève-toi. "D'un point de vue historique, reprend-il, on a séparé ces anciens combattants des associations de la République, or pendant un temps, l'armée française comptait des tirailleurs sénégalais, tunisiens, etc. comme l'a montré le film Indigènes." Trente anciens combattants de l'armée d'Afrique vivent à Istres, 25 à Miramas et 30 à Port-de-Bouc. "Ils sont pour la plupart dans des foyers Adoma, poursuit Salim Djerrari. Ils vivent dans des conditions de précarité extrême, ils sont séparés de leur famille, touchent une maigre pension. Ils attendent la mort..." Depuis plusieurs mois, l'association Élève-toi travaille avec ces anciens combattants sur la mémoire, en recueillant leurs témoignages. "Nous allons aussi les filmer et pourquoi pas écrire un livre avec eux", poursuit Salim Djerrari. Maati Byat, un Marocain de 85 ans, a combattu pendant quatre ans avec l'armée française, lors de la deuxième guerre mondiale. Résident du foyer Adoma de Rassuen, il se remémore souvent cette période avec d'autres anciens combattants. "J'étais dans l'artillerie,raconte-t-il, j'ai combattu en Allemagne, en Alsace, en Italie, en Corse même!" Maati sera présent ce soir au repas des anciens, et devrait intégrer l'association. "Cela permettra de raconter ce qui s'est passé."