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9 mai 2014 5 09 /05 /mai /2014 00:02

 

 

Femmes de tous les pays, unissons-nous pour un monde meilleur !

 

 
Samedi 26 juillet 2008

 

 

Un Appel que j'ai lancé en 2008

sur mon blog d'auteur Chantal Dupille,

mais tellement d'actualité !

Chantal Dupille lance un appel aux femmes

 


Pas de choc de civilisations !

Je lance un Appel solennel
à toutes les femmes !

Mes chères soeurs,
de tous pays,
de toutes cultures,
de toutes religions,
de toutes sensibilités politiques,
engageons-nous dès maintenant
pour la paix et pour la vie,
alors que le monde menace d'exploser
en luttes fratricides
bloc contre bloc,
occident contre orient,
occident prédateur contre les peuples,
race blanche dominatrice
contre les autres,
nantis contre pauvres,
oligarchie financière
contre Etats souverains,
gouvernants contre gouvernés...

alors qu'on nous dresse les uns
contre les autres,
sous prétexte d'un "choc de civilisations"
en réalité à des fins de puissance,
de domination,
de contrôle des ressources
et des zones stratégiques,
pour le seul profit d'une caste arrogante
militaro-financière,
qui ne se soucie pas de nos vies,



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ne soyons pas dupes !
l'autre, de race ou de culture différente,
n'est pas notre ennemi,
l'Arabe, le Russe, le Chinois
ou le réfugié économique,
ne sont pas nos adversaires,

nos ennemis véritables,
ce sont ceux qui nous poussent
les uns contre les autres,
artificiellement,
en se servant de nos vies,
voire en les sacrifiant
dans des guerres qui ne profitent
qu'aux industriels de la mort,
armement, chimie, banques,
pétrole, reconstruction...


hier nos maris, nos fils, nos frères
sont morts pour le Charbon et l'Acier,
aujourd'hui on veut nous transformer
en chair à canon,
pour satisfaire la voracité insatiable
des vampires du pétrole ou de la Bourse



femmes, mes amies,
ne soyons pas dupes,
nous sommes tous frères et soeurs,
au Juif nous devons la première
religion monothéiste,
auréolée de ses prophètes,
au Chrétien nous devons
l'amour évangélique
qui transcende la Loi,
au Musulman nous devons
la poésie des mots, des images,
chacun apportant sa pierre
à l'édifice commun

un édifice qui pourrait être
une harmonieuse tour de Babel,
et non d'orgueilleuses tours
qu'on dresse en Amérique,
et puis qu'on fait exploser
dans un silence médiatique
assourdissant,
pour ôter nos dernières libertés,
pour nous soumettre encore un peu plus
à l'oligarchie de psychopathes
à la tête des Etats
qui n'ont ni foi, en dépit de leurs paroles,
ni loi...

 

 

 

L'effroyable imposture 2                                                                                                                                     


mes soeurs, engageons-nous
contre la Pensée Unique
qui prétend que désormais,
notre horizon se limite au Veau d'Or,
à la Finance, à la haute Finance,
au libéralisme mondialisé,
et tant pis pour les traditions,
tant pis pour les solidarites ancestrales,
en Afrique ou ailleurs,
tant pis pour nos protections sociales,
tant pis pour nos retraites par répartition,
tant pis pour notre système de Santé,
tant pis pour nos services publics,
tant pis pour notre souveraineté,
tant pis pour l' indépendance nationale,




 

 

 

 

 

 

 

 

ils veulent tout faire sauter
pour faire encore plus de profit,
mais nous, mes soeurs
qui donnons la vie,
nous pensons à nos enfants,
nous pensons à nos petits-enfants,
nous pensons aux générations futures,
nous pensons à la civilisation,

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et nous ne voulons pas de
leur barbarie sans âme,
programmée par leurs technocrates,
leurs bureaucrates,
si loin de nos préoccupations,
si loin de nos souhaits,
si loin de nous,
si près d'eux
et de la mafia mondiale
prédatrice,
égoïste,
cupide,
sans scrupules,
carnassière,
criminelle.

 

Retour à l'accueil...

 

 

 

 

 

 

 

Mes soeurs,
à partir du 10 novembre prochain,
tous ceux qui ont participé à la joie
de bâtir un monde nouveau
sur les ruines encore fumantes
de nos vies, en 1944,
tous ceux qui ont particpé
à la mise en place du
Conseil National de la Résistance,
tous ceux-là
ont décidé de se remettre
en mouvement
pour défendre nos acquis,
nos solidarités,
nos valeurs,

en nous demandant de nous unir,
oui, tous ensemble,
le même jour,
pour commencer à défendre
tout ce à quoi nous tenons,
nos enfants,
nos protections sociales,
la civilisation,
l'humain.



Soeurs de France ou d'ailleurs,
de confession juive,
chrétienne,
musulmane,
ou... laïques,
soeurs en humanité,
soeurs citoyennes du même monde,
soeurs enfants du même Créateur,
soeurs universelles,
n'acceptons pas les intolérables
qu'on nous impose
contre nos intérêts
et au profit d'une oligarchie.

Mettons-nous en marche !

Pour que le monde  soit fraternel,

solidaire,

beau.

Tout simplement !

Liberté, égalité, fraternité...

ou plutôt,

fraternité, liberté, égalité !

 

Chantal Dupille (pseudo Eva R-sistons)

 

 

 

 

 

 

Voir aussi

Femmes en guerre contre la guerre ! Appel aux femmes, mes soeurs

http://r-sistons.over-blog.com/article-12537520.html

 

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17 avril 2014 4 17 /04 /avril /2014 05:49

 

 

Publié le 23 déc 2013

Angleterre : une synagogue sauvée par des Musulmans



Bradford Synagogue

 

La communauté juive de la ville de Bradford, dans l’ouest de l’Angleterre, a bien failli en mars dernier voir disparaître sa synagogue vouée à la destruction, mais grâce à la mobilisation de la communauté musulmane locale, le vieil édifice juif est enfin sauvé, rapporte The Guardian.*


Près de 127 000 euros ont été collectés en dix mois par la communauté musulmane locale, composée en grande partie de Pakistanais. Des fonds largement suffisants pour rénover et embellir la vieille synagogue édifiée en 1880.


Au début du XIXe siècle, Bradford comptait une importante communauté juive, des réfugiés juifs d’Europe de l’est rapidement intégrés dans la célèbre industrie du textile de la ville. Plusieurs décennies plus tard, à peine une trentaine de Juifs vivent encore à Bradford. Actuellement, un rabbin effectue un office religieux qu’une seule fois par mois.


Lorsque la synagogue sera restaurée, la communauté musulmane locale s’est également engagée à la protéger. Les responsables juifs et musulmans locaux espèrent que Bradford sera un exemple du “vivre ensemble” à travers toute l’Angleterre.


Faouzi Ahmed – © Le Monde Juif .info

 

© photos : DR

 

http://www.lemondejuif.info/angleterre-une-synagogue-sauvee-par-des-musulmans/

 


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16 mai 2013 4 16 /05 /mai /2013 02:40

 

"Rencontrez un musulman", trois jeunes américains brisent les barrières de la peur

 

 

« Venez à la rencontre d'un musulman », munis de ce panneau, les trois adolescents, qui forment le trio TrueStoryASA, se sont positionnés dans une rue très animée de New York, et ont attendu, fébriles mais pleins d’espoir, les réactions des passants.

 

 
 

Portés par l’enthousiasme et la spontanéité de la jeunesse, l’idéal de paix et de tolérance chevillé à l’âme, trois jeunes New Yorkais de confession musulmane ont fait barrage à la rhétorique de la haine qui empoisonne le débat public depuis l’attentat de Boston, en opposant leur message de fraternité et d’amour.

Adam Saleh, Sheikh Abdullah Akbar et Ghuman, férus d’images et réalisateurs en herbe, ont indéniablement trouvé les mots justes, ceux qui résonnent avec chaleur, et la bonne formule, celle qui invite à dépasser les peurs paralysantes, pour se rapprocher de leurs concitoyens, de 7 à 77 ans, sous l’objectif de leur caméra.

« Venez à la rencontre d'un musulman », munis de ce panneau, les trois adolescents, qui forment le trio TrueStoryASA, se sont positionnés dans une rue très animée de New York, et ont attendu, fébriles mais pleins d’espoir, les réactions des passants.

"C'est ce qui est dans votre cœur qui compte vraiment, et qui révèle quelle personne vous êtes réellement", clament ces trois amis inséparables, qui signent un clip chaleureux et porteur d’espérance, au fur et à mesure que les mains se sont tendues vers eux, que les sourires ont illuminé les visages, et que des photos ont immortalisé leur initiative.

En dépit de l’incident qui a jeté une ombre au tableau à la fin de la vidéo, quand un inconnu, l’inévitable islamophobe de service, a lancé en passant - "J’ai tué des musulmans à l’armée, je n’ai pas besoin de les rencontrer" - le clip a fait le buzz sur Youtube, totalisant plus de 297 000 vues depuis sa diffusion mercredi, et ses auteurs ont été chaudement félicités par le public. Les compliments sincères ont succédé aux marques d’encouragements appelant à rééditer l'expérience, Adam Saleh, Sheikh Abdullah Akbar et Ghuman peuvent se targuer d'avoir réussi à toucher tous les cœurs.

 

http://oumma.com/16597/rencontrez-un-musulman-trois-jeunes-americains-brisent?utm_source=Oumma+Media&utm_campaign=d4eb7fec62-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_8d43878bbe-d4eb7fec62-80895081

 

 

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29 mars 2013 5 29 /03 /mars /2013 18:46
Le courage de Latifa Ibn Ziaten, à l'ombre de l'affaire Merah
 
Un an après l'itinéraire meurtrier du jeune Mohamed Merah, Latifa Ibn Ziaten mère de Imad le premier des militaires tués dans cette dérive, poursuit inlassablement sa mission auprès des populations des quartiers défavorisés. Déjà auteure d'un livre, cette femme dit vouloir rester debout et sillonne la France pour tenter de mobiliser les parents d'enfants en perdition, tentés par l'exaltation suicide d'un Islam radical et dévoyé. Au nom de ce combat erroné, Mohamed Merah avait tué trois soldats et quatre membres de la communauté juive de Toulouse, dont trois enfants. 

Latifa Ibn Ziaten dit d'elle même que c'est le souvenir de son fils qui la maintient debout, et qu'elle n'a pas le droit de renoncer. Musulmane pratiquante, elle est de ces mères passerelles qui tente de renouer les fils cassés de morceaux du monde occidental désocialisés et acculturés pour cause d'abandon social, citoyen, mais aussi parental.

D'autres avant elle ont endossé le costume de militantes du dialogue. En Israël, Nurit Peled, fille du général Peled, un militant pacifiste, et mère de Smadar, tuée à 14 ans lors d'un attentat suicide à Jérusalem en décembre 1997, tisse inlassablement des liens avec les femmes de Gaza, mères de victimes de l'armée israélienne, mais aussi de kamikazes auteurs de tueries en Israël. Et en Argentine, les mères de la place de Mai tournent toujours à Buenos Aires pour obtenir enquête et justice sur la disparition de leurs enfants lors de la dictature, mais aussi pour que ces horreurs ne se reproduisent plus.

Reportage de France TV, avec Latifa Ibn Ziaten en tournée hexagonale

11.02.2013 - Durée : 3'23F Lothaire, D Fossard, M Cario, D Loubère, O Lecointe, M Marini

VIDEO

 

http://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/Terriennes/Videos/Reportages/p-24665-Le-courage-de-Latifa-Ibn-Ziaten-a-l-ombre-de-l-affaire-Merah.htm

 

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FORMIDABLE VIDE0

ENTRETIEN avec Latifa Ibn Ziaten,

je vous le recommande (eva)

 

http://www.lcp.fr/emissions/la-cite-du-livre/vod/145203-la-cite-du-livre-michele-alliot-marie

 

La Cité du livre - Michèle Alliot-Marie

Publiée le 16/03/2013
[Durée] 43mn
[Tags] michèle alliot-marie , émilie aubry , latifa ibn ziaten , daniel carton , aurélie marcireau

 


A propos de cette video

Une émission présentée par Émilie Aubry

+ L’essai de la semaine :

-  "Latifa Ibn Ziaten" auteur de "Mort pour la France", aux éditions Broché.

Résumé : Imad Ibn Ziaten, première victime assassinée par Mohamed Merah. Le 11 mars 2012, après s’être assuré qu’Imad était bien un militaire, Mohamed Merah, avait sèchement abattu l’homme de 30 ans de deux balles. Le « tueur au scooter » avait pris rendez-vous avec lui, en se faisant passer pour un acheteur éventuel de sa moto. Dans ce livre, elle rend hommage à son fils, mort pour la France.


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8 décembre 2011 4 08 /12 /décembre /2011 21:28
Congrès de l'UPR : Asselineau prend position contre le choc des civilisations


En présentant, samedi, son programme pour la présidentielle, François Asselineau a dénoncé le communautarisme, le choc des civilisations et l'hystérie autour du terrorisme.

 

Congrès de l'UPR : Asselineau prend position contre le choc des civilisations

 

François Asselineau, fondateur de l'UPR (1), a annoncé samedi sa candidature à l'élection présidentielle de 2012, au cours d'une conférence (2) de 5h30 (sic) particulièrement riche, qui a "scotché" le public par sa cohérence et son étendue. Des applaudissements nourris encourageaient fréquemment Asselineau. Le théâtre de Nogent-sur-Marne était quasiment plein.

Si le 11-Septembre n'a été évoqué qu'une fois, la guerre contre le terrorisme, en revanche, a fait l'objet d'une vigoureuse démonstration et dénonciation de la part d'Asselineau. Plusieurs diapos étaient consacrées au terrorisme, montrant des chiffres peu connus, à savoir la comparaison des imputations initiales des attentats terroristes en Europe, versus les attributions finales par l'enquête. Ces graphiques montraient de façon éclatante que, si une part relativement importante des attentats sont initialement attribués à l'Islam radical, les enquêtes démentent cette piste la plupart du temps. Les attentats sont et restent essentiellement liés aux mouvements indépendantistes.

Asselineau a dénoncé par ailleurs les guerres en Irak et en Afghanistan, et souhaité que la France quitte l'OTAN. Il demande l'écriture d'un nouveau Livre Blanc de la Défense, l'actuel (de l'ère Sarkozy) se livrant, d'une part, à une désolante confusion entre opérations extérieures et "ennemis intérieurs", et d'autre part, mettant en avant le djihadisme comme menace pesant sur la France. Or, le Livre Blanc n'a pas à mettre en avant tel ou tel ennemi en particulier, et surtout pas l'Islam radical qui, comme l'explique Asselineau, n'est absolument pas prouvé.

Enfin, Asselineau rejette catégoriquement la logique du « choc des civilisations » et promeut, au contraire, l'ouverture culturelle des médias français au reste du monde (films indiens, chinois, etc.), ainsi que la création d'une structure dédiée à la fraternisation des cultures, de type UNESCO mais française.

Voilà quelques éléments concernant la géopolitique et le terrorisme.

La matinée (le congrès occupait toute la journée) était une conférence plus participative, plus centrée sur l'action militante. L'orateur (qui n'était pas Asselineau) s'est félicité qu'après des débuts timides, l'UPR voit désormais ses adhérents se multiplier. Moyenne d'âge : 32 ans.

La prochaine grande tâche sera de réunir les 500 signatures.

Pour ce qui est de l'UPR en général et de son positionnement politique, le mouvement s'inscrit sur les traces historiques du CNR (Conseil National de la Résistance, et profitons-en pour souligner qu'Asselineau est féru d'Histoire) et se revendique avant tout démocratique : un thème qui, de nos jours, trouvera certainement un écho très large ! Asselineau considère en effet que la lutte pour le rétablissement de la démocratie doit réunir toutes les forces, de gauche comme de droite. Le moyen qu'il voit pour rétablir cette démocratie est la sortie de l'Europe (application de l'article 50) et de l'euro. Évidemment, ce point est discutable et certains penseront au contraire qu'il faut se battre pour transformer l'Europe en un espace démocratique, plutôt qu'en sortir au prétexte que ça ne va pas assez vite. Modestement, ici le but n'est pas de trancher, mais de présenter simplement les deux points de vue, Asselineau se plaçant clairement dans le premier.

Haut fonctionnaire, le parcours d'Asselineau se situe à droite, mais son argumentaire est de dire : rétablissons la démocratie et ensuite, nos chemins se sépareront et nous rentrerons dans le fonctionnement normal d'une démocratie (les français choisiront entre gauche et droite). Ainsi procédait le CNR, qui représentait absolument toutes les nuances politiques françaises, d'un bout à l'autre du spectre (gauche, droite, extrêmes, chrétiens, etc.), et à l'exception évidemment des collaborationnistes (pétainistes). Le triple mot d'ordre du CNR était : chasser les allemands ; rétablir la démocratie ; poser les bases d'une société équilibrant capital et services publics de façon à ce que les intérêts privés ne puissent plus générer une crise comme celle de l'Allemagne dans les années 20. L'UPR, qui réunit effectivement des gens de toutes sensibilités (avec, au pifomètre, un équilibre réussi entre gauche et droite), s'inscrit exactement dans cette logique, à ceci près que l'on cherche à chasser l'Europe et non les allemands. Europe, dont Asselineau a souligné qu'elle nous impose une politique, de droite, et il faut souligner : une droite à l'étasunienne, préconisant la libéralisation totale de l'économie, pas une droite "modérée" à la française qui s'accommodait des services publics issus du CNR et tempérait ainsi les appétits privés. (Inutile de dire qu'avec Sarkozy, nous nous éloignons à toute vitesse de cette droite gaulliste modérée…)

Soulignons que cette analyse de l'Europe du Traité de Lisbonne est exactement celle que produisait ATTAC, mouvement de gauche, ATTAC qui, rappelons-le, s'est battu jusqu'au bout pour le "NON" au référendum de 2005. En d'autres termes, l'ultra-droite a pris tout le monde de court en inscrivant son programme directement dans la constitution, faisant l'unité de la gauche et de la droite modérée contre elle… Le Traité de Lisbonne est en effet à la fois ultra-libéral ET un déni de démocratie puisque cette orientation politique est gravée dans le marbre.

C'est pourquoi la logique, pertinente, d'Asselineau consiste à dire que, devant la gravité des enjeux, il est impératif de mettre de côté nos divisions et nos « folklores » (de gauche, de droite, etc.), si l'on veut atteindre l'objectif de rétablir la démocratie. Pour cette raison, l'UPR ne prend pas position sur un certain nombre de sujets « clivants » : le nucléaire, etc. Une fois la démocratie rétablie, ces sujets rentreront dans le cadre normal du débat démocratique.

Ajoutons, pour dissiper d'éventuels malentendus, qu'Asselineau est à couteaux tirés avec le Front National. Si le discours d'Asselineau repose indiscutablement sur un amour de la France, il se démarque du FN en refusant tout communautarisme et en promouvant, au contraire, une ouverture culturelle maximale. Asselineau juge sévèrement le FN, qu'il considère comme un épouvantail (3) "utile" pour que rien ne change.

Autant dire que l'initiative d'Asselineau semble éminemment sympathique. L'homme a manifestement une très grosse puissance d'analyse et une honnêteté rare. Nous aurions toutefois aimé lui poser la question : que penserait-il d'une Europe qui intégrerait le programme du CNR ?

Yves Ducourneau, le 07/12/2011

PS : Étonnant engouement (4) d'un sympathisant de Riposte Laïque pour Asselineau, sachant que la division entre les français selon leur religion est bien la dernière chose dont veut Asselineau. Ce sympathisant a-t-il raté le moment où Asselineau détaille la composition du CNR et montre que le Conseil comporte à la fois des laïcs (des marxistes, par exemple) et des chrétiens ? A-t-il raté le moment où Asselineau s'emporte contre le "choc des civilisations" ? Nous serions heureux de voir RL s'associer avec des musulmans mais cela signifierait alors qu'elle s'éloigne de certaines positions radicales, sur l'Islam notamment, positions qui semblent, hélas, être son fer de lance aujourd'hui.


(1) http://www.u-p-r.fr/

(2) http://www.agoravox.tv/actualites/politique/article/presidentielle-2012-le-programme-32818

(3) http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/le-fn-l-epouvantail-consentant-au-104704

(4) http://ripostelaique.com/francois-asselineau-et-le-deuxieme-congres-de-lupr-francais-reveillez-vous.html

 

http://www.alterinfo.net/Congres-de-l-UPR-Asselineau-prend-position-contre-le-choc-des-civilisations_a67643.html

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11 janvier 2011 2 11 /01 /janvier /2011 08:22
LA REINE RANIA DE JORDANIE : Il faut construire des ponts de fraternité entre les cultures
De Nature et Culture en Hautes-Terres.
Aller à : Navigation, rechercher

« Les Echos » et « Enjeux-Les Echos » sont partenaires de la Cité de la Réussite qui s'ouvre aujourd'hui et se déroulera jusqu'au 6 avril 2008 au Sénat et à la Sorbonne et coïncide avec le centenaire des « Echos ». Artistes, scientifiques, philosophes, etc. participent à l'évènement ayant pour thème l'engagement. Aujourd'hui, rencontre avec la reine Rania de Jordanie.


Promouvoir le dialogue entre les cultures constitue l'une de vos priorités. Avant votre intervention, dimanche, à la Cité de la Réussite, pouvez-vous nous expliquer le but essentiel de votre engagement : lutter contre l'intolérance, la violence et, au bout du compte, en faveur de la paix ?


Je pense que tout est très lié... Je suis profondément engagée dans la construction de liens permettant une meilleure entente entre les peuples de toutes les cultures, de toutes les religions, de toutes les origines. Il faut montrer à chacun ce que nous avons en commun, souligner que nous partageons les mêmes inquiétudes et les mêmes valeurs. Quelles que soient notre race, notre religion, notre couleur de peau, nos croyances. Car nous devons affronter ensemble un défi global, la montée de l'intolérance et de la violence à laquelle nous assistons partout dans le monde. Moins visible, mais potentiellement plus dangereux, la peur et la suspicion latentes aboutissent au rejet de certains. Or ceux qui ont été rejetés risquent de se fermer aux autres plutôt que de s'intégrer. C'est vraiment un crève-coeur. Car, au bout du compte, nous appartenons tous, d'une certaine façon, à l'Orient et à l'Occident. L'Orient et l'Occident sont voisins. Mais pour être de bons voisins, il ne suffit pas de vivre l'un près de l'autre, il faut apprendre à vivre ensemble, ce qui exige de réels efforts. Il ne suffit pas d'affirmer qu'on est prêt à accepter le multiculturalisme. Il nous faut inviter notre voisin dans nos maisons, dans nos têtes, dans nos coeurs. Cela tient de l'alchimie culturelle : si vous avez confiance en quelqu'un, vous le laissez rentrer chez vous et vous apprenez de lui, mais si vous n'avez pas confiance, vous ne le laisserez pas entrer et vous n'apprendrez jamais rien de lui. La confiance mutuelle et la connaissance vont de pair.


Quelle est la priorité : renforcer le dialogue entre les intellectuels, entre les religions ou entre les leaders politiques ?


Si nous voulons bâtir un monde meilleur, nous avons besoin d'un dialogue approfondi à tous les niveaux de la société : depuis les milieux d'affaires jusqu'aux gouvernements, en passant par la société civile. Il nous faut commencer par construire des ponts de fraternité, poser des vraies questions, savoir écouter les réponses pour étayer la confiance et développer des relations plus étroites. Il est aussi important d'insuffler à nos enfants l'importance de la confiance mutuelle et du respect. Chez eux dans leur famille, comme à l'école, avec leurs professeurs et leurs amis.


Comment promouvoir ces ponts de fraternité ?


Je pense que l'éducation est vitale pour combattre l'incompréhension entre les cultures. Si nous élevons nos enfants en semant dans leur esprit les graines de la confiance, de la tolérance et de la compassion, nous renforcerons, au bout du compte, la famille mondialisée. Et comme notre famille globalisée compte de plus en plus de jeunes, la jeunesse est une part importante de la solution. Il nous faut l'engager dans le dialogue interculturel, lui apprendre ce que sont toutes les religions. Il faut lui apprendre à identifier les signaux dangereux, ceux qui indiquent que la religion est utilisée pour justifier la haine, l'idolâtrie ou la violence. Et puis, il faut créer des opportunités, qu'il s'agisse d'emplois ou d'échanges éducatifs. La jeunesse doit être notre motivation prioritaire car ce sont les jeunes qui sont les catalyseurs du vrai changement.


La mondialisation est-elle un obstacle au dialogue interculturel dans la mesure où elle implique de très nombreuses traditions, cultures et religions, ou est-ce une chance puisqu'elle offre une audience aux dimensions de la planète ?


La mondialisation a permis de faire apparaître pléthore d'outils de communication que nous pouvons manier désormais du bout des doigts. Il suffit de cliquer sur un bouton pour voir ce qui se passe à l'autre bout de la planète. Nous pouvons nous transformer en auteurs de livres ou en producteurs de films que des millions de personnes vont lire, regarder, auxquels ils peuvent réagir. C'est pourquoi j'ai récemment créé une chaîne sur YouTube. C'est une fantastique plate-forme de dialogue et d'échanges. Je demande aux « YouTubers » de se joindre à moi pour briser les stéréotypes sur le monde arabe qui, depuis trop longtemps, ont abouti à calomnier ma région et son peuple. J'espère leur montrer la vérité sur cette partie du monde que je chéris et que j'appelle ma « maison ». Au fur et à mesure que nous échangeons des connaissances, nous forgeons des amitiés, des mains virtuelles se tendent et se serrent, de nouvelles voies s'ouvrent pour mieux se comprendre et s'accepter.


Mais c'est vrai, il existe une autre face, sombre celle-là, des communications globalisées. Trop souvent, les gens accèdent à une information hors de son contexte, ils ont des contacts, sans vraiment communiquer. Ces outils, qui devraient éclairer les esprits, peuvent devenir des engins de désespoir et de haine. Alors que nous devons utiliser, de façon responsable, le cadeau des nouvelles technologies de l'information qui sont à notre disposition.


Les disparités entre les hommes et les femmes, qui existent dans votre région mais aussi dans de nombreux autres pays, contribuent-elles à l'intolérance, à la violence ?


L'inégalité entre les hommes et les femmes est une injustice qui tient à de nombreux facteurs et se dissimule derrière des normes sociales et culturelles dans le monde entier. Elle se manifeste de diverses façons et à différents niveaux, mais les femmes de tous les pays sont confrontées à des handicaps : une faible participation politique, un moindre accès à l'éducation et aux systèmes de santé, l'exclusion du marché du travail, etc. Je crois pourtant que ce serait une tragédie de continuer à assister à l'exclusion de tant de leaders potentiels, de talents de haut niveau, du fait simplement qu'il s'agit de femmes. Réduire le fossé de leadership existant entre les hommes et les femmes est l'un des plus grands défis de ce siècle. Il ne s'agit pas seulement d'une tragédie pour les filles ou les femmes, prises individuellement. C'est une perte terrible pour l'ensemble du monde. Quand la moitié des talents d'une société est négligée et gaspillée, le développement en souffre, le progrès stagne. Tout le monde en paie le prix. Heureusement, les dirigeants commencent à prendre au sérieux la question des disparités entre hommes et femmes. On le voit par exemple au travers des objectifs du Développement du millénaire lancés par les Nations unies et qui se concentrent explicitement sur le problème des femmes, comme l'éducation des filles, l'égalité hommes-femmes, la santé des mères. Mais je crains que nous ayons encore un long chemin à parcourir, aux niveaux national et local, pour résoudre ces problèmes, relever les défis du développement, faire progresser l'égalité devant l'emploi, la maternité, la santé des enfants. Et cela dans de nombreux pays à travers le monde.


En quoi le dialogue interculturel peut-il aider à combattre ces disparités en Jordanie et dans le monde arabe ?


Relever ce défi passe en partie par le dialogue entre les cultures, mais aussi par un dialogue entre les pays, entre les femmes, entre les hommes et les femmes. Il n'existe pas de potion magique contre l'inégalité entre les hommes et les femmes. Il faut plutôt s'attaquer à ses racines et pour cela éduquer « et » les hommes « et » les femmes ; il nous faut aussi éduquer les enfants, filles ou garçons, dès l'école primaire et mettre en lumière des modèles capables de donner espoir et d'inspirer les femmes.


Beaucoup des défis à affronter sont communs aux femmes arabes et aux femmes du monde entier. Mais, bien sûr, nous avons nos propres spécificités, une propension à croire que les femmes doivent être des épouses et des mères, au lieu de chercher à faire carrière. Toutefois, les choses évoluent. Le monde arabe a fait et continue de faire de vrais progrès pour réduire les inégalités dans le domaine de l'éducation et de la santé. Selon la Banque mondiale, le Moyen-Orient est même l'une des régions qui consacre le plus de moyens financiers à l'éducation. Et dans nombre de nos pays, la majorité des étudiants à l'université sont des femmes. Le problème surgit quand ces ambitieuses jeunes femmes, une fois diplômées, ont l'intention d'entrer dans la vie active. Sans être négligeable, la part des femmes qui travaillent est encore peu élevée dans notre région. Nous avons des femmes qui sont ingénieurs, juges, PDG, médecins, professeurs, ministres... Ce sont elles qui fermement, fièrement et tranquillement mettent à mal les stéréotypes. Elles ouvrent ainsi la voie à la prochaine génération. Il faudrait que les médias relayent cette réalité et ne se concentrent pas uniquement sur les aspects négatifs de ces inégalités.


L'opinion publique arabe comprend d'ailleurs de mieux en mieux que notre région ne pourra pas progresser si la moitié de sa population est laissée en arrière. Selon un sondage Gallup, la majorité des hommes dans les sociétés musulmanes reconnaissent qu'on devrait laisser les femmes voter sans les influencer, faire le travail pour lequel elles sont qualifiées et bénéficier des mêmes droits légaux que les hommes. Ce sondage concerne aussi l'Arabie saoudite, le seul pays de la région couvert par l'étude et où les femmes n'ont pas le droit de vote.


Mais, c'est vrai, les lois ne suffisent pas pour provoquer le réel changement dont nous avons besoin afin de relever des défis tenant aux mentalités, à la culture. Et il nous reste un long chemin à parcourir avant de convaincre les législateurs, les gestionnaires et la société dans son ensemble de l'importance de l'égalité hommes-femmes.


Quel rôle spécifique est le vôtre comme reine de Jordanie : expliquer au Proche-Orient les progrès réalisés dans votre pays, expliquer au monde que même dans une région aussi tourmentée que le Moyen-Orient, chacun peut aider les ennemis d'hier et d'aujourd'hui à mieux se comprendre ?


Le travail d'une reine, comme tous les autres métiers, évolue avec le temps. Il y a dix ans par exemple, la nécessité d'un dialogue entre les cultures ne s'imposait pas comme aujourd'hui. Maintenant, elle fait partie intégrante de mon travail. L'un de mes devoirs les plus importants, avec mon mari, est de faire connaître ce que j'aime appeler « l'autre Moyen-Orient ». Pour qu'on ne retienne pas uniquement de cette région, les images négatives qui, trop souvent, passent sur les écrans de télévision. On devrait voir dans la Jordanie une terre dont la culture est riche, le potentiel réel et dont la population aime la paix. Voilà le monde arabe et islamique que je connais et que je chéris.


Je ne pense jamais à mon travail comme un devoir en soi. Je me sens bénie car ma position me permet de rencontrer beaucoup de gens, d'écouter leurs aspirations, de comprendre ce dont ils ont besoin... et de tenter de changer un peu leur vie.


Qu'est-ce qui vous inquiète le plus et quel est votre principal sujet d'espoir ?


Ce qui me préoccupe le plus ? Le conflit qui se poursuit entre les Palestiniens et les Israéliens. Pour les enfants, c'est écrasant. Ce conflit leur vole leur enfance, il étouffe leurs rêves. Nous devons mettre un terme à ce cauchemar. L'heure est venue d'un nouvel engagement, de lever le siège. La tuerie de civils doit prendre fin, des deux côtés. Et les leaders, des deux côtés, soutenus par la communauté internationale doivent engager un dialogue honnête, la seule voie viable vers la paix.


Mon principal sujet d'espoir ? Comme vous le savez sans doute, les jeunes représentent les deux tiers du monde arabe et quand je voyage en Jordanie ou dans la région, quand je rencontre des jeunes de tous horizons, je ne cesse de m'émerveiller de leur énergie, de leur ambition, de leur optimisme. On leur doit tellement d'initiatives innovantes, qui attestent de leur esprit entrepreneurial... Du lancement de radios communautaires au sein des universités à celui d'ateliers de bijoux en passant par la création de sociétés de relations publiques ou celle de médias sérieux, même s'ils sont parfois provocateurs. Je suis très fière de leur volontarisme et de l'existence de nombre d'associations qui prouvent que nos jeunes prennent en main leur avenir individuellement mais aussi l'avenir de la collectivité.


PROPOS RECUEILLIS PAR FRANÇOISE CROUÏGNEAU

Avril 2008

 

http://91.121.41.10/wiki/index.php/LA_REINE_RANIA_DE_JORDANIE_:_Il_faut_construire_des_ponts_de_fraternit%C3%A9_entre_les_cultures

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26 août 2009 3 26 /08 /août /2009 16:31




Un enfant israélien reçoit le coeur d'Ahmed,
tué par un soldat de Tsahal

 

 Ce ne sont ni des publicités, ni même des restes de campagnes électorale, comme il peut y en avoir en France. Dans le camp de Jénine, les photos de martyrs s'affichent ostensiblement sur les murs.

 

La grande majorité des gens vivant ici ont perdu un ou plusieurs membres de leur famille. Tout le monde a en mémoire le massacre survenu en 2002, tout le monde se souvient de « l'opération Rempart » : en représailles après l'attentat-suicide de Netanya, qui avait tué 29 personnes, l'armée israélienne avait fait une incursion dans le camp de Jénine, connu pour sa forte résistance à l'occupant. Bilan : 58 morts, la plupart étaient des civils, et trois quartiers furent détruits.

 

Je m'arrête devant l'image d'un petit garçon, un petit brun aux yeux brillants, il doit ne pas avoir plus de 12 ans. Juste en dessous, on peut lire : « Ahmed Khaldi, mort sous les balles des soldats israélien en 2005. »



 

« Le corps de mon enfant
servira de symbole de paix
 »

 



« C'est un shahid martyr », me dit un jeune homme en passant devant moi. Sans même lui demander, il me propose de rencontrer le père de l'enfant. Celui-ci m'accueille avec un grand sourire, les mêmes yeux que son fils, le visage est serein. Je me demande comment on peut arriver à vivre après que la chair de sa chair ait pu disparaître de la sorte ?

 

Ahmed est mort en 2005 à l'âge de 11 ans. Comme chaque jour, il sortait jouer avec ses potes dans les rues du camp. Il y a eu cette incursion israélienne, Ahmed portait une arme en plastique. Le soldat israélien a visé juste : trois balles sont venues se loger dans le corps de l'enfant, des balles fatales.

 

Dans un hôpital, un enfant israélien attend une greffe du cœur. Un médecin demande au père d'Ahmed de faire don du cœur de son fils. Il accepte. « Le corps de mon enfant servira de symbole de paix et montre à quel point nous voulons la paix », dira le père de l'enfant décédé.

 

Nous voici avec lui, quatre ans après le terrible drame, ses yeux paraissent fatigués, mais aucune « haine » qu'on puisse déceler dans son discours. Il boit son café lentement. Il y a un long silence, son regard se fixe : « Ce n'est pas un problème de personne ni de religion, c'est l'occupation qui nous empêche d'avoir une vie normale. »

 

http://www.rue89.com/proche-orient/2009/08/24/un-enfant-israelien-recoit-le-coeur-dahmed-tue-par-un-soldat-de-tsahal

 

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1 août 2009 6 01 /08 /août /2009 20:34

Le bus AJMF 2009


L' Amitié judéo-musulmane annonce le programme suivant dans le cadre du Tour de France 2009 :

Le CRIF Grenoble Isère en collaboration avec l'Amitié Judéo-Musulmane de France, la mairie de Grenoble, le Conseil Général de l'Isère, le Conseil Régional du culte musulman, l'association SOS Racisme Rhône-alpes ont plaisir de vous annoncer le programme du

Tour de France de l'Amitié Judéo-Musulmane 2009 à Grenoble

mercredi 17 juin 2009


A 11 h le bus de l'Amitié arrivera a Grenoble au centre communal du "plateau" quartier du mistral pour une rencontre avec la jeunesse de la ville.

A partir de 12h le bus stationnera a la Préfecture de police de l'Isère.

A 12h30 sur invitation du Conseil Général de l'Isère, visite de l'exposition « bergers des alpes » au musée du dauphinois. un déjeuner sera propose a l'issue de la visite

De 17 à 18 h rencontre avec le Préfet de l'Isère.

A 18 h le bus stationnera place de l'Hôtel de Ville de Grenoble.

A 18h30 une conférence-débat précédée d'un film sur le thème "combattre les prejuges pour lutter contre les discriminations" aura lieu dans les salons de l'hôtel de ville en présence de :
de Monsieur Michel Destot, maire de la ville,
de Madame Edwige Elkaïm, présidente du CRIF Grenoble,
du représentant du Conseil Régional du culte musulman,
de monsieur Amar Thioun, secrétaire général du Conseil Général de l'Isère et Président de SOS Racisme Isère,
de Monsieur le rabbin et professeur Michel Serfaty, président de l'AJ-MF,
de Monsieur l'imam Mohamed Azizi, membre de l'AJ-MF
et de l'ensemble des représentants des cultes et des associations de la ville.



L'Amitié entre juifs et musulmans est possible !
Elle existe déjà... Mais elle a encore besoin de se renforcer. Pour la paix entre les communautés,entre les hommes et pour le respect mutuel, pour la construction de notre société, pour l'avenir de nos enfants.
Rejoignez-nous dans la lutte contre les clichés et les préjugés !
Rejoignez-nous dans la lutte contre toutes les discriminations !

VENEZ NOUS RETROUVER ET OEUVRER POUR L'AMITIE, LA RENCONTRE ET LA COMPREHENSION MUTUELLE

suite ici :
http://www.ajmf.org/
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10 avril 2009 5 10 /04 /avril /2009 04:53
 

Le médecin palestinien Izzeldin Abueleish a perdu trois filles dans un bombardement lors de l'intervention israélienne à Gaza en décembre 2008 et janvier 2009. Mais il continue à prêcher la paix. Le quotidien belge Le Soir l'a rencontré.

 





Izzeldin Abueleish
DR



Il est là, bien à l'heure, dans les locaux du secrétaire d'Etat à la Lutte contre la pauvreté, Jean-Marc Delizée (PS), qui l'a invité en Belgique avec la petite commune namuroise de Viroinval. Franche poignée de main. Sourires. D'Izzeldin Abueleish il émane une sorte de charme naturel. Quelque chose nous dit que cette interview n'aura rien de banal… Sa célébrité, le médecin gynécologue palestinien s'en serait bien passé. Il l'a payée à un prix exorbitant, inouï, atroce. Trois de ses filles sont mortes, presque en direct à la télévision israélienne à la veille du cessez-le-feu en janvier, quand des chars israéliens ont bombardé son appartement dans le camp de réfugiés de Jabalya.

Malgré la douleur, Izzeldin Abueleish n'élude pas le récit de cette soirée. "Je n'oublierai jamais ce 16 janvier. Notre famille était réunie, coincée dans l'appartement familial. J'étais avec sept de mes huit enfants et deux nièces. Une famille normale, avec ses rêves, heureuse d'être ensemble en dépit de l'absence d'électricité, d'eau, de gaz, en dépit de la symphonie cacophonique qui nous enveloppait, celle de bombardements israéliens incessants. J'étais fier de cajoler mes enfants adorées, moi qui suis souvent absent, en Israël pour le travail. Ce bonheur irréel ne plaisait pas à quelqu'un. Quelqu'un n'aimait pas ces soldats de la paix seulement armés d'espoir et de rêve que nous étions."

Il y eut alors deux obus de tank. "Je venais de quitter la chambre où deux de mes filles, Bisan, 21 ans, et Mayar, 15 ans, étaient attablées avec leur cousine Nour, 17 ans. Un premier obus a frappé la pièce. Je me suis précipité : je n'ai trouvé que des corps démantelés, l'un sans jambes, des traces de cervelle sur le mur." Les yeux de notre interlocuteur s'embuent, des larmes coulent. Il prend un mouchoir.

"Le premier tir ne suffisait pas. Un deuxième a frappé une autre pièce. Aya, ma troisième fille, a été tuée sur le coup. Elle avait 13 ans. Ma fille Shada, 17 ans, et sa cousine Gaïda, 12 ans, furent blessées, la seconde à l'œil. Je devais recevoir un coup de téléphone en direct de mon ami israélien journaliste sur la chaîne 10, Shlomo Eldar, ce que je faisais depuis quelques jours pour expliquer aux Israéliens l'enfer de Gaza. J'ai téléphoné moi-même, en direct pendant le journal, il m'a promis de tout faire pour que les blessées soient emmenées en Israël. Je suis sorti pour chercher du secours, j'ai dû marcher trois kilomètres pour trouver un véhicule. Grâce au ciel, les blessées ont pu être transférées en Israël. Elles vont beaucoup mieux."

Izzeldin Abueleish reprend son souffle. Il n'attend pas nos questions. "Bisan venait de décrocher son diplôme en "Business & Administration", la première à Gaza à finir ce cycle en trois ans. Depuis le décès de ma femme Nadia (emportée par une leucémie, NDLR) en septembre, elle avait pris les choses en main dans la famille. Tout le monde l'adorait. Mayar, elle, était mon seul enfant qui voulait devenir docteur ! À l'école, elle était très forte en maths, elle aidait tous ses camarades. Et puis il y a Aya. Elle voulait devenir journaliste." Izzeldin s'arrête de parler un moment. Sort de son veston une feuille de papier froissé, quelques lignes écrites en arabe. "Sa petite sœur lui a écrit ceci, après sa mort : "Où es-tu partie ? Tu éclairais notre maison. Où est cette belle fille ? Pourquoi ?" On l'aimait tant. Le jour de sa mort, elle venait d'avoir ses premières règles, elle était fière, heureuse !" De nouvelles larmes coulent.

L'armée israélienne ne s'est pas excusée. "Après un mois, ils ont dit la vérité, que c'était bien eux qui avaient bombardé l'immeuble. Deux tirs de tank, comme je l'avais dit le premier jour. Je suis sûr qu'il n'y avait aucune raison de bombarder, pas de tireur sur l'immeuble. Et puis même, un tireur se serait glissé au sommet, au sixième étage, facile à tuer, moi j'habite au second. Ils connaissaient bien la maison. Mes nombreux amis israéliens ont été choqués de l'absence d'excuses officielles. Les médias israéliens aussi."

Un tel malheur n'a pourtant pas fait basculer Izzeldin Abueleish dans la haine. "Je n'ai jamais haï personne. Je regarde vers l'avenir. Je consacre mon énergie à des domaines où je puis faire avancer les choses, c'est pourquoi je suis médecin. J'ai perdu quatre être chers, cela hantera ma mémoire toute ma vie. Mais j'ai refusé le choix des ténèbres, la haine, la dépression, l'anxiété, qui auraient affecté ma santé et nui à mes enfants. C'est comme si j'avais subi une très lourde opération chirurgicale, à cœur ouvert, qui laisserait des cicatrices énormes pour la vie. Mais je cherche plutôt à transformer cette tragédie en énergie positive : en gardant la mémoire de mes filles, tenter de faire accomplir leurs rêves par d'autres jeunes filles."

Un ange passe. Et la guerre ? "Mon histoire personnelle a ému les Israéliens. Grâce à elle, le public a pu ouvrir les yeux sur ce qui se passait à Gaza".  

 

 http://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=96380



http://panier-de-crabes.over-blog.com/article-30073708.html

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17 mars 2009 2 17 /03 /mars /2009 07:07


Juifs, Arabes et Noirs
sur le même terrain de foot


Lundi 16/03/2009
| Posté par
Nadia Méhouri


Ça devrait être tellement banal, mais ça ne l’est pas. Première hier à Paris : un tournoi de foot « mixte » a rassemblé des enfants entre 9 et 13 ans. D’habitude, ils s’ignorent. VIDEO EN +

 -- Cliquez pour voir l'image en entier

« Tu viens faire un foot au stade avec des feujs ? – Ah ouais, on va les niquer ! – Ah non, Malik, c’est pas possible, ce seront des équipes mixtes. – Oui, mais ça sert à quoi de faire ça ? – En fait, c’est pour rassembler les peuples, et si tu vois que le soleil est au rendez-vous, c’est que la paix est la voie à suivre. – Ok, on verra. » 14 heures, le soleil est au rendez vous ce dimanche 15 mars. Il brille de tous ses rayons au-dessus du stade Jules Ladoumègue de la Porte de Pantin, dans le 19e arrondissement de Paris, où se tient un tournoi de foot « intercommunautaire ».

Six équipes, chacune de neuf joueurs, âgés de 9 à 13 ans, sont constituées par Jocelyn Boisdur, le président du FC Antillais du 19e, dont les consignes sont : « Dans ce tournoi pour le mieux vivre ensemble, on vous demande d’être fair-play. » Sept enfants de confession juive pour une quarantaine de jeunes noirs, maghrébins, asiatiques. Peu d’enfants juifs ? Oui, mais en temps normal, les juifs ne sont jamais de la partie. Depuis la seconde Intifada du début des années 2000 – et la guerre à Gaza en décembre et janvier dernier n’a rien arrangé –, ils jouent au foot entre eux. C’est « plus simple » pour tout le monde… Mais là, on n’a voulu sortir de la spirale du simple. « Le foot a le don de rassembler les hommes, on se sent en famille parce que dans le sport, on ne parle pas de politique. » Ça, c’est Djazzard Fathi, l’entraîneur de l’ASPB, B pour Bagnolet, qui le pense et le dit haut et fort.

Ce tournoi, c’est encore un coup de nos deux compères Joyce et Khadiatou, coachs de l’association Rassemblement des mères du 19e, rejointes dans cette initiative par Jocelyn Boisdur, que les jeunes footeux écoutent sans oser faire un bruit. Six équipes sont donc sur le terrain : « AS pourquoi pas nous », « ASG Bagnolet », deux équipes des « Antillais Paris 19e », « Solitaires Paris 19e » et « Olympique Football club de Pantin ».

Jugurtha, 12 ans, trouve la démarche intéressante. « C’est bien de nous rapprocher. Moi, je suis pour. » Jugurtha affirme que, « de toutes façons, il y a du racisme dans les deux sens ». Joseph, 11 ans, David, 13 ans, sont venus avec leur père et cinq autres enfants juifs pour participer à ce tournoi amical. Bien qu’ils se disent très pratiquants, ils refusent de s’enfermer dans un ghetto, « sinon autant aller vivre en Israël. Ce sport peut nous permettre de rencontrer et apprendre à connaître des gens que l’on côtoie tous les jours sans vraiment les connaître ».

Oui, mais une question me taraude. Pourquoi la majeure partie des familles juives du 19e scolarisent-elles leurs enfants dans des écoles juives. La « laïque », c’est plus pratique pour créer des liens, non ? Eh bien c’est simple, la religion d’abord, les copains après. « L’instruction religieuse ne se fait que dans nos écoles, on doit la transmettre à nos enfants. C’est plutôt le non respect d’autrui qui est responsable de tous les problèmes dans notre société. »

Didier Alone, le père de David, aurait bien voulu inscrire son fils dans le club de foot local « Espérance arabe », sauf qu’il y a entraînement le vendredi soir aussi. Or au même moment, c’est shabbat. « Ça nous obligerait à conduire nos enfants au stade en voiture, chose interdite par le shabbat. Nous avons fait un choix religieux, donc nous vivons on fonction de cela, quitte à nous priver de certains plaisirs. »

L’« AS, pourquoi pas nous » sera la seule équipe du tournoi vraiment mixte. Malik « le petit Arabe », ainsi que d’autres non juifs, sont invités à rejoindre l’équipe de David. Malik est un nerveux qui craint le qu’en dira-t-on ? « Je veux pas jouer avec eux, on va se faire taper 20/0 La vie d’ma mère, les gars du quartier, ils vont me voir jouer avec des feujs, ils vont me traiter ! » Un petit coup de panique vite oublié, l’appel du ballon est trop fort. Malik intègre son équipe, joue et marque un but ! Ce qui lui vaut les félicitations de son team, et notamment de Didier, père d’un des joueurs juifs : « C’est la plus belle chose de voir Malik qui ne voulait pas jouer avec nous et qui de sa propre bouche a sorti : On est tous des êtres humains. » Jusqu’ici tout va bien.

Quelques matchs et éliminations plus tard, il fait toujours aussi bon vivre au stade Jules Ladoumègue. L’heure des récompenses approche. Les quatre coupes pour les équipes gagnantes et un bon d’achat chez Go Sport de 15 euros sont distribués à tous les participants autour d’un généreux goûter. Cette première semble être une vraie réussite, si l’on exclut les sautes d’humeurs de Malik notre teen-ager.

Est ce dû à la surprenante clémence de la météo ? Sent-on poindre une volonté de vivre ensemble sans avoir à se cacher ou à se justifier des « différences » ? Jocelyn, Khadiatou et Joyce sont ravis de la réussite de cette journée, et ils ne vont pas s’arrêter là. Ils prévoient de rééditer ce type de tournoi, avec une présence massive des parents. Hier, on a fait fondre la glace, la prochaine fois, on fera griller les merguez.

Nadia Méhouri

Photo du milieu : au centre, Jocelyn Boisdur et Joyce Malay-Ayach

« C'est le buuut ! »

Juifs, Arabes et noirs sur le même terrain
envoyé par Bondy_Blog

http://www.juif.org/go-news-91675.php


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  • : Eva pour la communion des civilisations
  • : Eva est une femme de paix, de consensus, s'opposant au "choc de civilisations", prônant la tolérance, le dialogue et même la communion de civilisations. Elle veut être un pont fraternel entre les différentes religions monothéistes. Elle dénonce les fondamentalismes, les intégrismes, les communautarismes sectaires et fanatiques, repliés sur eux, intolérants, va-t-en-guerre, dominateurs, inquisiteurs, haineux, racistes, eugénistes, impérialistes.
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