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4 août 2008 1 04 /08 /août /2008 17:00




Vue générale du dôme du Rocher. troisième lieu saint pour des musulmans
Vue générale du dôme du Rocher. troisième lieu saint pour des musulmans
Mur de séparation à Jérusalem est, vu depuis la Vieille Ville. Haut de huit mètres, il isole Jérusalem de la Cisjordanie.
Mur de séparation à Jérusalem est, vu depuis la Vieille Ville. Haut de huit mètres, il isole Jérusalem de la Cisjordanie.


La menorah du Temple de Jérusalem telle que représentée sur l'Arc de triomphe de Titus à Rome

La menorah du Temple de Jérusalem telle que représentée sur l'Arc de triomphe de Titus à Rome

wikipedia.org



Bonjour,

 

 

Qui se soucie de la Palestine, de ces hommes et de ces femmes emmurés vivants, privés de liberté, sans avenir, condamnés à une existence au rabais, entre deux incursions, deux bombes, deux angoisses, deux conférences de paix qui n’aboutissent qu’à conforter l’occupant ou l’extension des colonies ? Qui sont privés de tout, d’électricité, d’eau, de travail, d’infrastructures, de nourriture, de médicaments, de dignité, d’air pur (l’air est pollué par toutes les bombes, les cancers sont en hausse), d’une vie familiale normale… Qui s’en soucie ? Plus personne. Honte aux Occidentaux, repus de confort et d’indifférence. Non assistance à personne en danger, vous savez ce que c’est ? Un crime. Appelons les choses par leur nom, voulez-vous ?

 

Ce soir, j’étais devant Arte. Et voici ce que j’ai entendu, aux Informations :

 

«  L’enchevêtrement des populations, à Jérusalem, est extrême. Israéliens et Palestiniens vivent sans barrière et sans séparation.  Les populations se côtoient sans histoire et sans murs. Il n’ y a aucun problème de voisinage. Interview d’un Israélien : « Les gens du peuple s’entendent bien. Ce sont les politiques qui ne s’entendent pas ». 

Les peuples, en effet, veulent toujours vivre en paix . Ce sont les fous qui les dirigent qui les conduisent à la guerre et aux pires souffrances…

 

Militante pour la paix, croyante, adepte de la non-violence active, je fais un rêve, comme Martin Luther King. Ici, j’ouvre une parenthèse. Je suis une femme de prière, courte mais intense, et qui savoure ce moment unique de communion avec le Père d’Amour.  Un jour, alors que je m’adressais à Lui, pour savoir ce qu’Il pensait des déchirements qui ont lieu au Proche-Orient, je reçus aussitôt une image : celle d’une ville qui était le reflet de la Jérusalem céleste, un havre de paix où cohabitaient les trois religions du Livre, Juive, Chrétienne, Musulmane, et cela dans l’amour, la paix, la communion. Une préfiguration de ce qui nous attend en Haut, la réconciliation de tous les peuples de fidèles unis dans un même élan autour du Dieu d’Amour. N’est-ce pas d’ailleurs le message de la Foi Bahia’s, dont le siège est précisément, quel symbole, à Jérusalem ? « La terre n’est qu’un seul pays, et nous en sommes tous les citoyens ». Tout simplement. Plus de conflit, de guerres, de déchirements, de souffrances.

Je fais un rêve, celui d’une Jérusalem qui serait un modèle d’entente et de bonheur pour tous les peuples, une icône vivante. Le symbole d’une humanité enfin réconciliée.

 

Merci Arte pour ce moment de tendresse. Sur Télé-Sarkozy, France 2, la souffrance des Palestiniens est désormais interdite d’antenne. On ne voit plus Charles Enderlin, ce grand journaliste qui nous a si longtemps décrit la douleur des deux camps, et non plus d’un seul comme aujourd’hui, celui, justement, de l’oppresseur. Honte à ces Médias à sens unique, qui passent leur temps à nous manipuler.

 

Parfois, lorsque je songe au drame Palestinien, à la douleur de cette terre avec deux peuples pour l’habiter, je ne peux m’empêcher de penser au martyr des Juifs pendant la deuxième guerre mondiale, au prix qu’ils ont dû payer pour la folie des hommes. Je pleure face à toutes ces souffrances qui auraient pu être évitées. Et je songe à la patrie de ma mère, l’Ukraine, qui a payé un si lourd tribut à l’intolérance meurtrière.

 

En même temps, je me dis que les Palestiniens n’ont aucune responsabilité dans ces tragédies. Pourquoi en paient-ils le prix quotidien ? Ce sont les chrétiens occidentaux qui ont commis ces crimes abjects ! Qu’ils s’en souviennent, et qu’ils ne s’en déchargent pas sur les Palestiniens, qu’ils ne s’en lavent pas les mains comme celui qui, dans la Bible, a ordonné la mort de Jésus tout en s’en déclarant innocent ! Voyons la réalité en face, et au lieu de laisser pourrir la situation, au détriment quotidien des Palestiniens, engageons-nous immédiatement et résolument pour trouver une solution acceptable pour tous ! Voilà pour nous, Occidentaux. Nous ne pouvons pas faire moins, car c’est nous qui avons donné une terre habitée à un peuple en errance.

 

Quant aux Juifs, je voudrais leur dire ceci : Mes frères et sœurs en humanité, enfants du même Père céleste que moi, je sais combien votre souffrance a été atroce, combien vous avez dans votre cœur et dans votre âme ressenti les douleurs de l’intolérance, de l’injustice, du fanatisme. Mais alors, dites-moi, aujourd’hui, vous qui avez été victimes, pourquoi vous octroyez-vous le droit de devenir les bourreaux des Palestiniens qui ne sont pas la cause de tous vos malheurs, et qui ont toujours cohabité avec vous sur cette terre que vous revendiquez aujourd’hui tous deux ? C’est aux Occidentaux que vous devez demander réparation !  Il y a un peuple sur la terre que vous revendiquez aujourd’hui, vous ne pouvez pas le faire disparaître peu à peu comme on vous a exterminés ! Et vous qui plus que tout autre peuple au cours de l’Histoire avez ressenti les affres de la souffrance, de surcroît non méritée, n’avez-vous pas de la compassion pour ceux qui aujourd’hui sont à bout de désespoir et de malheurs alors qu’ils ne vous ont jamais rien fait ? Et ne comprenez-vous pas que ces hommes et ces femmes sont attachés à la terre où ils habitent depuis si longtemps ? Ne comprenez-vous pas qu’ils aient envie de défendre leur unique bien, ce petit bout de terre, oui de protéger le peu qu’il leur reste ? Que feriez-vous à leur place, dans la même situation ? Je vous demande d’y réfléchir bien sincèrement.

 

Cette terre sacrée, si chère à Dieu, vous en avez fait un lieu de sang et de larmes… Alors oui, peuples enchevêtrés l’un dans l’autre, je vous pose la question : Ne pourriez vous pas vivre cette entente, cette imbrication paisible, sur tout le territoire, et pas seulement  à Jérusalem ? Il y va de la paix mondiale, de votre sécurité et de la fin de tourments absolument insupportables.

 

Si tous les gars du monde voulaient se donner la main…. Comme la vie serait plus belle !

 

Votre Eva, qui pleure sur les malheurs de cette terre sacrée et prie pour la paix. Une paix qui rayonnerait dans le monde entier


http://r-sistons.over-blog.com/article-13102726.html

a14.jpg








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Jérusalem, terre de querelles

 

Alors que depuis des millénaires, on se la déchire sauvagement, Jérusalem conserve son caractère de ville trois fois sainte. C'est à se demander comment il se fait que pélerins et fidèles ne s'interrogent jamais sur la vocation pacifiste que devrait tenir ce lieu de prétendue sainteté. Car si chacune des trois confessions clame haut et fort son appartenance à Jérusalem, il leur faut reconnaître que tous leurs ancêtres communs y ont vénéré un certain dieu Shalom, il y a plus de 5000 ans.

Les plus grands personnages bibliques y séjournèrent. Caïn y conçu sa haine jalouse et meurtirère pour Abel, Noé y érigea un autel, Abraham voulu y sacrifier son fils, David en fit sa capitale, Salomon y construisit le Temple... Succédant aux peuples sémites, les Grecs, les Perses et les Romains y conduisirent des guerres jusqu'à ce que Jésus y soit crucifié et que le christianisme s'impose comme religion aussi populaire que le judaïsme. Puis le prophète Mahomet se distingua à son tour et, poussé par l'archange Gabriel, y posa les fondements de l'Islam.

Il est étrange que tous se soient tournés vers Jérusalem comme lieu fondateur du culte. Il est également étrange que chaque religion ait sanctifié les mêmes endroits relevant d'un épisode historique distinct. Prenons l'esplanade des Mosquées, par exemple. Située sur le mont Moriah ou le mont du Temple, baptisé ainsi après que le roi Salomon y ait élevé le Temple devant servir de sanctuaire aux tables de la loi, elle revêt pour les musulmans une signification bien différente. C'est là que le jour du jugement dernier, les morts se rassembleront pour être jugé. Les croisés de la chrétienté, quant à eux, y virent le lieu idéal pour y édifier une croix gigantesque.

Si le mur des Lamentations appartient aux juifs du monde entier qui viennent s'y recueillir, le mont des Oliviers est la chasse gardée des chrétiens qui y voient toujours leur Christ en état d'arrestation sur cette colline bénie. Quant au Dôme du Rocher, les musulmans le vénèrent au-delà de tout puisque c'est de cette ouverture vers la voûte céleste que s'éleva le prophète Mahomet vers le Paradis. Enfin, la basilique du Saint-Sépulcre n'est pas en reste, disputée à tour de rôle par chrétiens et musulmans qui, tantôt la revendique comme étant le lieu sacré abritant les reste de la Croix, tantôt comme un fort sacré des musulmans sous la famille mecquoise des Nuseibah.

Jérusalem, à elle seule, suffit à incendier le monde. Comme si les guerres de religion n'avaient pas suffisamment tuer jusqu'ici, l'on continue toujours à se disputer la propriété de la ville sainte la plus importante au monde. Le 20e siècle n'y changera d'ailleurs pas grand chose. Dès 1933, à cause de la montée du nazisme et d'une forte immigration juive en sol palestinien, on amorce le partage du pays entre Juifs et Arabes et on proclame Jérusalem à titre de ville ouverte. En mai 1948, David Ben Gourion instaure l'indépendance d'un état israélien en Palestine. Cette proclamation ravive un conflit qui, semble-t-il, ne s'arrêtera jamais.

Palestiniens et Israéliens se battent maintenant depuis des millénaires pour faire de la ville sainte leur capitale. Jérusalem, actuellement sous la tutelle administrative de l'état israélien, est coiffée d'un statut contesté à travers le monde par l'opinion publique ainsi que par les instances politiques mondiales. Ce statut de capitale éternelle et indivisible, agrée par une loi fondamentale israélienne datant de 1980, suscite toutes les controverses imaginables. Il est vertement décrié et désigné par le Conseil de sécurité de l'ONU, dans sa résolution 478, comme étant une violation flagrante du droit international.

Loin d'abandonner la lutte, l'Autorité palestinienne riposte en 2000 en votant pour une loi qui instaure Jérusalem à titre de capitale d'un futur État. Dès 2002, les Palestiniens entérinent cette loi, ce qui scelle en quelque sorte le pacte d'affrontement éternelle entre les deux peuples. Et malgré le terrorisme atroce, malgré tout ce sang qui coule presque chaque jour, malgré des générations entières dévastées par la peur et la rancoeur, Israéliens et Palestiniens se disputent toujours Jérusalem, le berceau de trois dieux dont les enfants ont le coeur plein de haine !!
http://www.site-du-jour.com/dossiers/jerusalem.html
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4 août 2008 1 04 /08 /août /2008 16:33

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www.librairiecatholique.com

Dialogue avec les Juifs :

avec les Juifs

En tant que chrétiens, nous sommes conscients que seul un amour nouveau,
libéré des freins de l’antisémitisme,
peut guérir les traumatismes de 2000 ans d’inimitié,
de persécutions et de mépris.
Que pourra-t-il arriver
quand nous approfondirons toujours plus
la relation fraternelle entre nous, juifs et chrétiens,
qui avons en commun
le patrimoine inestimable de la Bible,
en ce que nous appelons, nous, l’Ancien Testament ?

Chiara Lubich


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www.antique-prints.de


Depuis quelques décennies, des membres du Mouvement ont tissé des rapports de dialogue et d’amitié avec des juifs de différents pays, en particulier en Israël, en Europe, en Amérique latine et aux Etats-Unis.

Le mouvement des Focolari collabore dans divers pays avec l’association « Amitié judéo-chrétienne », (International Council of Christians and Jews). A la rencontre de mai 2002 à Riga (Lettonie), le conseil directeur de l’association a décidé d’accorder le statut d’observateur au mouvement des Focolari.

Evénements les plus importants

1995 – Une délégation de la communauté juive de Rome offre à Chiara un olivier, en reconnaissance de sa contribution au dialogue entre juifs et chrétiens.

1996 – « 1er congrès international pour nos amis juifs » - Il se déroule au Centre Mariapolis de Castelgandolfo (Rome) du 25 au 27 juin. Y participent des amis juifs provenant d’Israël, des Etats-Unis, d’Argentine, du Brésil et de divers pays européens. Il s’achève avec la visite de la cité pilote de Loppiano, à Incisa Valdarno (Florence).

 1997 – Doctorat honoris causa en sciences humaines remis à Chiara par le rabbin Jack Bemporad, alors directeur du Centre pour la compréhension judéo-chrétienne. Conféré par l’Université du Sacré-Cœur de Fairfield, Connecticut (USA), pour la contribution apportée au dialogue judéo-chrétien : « Chiara et les siens, comme le déclare le rabbin Bemporad, cherchent à créer un laboratoire mondial qui expérimente justement ce que nous cherchons à réaliser au niveau théorique. Ils se basent sur deux fondements : l’idée de l’amour et celle de l’unité. »

1998 – Rencontre de Chiara Lubich avec des membres de la communauté juive d’Argentine et d’Uruguay, sur l’invitation de la B’nai B’rith Argentina et d’autres organisations, à Buenos Aires (20 avril). Chiara Lubich, en présentant la spiritualité de l’unité, a mis en évidence les points communs avec le patrimoine spirituel juif.

Point culminant, le moment où elle fait référence à la Shoah : « Cette souffrance indicible de la Shoah et de toutes les sanglantes persécutions les plus récentes ne peut pas ne pas porter du fruit. » « Nous voulons la partager avec vous, pour qu’elle ne soit pas un abîme qui nous sépare, mais un pont qui nous unit. Et qu’elle devienne un germe d’unité. »

Depuis lors, cette forte expérience de fraternité se renouvelle et s’approfondit. Chaque année, nos amis juifs protagonistes de la Journée de la paix célébrée à la cité pilote du Mouvement d’O’Higgins, en Argentine, sont de plus en plus nombreux. En 2004, ils étaient 300, venus de Buenos Aires, de Cordoba, de Rosario. Le rabbin Mario Hendler, qui préside la Convention rabbinique latino-américaine, a affirmé : « Nous construisons un moment de l’histoire dont on ne saisira la portée que dans l’avenir. »

2005 – « Amour de Dieu, amour du prochain, dans les deux traditions », c’est le titre du premier symposium pour le dialogue judéo-chrétien, animé par le mouvement des Focolari, qui s’est déroulé à Castelgandolfo (Rome) du 22 au 26 mai. Une centaine de représentants du christianisme et du judaïsme y ont participé.

Le cardinal Walter Kasper, président du Conseil pontifical pour l’unité des chrétiens, y est intervenu aussi. Pour l’avenir, le cardinal Kasper a indiqué trois défis : « Nous devons faire tout notre possible pour nous connaître », approfondir la recherche théologique réciproque et aussi la « collaboration ». Pour les juifs, Ibraham Skorka, recteur du séminaire rabbinique latino-américain de Buenos Aires, a approfondi le « concept de l’Homme », tandis que « la présence et le silence de Dieu » ont été au centre de l’exposé de Jack Bemporad, directeur du Centre pour la compréhension interreligieuse de New-York, et de celui de l’exégète catholique Gérard Rossé. Parmi les rapporteurs catholiques, citons en particulier Piero Coda et Jésus Castellano.

La rencontre s’est achevée sur la place Saint Pierre, avec la participation à l’audience générale du pape Benoît XVI, qui a salué les participants au symposium.






Contacts

Centre pour le dialogue interreligieux
Via Frascati, 306
00040 Rocca di Papa (Roma) IT
Tél. +39-06-9497489
Fax +39-06-9496221
e-mail : info.dialogointerreligioso@focolare.org

http://www.focolare.org/page.php?codcat1=293&lingua=FR&titolo=les%20chemins%20du%20dialogue&tipo=avec%20les%20Juifs

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patrick-renard.xeton.homeip.net

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Présentation

  • : Eva pour la communion des civilisations
  • : Eva est une femme de paix, de consensus, s'opposant au "choc de civilisations", prônant la tolérance, le dialogue et même la communion de civilisations. Elle veut être un pont fraternel entre les différentes religions monothéistes. Elle dénonce les fondamentalismes, les intégrismes, les communautarismes sectaires et fanatiques, repliés sur eux, intolérants, va-t-en-guerre, dominateurs, inquisiteurs, haineux, racistes, eugénistes, impérialistes.
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