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4 septembre 2008 4 04 /09 /septembre /2008 05:23

Les juifs de Sainte-Agathe et leurs voisins se rapprochent

Une jeune mariée hassid a voulu que son mariage soit fêté par tous ses concitoyens, juifs et non-juifs. (Photo Martin Chamberland, La Presse)
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Une jeune mariée hassid a voulu que son mariage soit fêté par tous ses concitoyens, juifs et non-juifs.
Photo Martin Chamberland, La Presse

Catherine Handfield

La Presse

Deux amoureux issus d'une communauté juive hassidique se sont mariés, hier, à Sainte-Agathe-des-Monts. Jusque-là, rien de surprenant dans cette municipalité des Laurentides prisée par cette communauté depuis des décennies. Mais hier, il n'y avait pas que des juifs dans l'assistance. Toute la ville avait été invitée.

On a assisté hier soir à l'un des rares rapprochements entre les résidants des Laurentides et les hassidim. «En fait, je pense qu'il s'agit du tout premier contact culturel entre nous», a glissé le directeur général adjoint de la municipalité, Benoît Fugère, quelques minutes avant le début de la cérémonie en plein air.

Et ce rapprochement, il est dû à Hana Sellem. Cette jeune femme de 26 ans, qui a longtemps travaillé pour une école juive de la municipalité, voulait partager son union avec ses concitoyens. «Et je voulais aussi montrer qu'il n'y a pas que des événements malheureux entre nous, mais aussi des histoires de bonheur», a dit la mariée quelques minutes après avoir partagé ses voeux.

En effet, les relations ne sont pas au beau fixe entre les municipalités des Laurentides et les communautés juives, qui apprécient la région pour passer leurs vacances.

Sainte-Agathe-des-Monts poursuit devant les tribunaux depuis plusieurs années la communauté juive Riminov. La construction d'un mikva, un bain rituel juif, est au coeur du litige.

De son côté, la municipalité voisine de Val-Morin a poursuivi un groupe d'hassidim qui ont établi une synagogue sur un terrain de zonage résidentiel. La Cour d'appel a rendu un jugement en faveur de la Ville ce printemps, après quoi la communauté a promis de se rendre en Cour suprême.

Et plus récemment, un jeune Juif de Montréal a été agressé en pleine rue, à Sainte-Agathe. La Sûreté du Québec enquête pour retrouver l'auteur de cette agression survenue le 16 août.

Hana Sellem a donc fait paraître une invitation dans le journal local, la semaine dernière. Quelques dizaines de citoyens de la région y ont répondu, curieux d'en savoir davantage sur leurs voisins.

Une réaction qui a plu au député libéral provincial Lawrence S. Bergman, qui a été personnellement invité par la mariée. «Ce soir, je vois des pensées de la commission Bouchard-Taylor, a confié le député, qui possède un chalet à Sainte-Agathe depuis plusieurs années. En apprenant nos différences, celles-ci deviennent nos forces.»

Un peu en retrait, Jeannine et Fernand Legault, de Val-David, regardaient la cérémonie avec attention. Comme le veut la coutume, la famille des mariés avait installé une plateforme symbolisant une maison.

La mariée, le visage recouvert d'un linge, a fait le tour de la petite plateforme à sept reprises. Le rabbin a alors entonné des prières juives. «C'est joli, a confié Jeannine. Et en plus, ça va faire du bien. Vous savez, il y a beaucoup de division entre nous et les juifs...»

«Je me sens comblé!» s'est pour sa part enthousiasmé Claude Bordeleau, qui s'était coiffé d'une kippa blanche bien qu'il ne soit pas juif. C'est un honneur pour moi d'avoir été invité.»

Daniel Amar, président de la section québécoise du Congrès juif canadien, semblait ému pendant la cérémonie. «Cette soirée est absolument symbolique. Aujourd'hui, nos ressemblances l'emportent sur les événements malheureux.»


Les communautés hassidiques


Le Québec compte environ 13 000 personnes issues d'une dizaine de communautés juives hassidiques. Si la majorité d'entre elles sont domiciliées à Montréal, ces communautés et d'autres groupes juifs fréquentent les Laurentides en période estivale. Dès le début de l'été, des milliers d'entre eux affluent dans les municipalités de Sainte-Agathe-des-Monts, Val-Morin et Val-David, entre autres. «Les premiers Juifs sont venus au début du siècle dernier, puisqu'il y avait un hôpital juif dans la région», explique le directeur général adjoint de Sainte-Agathe, Benoît Fugère.

http://www.juif.org/go-news-64790.php

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3 septembre 2008 3 03 /09 /septembre /2008 15:35


Un nouvel exode pour
tous les enfants d'Abraham


Nos frères et soeurs Juifs commémorent la sortie d’Egypte,
le passage miraculeux de la Mer des joncs
et l’Exode au désert sous la direction du prophète Moïse.
Méditation sur l’actualité de l’Exode biblique

à travers ses
trois dimensions libératrices :
Spirituelle, culturelle et sociale
.



L’Exode biblique est l’esquisse du grand exode spirituel et perpétuel auquel Dieu nous appelle. Cet Exode historique, relaté par la Bible et le Coran, bien que limité dans le temps, l’espace et dans ses perspectives spirituelles, présente déjà les trois dimensions fondamentales de cette liberté absolue que nous allons reconquérir :

 
1/ libération de la religion idolâtre égyptienne, qui avec la culture, a fortement imprégné les Hébreux et stérilisé l’espérance abrahamique monothéiste dont ils étaient les héritiers (libération spirituelle)


2/ Libération de l’univers mental égyptien, de ses représentations (libération culturelle)


3/ Libération d’un état d’esclavage économique et politique (libération sociale)

 

l'Exode a une dimension sociale et une dimension humaine intérieure, une dimension spirituelle. Les hommes qui ont cherché à se libérer du système sans se libérer de ce qui, en eux-mêmes, fondait le système, ont toujours échoué. L’échec global des révolutions et réformes politiques ou religieuses le prouve. On ne change pas le monde sans se changer intérieurement. L'Exode est donc inséparablement un refus de soumission au système, une action de transformation de la société et une action émancipatrice intime, un affranchissement de tout ce qui nous tient esclave intérieurement et que la tradition abrahamique appelle « péché ». « tout homme qui commet le péché est esclave du péché » disait Jésus (Jean 8.34).

 


Toute dynamique d'Exode qui n'est pas avant tout spirituelle et intérieure dégénère tôt ou tard en conquête politique et religieuse, au profit d'une minorité de privilégiés (ethnie, caste, classe, élite, clergé, etc.). Les récits bibliques et coraniques l'illustrent clairement.


L'Exode se déroule en premier lieu en chacune et en chacun
:


Il s'agit de quitter son Égypte intime, de vaincre son pharaon intérieur et de reconquérir sa capacité de bien actif, d'amour bâtisseur, d'autonomie et de responsabilité. Il s'agit de briser les liens de notre impulsivité peureuse, avide ou égoïste, de nos mensonges, de nos bassesses, qui fondent l'origine de toutes les formes d'esclavages sociales, politiques, économiques, intellectuelles...


 



1/ Libération spirituelle.

 

Comme pour les Hébreux en Egypte, Dieu nous demande de nous libérer en premier lieu du paganisme, de l’idolâtrie, des superstitions et du pouvoir religieux en générale - le pouvoir qui s’exerce sur la Parole de Dieu, sur l’âme et la vie spirituelle.
Nous sommes tous des idolâtres et des superstitieux, même lorsque nous sommes athées, mêmes lorsque nous nous prétendons rationalistes ou monothéistes purs et durs. Nous sommes enchaînés à tout un tas de croyances religieuses qui nous dissimulent notre vraie nature et nos véritables capacités d’évolution.


 Aucune religion n’a jamais cru que l’homme pouvait vaincre le mal en lui et changer en profondeur. Aucune religion n’a réellement cru en l’homme, n’a réellement donné sa place à l’homme comme ressemblance et représentant de Dieu sur la terre. Toutes les religions ont affirmé que l’humain était incapable de vivre une liberté harmonieuse avec son Créateur et avec ses frères, qu’il fallait donc le surveiller, le diriger, le contraindre, le punir, lui imposer des formules et des formes pour le juguler, le contrôler, le soumettre. Toutes les religions, à divers degrés, ont justifié cette soumission par des doctrines et des théologies remplaçant peu à peu la Parole de Dieu ou imposant une lecture orientée de cette Parole à la communauté des croyants. Mais cette vision de l’homme, désespérée et désespérante, résignée face au mal, repoussant la réalisation des Promesses divines dans l'au-delà, transmise par les systèmes religieux n’est pas la vision transmise par les prophètes. Il nous faut retourner à la source de la Parole!

 

La première des libérations est donc de nous affranchir du mensonge religieux sur l’homme – d’ailleurs repris par les religions athées -, d’une perception erronée de ce que nous sommes vraiment et de ce que nous pouvons devenir.
 

Tout part de là : prendre conscience de notre véritable potentiel, de notre véritable force, de notre véritable origine et donc de notre véritable destinée, qui n’est pas de vivre comme des animaux évolués, parqués et conduit en troupeaux uniformes et dociles, mais de vivre comme des créateurs d’univers, libres et aimants, maîtres de leur propre évolution et de leur propre avenir en union intime avec le Créateur de toute vie. Dieu ne fonde pas de systèmes religieux, Il appelles à la vie spirituelle libre, évolutive, dynamique, bâtisseuse… Dieu croit en l’homme et appelle l’homme à croire en lui-même. Par Sa Parole, Il nous donne un levier puissant pour vaincre le doute. Le doute et le scepticisme ne concernent pas seulement la réalité historique des faits spirituels comme les manifestation divines ou angéliques, ou comme la promesse biblico-coranique de la résurrection, ce doute concerne d’abord et avant tout notre capacité à faire naître une humanité meilleure, une humanité spirituelle, juste, fraternelle, équilibrée, heureuse, que Jésus appelait le Royaume.

 


Parce que la Parole de Dieu nous enseigne notre véritable vocation et nous rappelle notre vraie nature, tout homme doit pouvoir la connaître, y accéder librement et l’accomplir librement. Tout homme doit pouvoir prendre connaissance du Projet de Dieu tel qu’il est et non tel que les religions le traduisent ou le travestissent.

La première phase de notre exode est donc de redonner à tous et à toutes la Parole pure, de libérer la prière des doctrines et des théologies, de refonder le face à face entre le Père et ses enfants, sans intermédiaire.

En ce qui concerne les incroyants, il s’agira de libérer l’élan humaniste des carcans idéologiques et de l’endoctrinement des prêtres du rationalisme, du légalisme, du scientisme ou de l’économisme… qui pèse aussi lourdement sur la conscience des humanistes que celui des docteurs religieux sur celle des croyants.


 





 

2/ Libération culturelle :

 

Retrouver la Parole pure et le lien direct avec Dieu nous conduit naturellement à remettre en question nos représentations du monde, de l’humanité et du sens de la vie transmise par l’éducation, les media, bref, la culture au sens large. La culture n’est pas la connaissance, bénéfique, mais les représentations, conditionnements, habitudes et préjugés en tous genre qui pèsent sur notre conscience et réduisent notre horizon. En particulier, Dieu nous invite à dessouder les barreaux des réflexes culturels, qui nous font nous résigner à une vie médiocre, qui nous font nous convaincre, de générations en générations, que l'homme ne peut pas être autre chose qu'un loup pour l'homme, et que le seul progrès envisageable - "réaliste" et "sérieux" - ne peut être que de resserrer toujours davantage son collier étrangleur (lois, polices, tribunaux, contrôles et contraintes en tout genre...). Chaque jour, les citoyens réclament davantage de lois, de règlements, de jugements, de répression, de surveillance et oublient que l'amour - seule solution de fond à l'injustice et à l'insécurité - ne peut exister que libre. Aujourd'hui, comme les hébreux esclaves, écrasés par leur propre résignation autant que par leurs gardes-chiourmes, nous pouvons ébranler nos doutes, nous dresser courageusement contre la passivité et le scepticisme ambiant.


A l’époque de Pharaon, le pouvoir soumettait le peuple au système par la force. Mais le fouet n’était pas l’unique moyen de soumission dont disposait le pharaon puisqu’une certaine sécurité matérielle concédée aux Hébreux leur rendait la fuite dans le désert suffisamment inquiétante pour les amener à rester sur la terre de leur maître quasiment de leur plein gré. Les Hébreux  ne devaient pas porter le pouvoir égyptien dans leur cœur mais la fascination exercée sur eux par les splendeurs pharaoniques, les conquêtes intellectuelles et matérielles des égyptiens et l’abondance fertile de la vallée du Nil devaient avoir raison de leur aspiration à la liberté. Finalement, la plupart des Hébreux devaient avoir oublié la Promesse faite à Abraham et se fondaient, par paresse ou résignation, dans la culture ambiante et les conceptions, apparemment victorieuses, de leurs maîtres
.

 
Sommes nous dans une situation très différente aujourd’hui ? Aujourd'hui nous ne subissons plus le fouet – du moins en occident – mais le pharaon continue de détourner le fruit de notre travail par l'impôt, les taxes ou en suscitant en nous par la publicité et le conditionnement idéologique toutes sortes de besoins artificiels et mensongers, et jusqu’à une conception du bonheur - ramené à la possession de choses (ou de personnes chosifiées) procurant la jouissance et/ou la puissance- qui fait de nous les complices actifs de notre propre esclavage
.

 


L'éducation et l’enseignement, le conditionnement médiatique et culturel de l’information et des arts, les valeurs morales et philosophiques imposées, nous font vivre dans la crainte du prochain et dans l’obéissance aux institutions censées nous protéger de ce prochain toujours menaçant. Cette culture dominante, qui nous imprègne le plus souvent à notre insu, nous fait voir l’amour fraternel, le pardon, le don, la liberté, le dépassement, le partage… comme des rêves inaccessibles et des utopies naïves, nous dissuadant à l’avance d’en explorer pleinement les possibilités. Tout, ou presque, autour de nous, contribue à nous faire douter qu’un autre monde soit envisageable, contribue à nous faire douter de nous mêmes, de nos capacités à vraiment changer de vie, à devenir meilleurs. Notre culture est une culture de peur et la peur est une prison.

 
Pour nous conduire hors de ce cachot culturel, l’esprit libérateur de l’Exode nous pousse logiquement à nous affranchir des valeurs vénérées, sacralisées par le système, telle que celles de la nécessité de lois, de tribunaux, de frontières, etc., à nous affranchir des préjugés et poncifs culturels, des mythes sociaux, historiques et scientifiques et des conditionnements mentaux, tel que la peur de l’autre, les réflexes d’égoïsme, de rivalité, de jugement, les habitudes de soumission, de passivité, de suivisme ou au contraire de domination, de contrôle, de manipulation et d’utilisation de l’autre.

 
L’Exode nous engage à développer une véritable "anti-culture" agissante, afin de remettre en marche ce monde sclérosé, immobile malgré sont agitation, soumis au dogme de la fatalité du mal, de la compétition, du mensonge...et à celui de la nécessité de la morale, de la loi et de la violence pour juguler le mal. Il nous encourage à développer un nouveau regard sur l’humain, un regard ouvert, vierge, éclairé d’espérance autant que de réalisme.


 


 

3/ Libération sociale :

 

Rien  ne sert de libérer l’homme des préjugés, des valeurs et concepts imposés, rien ne sert de lui donner accès à la Parole de Dieu – ou à un humanisme authentique - et de lui révéler sa véritable vocation si l’on ne libère pas également ses actes, ses entreprises et ses choix sociaux. C’est pourquoi, au fur et à mesure de sa progression, l’exode nouveau libérera l’activité humaine dans tous les domaines en rappelant que les risques de cette liberté sont moindres que les risques grandissants que les pouvoirs font courir sur nous. Progressivement, il nous conduira à refuser l’emprise des pouvoirs sur nos vies, sur l’ensemble des activités humaines et à revendiquer la possibilité d’expérimenter une autre conception des rapports humains, la possibilité de nous réapproprier pleinement notre existence. Les femmes et hommes en exode refuseront peu à peu toute domination et toute autre loi que l'amour.

Dans cette optique, l’exode nous conduira parfois jusqu’à la confrontation comme les Hébreux face à l’Etat égyptien et nous aurons recours à la désobéissance civile, pacifique mais résolue, à la manière d’un Martin Luther King, qui su reprendre en son temps la marche de l’exode vers la justice et la fraternité.

 
 Cette libération sociale et économique n'est ni de gauche ni de droite et ne découle d'aucune idéologie. Elle
est le prolongement logique de la libération spirituelle et culturelle.

Elle est la liberté de créer, d'expérimenter, de produire et de commercer, de choisir son mode de vie, de se grouper librement en assemblées naturelles et non de vivre dans un système clos de normes, de structures et d’organisations hiérarchiques imposées. Bref, elle est simplement liberté de vivre pleinement la Parole de Dieu
.


Les hommes en exode se garderont d’élaborer un modèle figé et définitif de la Terre Promise – parabole du bonheur à construire ensemble sur toute la terre -, ils se garderont de déclarer indépassable les étapes du parcours et achevée la conquête. Ils n’imposeront jamais de conception achevée de la réalité humaine, ils ne demanderont rien d’autre que la possibilité du choix, la possibilité de sortir des sentiers battus pour explorer librement une infinité de mondes possibles, car la Terre Promise sera inévitablement multiple et évolutive. Ils se défieront avec vigilance de tous raccourcis doctrinaires ou autoritaire et veilleront à rester en marche, perpétuellement, guidée par la seule direction de certitude que donne la conscience éclairée par l’Appel des prophètes qui n’est autre que l’Appel de l’amour, amour inconditionnel, lequel implique le non-jugement, le pardon, l’attention bienveillante pour tous les hommes... (Voir le Sermon sur la Montagne de Jésus – Mat. 5 à 7)


 


 
Dans cette direction, qui fut empruntée jadis par Abraham, Moïse, Jésus et Muhammad, et que Dieu est venu restaurer à Arès en 1974 et en 1977,
Juifs, Chrétiens, Musulmans peuvent s’unir, croyants et incroyants peuvent avancer côte à côte et poser, ensemble, leur regard sur le lointain : La Terre Promise.

 


La Terre Promise est la parabole du monde changé, de la civilisation nouvelle à bâtir ensemble.

La conquête de la Terre Promise n'est pas une conquête politique et territoriale.

Elle n’est pas non plus une conquête religieuse en faveur d’un système, d’une église ou d’une communauté étroite, mais une oeuvre de création positive qui concerne toute la terre et toute l'humanité, sans discrimination, dans un esprit de fraternité universel.


Regarder en direction de la Terre Promise, c'est se poser la question de la société dans laquelle nous voulons vivre demain, se sentir pleinement responsable de l'humanité à venir.

En quelque sorte, Dieu fait de tout homme un prophète, c’est à dire un messager et un porteur de l’Appel du Créateur et le responsable à part entière de sa réalisation sur la terre
.


 




 
Ancien texte personnel sur la thématique de l'Exode :
http://le-jardin.over-blog.net/article-16597636.html

 

Lien vers le site du témoin des événements d'Arès
http://michelpotay.info/index.html

 

 

 

 

http://le-jardin.over-blog.net/article-18917195.html

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3 septembre 2008 3 03 /09 /septembre /2008 15:24

http://le-jardin.over-blog.net/3-index.html

Ce blog est un peu le miroir de ma vie spirituelle...
Il est aussi le prolongement virtuel d'une démarche régulière dans les rues de ma ville : parler aux passants, mes frères et soeurs en humanité, pour partager mon espérance, ma foi en Dieu et en l'homme
.

J'invite toutes les personnes rencontrées dans la rue

- à qui j'ai laissé une petite carte avec l'adresse de ce blog -
à venir continuer l'échange,
poser des questions, donner leur point de vue...

Au-delà, j'invite bien évidemment tous les visiteurs de passage...

Bienvenue à tous et toutes!
"étrangers, je vous aime avant de vous connaître..." Révélation d'Arès 25,4






Les religions et les systèmes politiques
sont des étapes utiles et nécessaires
dans l'évolution de l'humanité .


- Disons que l’on ne peut pas se passer du jour au lendemain des systèmes auxquels nous sommes habitués – et même conditionnés – depuis des générations. C’est vrai. La libération se doit d’être progressive. Mais la pénitence - au sens de changement de vie et non de punition ou d'expiation - ne devient pleinement créatrice que dans un cadre de liberté maximum compatible avec notre stade d’évolution. Un des problèmes générés par les systèmes politiques et religieux est qu’ils entretiennent la peur chez leurs sujets et leurs fidèles. Peur de la vie spirituelle libre dans un cas et peur de la vie sociale libre dans l’autre cas. Pourquoi ? Parce qu’aucun système de pouvoir ne peut se justifier et se maintenir sans la peur de la liberté. C’est pourquoi tout système de pouvoir assimile toujours plus ou moins la liberté à la division, au chaos et à la violence et diffuse cette culture de la peur dans la société. L’amour ne peut pas se développer et s’épanouir dans la peur…  la culture de la peur est donc un obstacle majeur dont il faudra se débarrasser peu à peu.






Extraits de ce blog que j'aime - eva


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2 septembre 2008 2 02 /09 /septembre /2008 05:05





Premier article écrit par une lectrice,
enseignante,
écrivain,
spécialiste des religions,
femme de foi.


(Pour son oeuvre, voir plus bas)

Texte de Rita,
communion des civilisations :



Dans le monde moderne il est question de choc des 
civilisations plutôt  que de communion  .

Et le choc engendre la guerre, pas la paix .

Les cultures religieuses  diffèrent mais elles appellent toutes à la 
paix , au bien , à la tolérance, à l'amour . La paix mondiale passe par 
la paix des religions établies .Chaque religion est une étoile qui 
enseigne le Bien.


Comparez les enseignements
des diverses religions sur la fraternité

 par  exemple :

(1)  Christianisme :  Que l'amour fraternel vous lie d'une mutuelle 
affection !

(2) Judaîsme : Dieu a créé tous les hommes comme frères et comme tels 
ils devraient toujours vivre ensemble .

(3) Islam :  L'humanité est une famille , un peuple  ; tous les humains 
sont des frères . Dieu aime ceux qui vivent ainsi .

(4)Bouddhisme : Un ami c'est un grand trésor : chéris le comme un frère 
.
(5)Hindouisme yogique : Une bonne personne ne fait pas de distinction 
entre un étranger et un frère .

(6)Confucianisme  /Taoîsme : Amitié et fraternité sont des vertus 
cardinales .

(7)Baha'îsme : Tous les hommes appartiennent à la race de Dieu .

Les religions sont donc importantes pour les masses qui n'ont pas un 
haut degré de compréhension de Dieu

Ne détruisez pas les religions : elles sont les garde -fous de 
l'humanité .

N"attaquez pas les prophètes des grandes religions .


Les chefs religieux doivent impérativement cohabiter pour promouvoir la 
paix mondiale et établir les rapports fraternels  entre les hommes de 
toutes les races et de toutes les confessions
.

Ils devraient aspirer  les diverses religions dans la Religion Universelle,
 au lieu d'essayer d'imposer leur vérité  respective fragmentaire et imparfaite .

L'être humain évolue spirituellement lorsqu'il dépasse le palier 
religieux  compartimenté et devient universel. Il se prépare ainsi à 
accéder après la mort aux Hautes Sphères Pures où régne l'harmonie   
jamais  la discorde .

Attention !  cette religion universelle  n'implique pas le rejet de sa 
propre culture religieuse mais un  dépassement salutaire .
  Ainsi le 
juif étudiera la Kabbale tout en restant dans le cadre de sa propre   
culture ; le musulman par le soufisme approfondira sa connaissance de 
Dieu : Idem pour les autres cultures . COMMUNION .

Les religions orientales possèdent la connaissance de l'architecture de 
l'Univers  mais elles se débarrasseront de leur côté animiste pour se 
tourner vers ce qui est en HAUT uniquement . Exit la facette animiste 
orientale exercée  dans  le culte des  Forces de la Nature .

Des chaînes retiennent l'homme à une conscience matérielle . Il est 
attaché à ses proches, à sa patrie , à l'or , aux biens matériels , à 
ses désirs ,aux plaisirs , à ses coutumes religieuses sans pour autant 
avoir une vraie connaissance de Dieu . Et les gens ne changent pas de 
religion :  lorsqu'ils appartiennent à une religion ils ne 
s'intéressent pas aux autres religions .

Une approche scientifique et philosophique les  concerne tous  et les 
ferait dépasser leurs  théologies respectives  .     Le chercheur qui 
dépasse intelligemment  sa foi personnelle imparfaite passe 
automatiquement de la divergence qui divise à la convergence qui 
rassemble . Dépassez les religions et vous constatez qu'à un niveau 
spirituel  plus élevé  on n'est plus dans le domaine de la foi mais 
dans celui de la Connaissance , de la Science Divine . Pas de place pour 
le doute .

Sinon bonjour au CHOC des civilisations !!!

Merci de votre attention . R.I .T .A     RÉSEAU :   TERRE / CIEL



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Le livre de Rita, que je vous recommande si vous êtes sensible à la beauté du spirituel.  Profond, sensible, tendre.
L'assurance d'atteindre les plus hautes sphères, épurées... et d'en avoir le goût !
Un régal pour l'âme, le coeur, et l'esprit. 
Rita, assurément une très grande dame... maîtrisant parfaitement la pensée et l'écriture.  
Ne vous privez pas de ce plaisir....
L'occasion, aussi, pour les néophytes, de découvrir cette dimension.


Eva, journaliste-écrivain.



Le Monde de Rita
RP_001.JPG
Eloge de la
spiritualité




Vous pouvez le commander aux Éditions l'Originel

 http://ritapitton.hautetfort.com/ 





Commentaires de lecteurs
envoyés par courrier :

"J'ai beaucoup beaucoup aimé !! J'ai aussi beacoup appris !! Merci d'éclairer de vos recherches nos âmes assoiffées de savoir." Bernard D'Ursapt, Ecrivain

"La lecture de ce livre m'a procuré un plaisir très singulier, exceptionnel. Je le trouve très intéréssant, très bien documenté et habilement structuré." Raymond de Casanove, Retraité

"Ce livre éclaire et provoque la réflexion." Denis et Lizzie TRANQUILLE Fonctionnaires,
Australie


Classement: 5 sur 5 étoiles! [5 sur 5 étoiles!]

http://loriginel.com/product_reviews_info.php?products_id=55&reviews_id=56

Extraits présentation :


Oui le MAL existe en ce monde et dans mon livre je vous explique comment vaincre le MAL en insistant sur la grandeur de la destinée humaine . La VIE prend tout son sens quand l'être humain comprend que sa finalité est d'évoluer à travers des cycles de vie vers plus de conscience et vers la transformation du SOI .

L'homme s'est égaré dans la matière et par son athéisme il isole la Terre du TOUT COSMIQUE dont il fait partie avec des conséquences néfastes pour l'humanité . UN court -circuit est en train de se produire . Vous avez le pouvoir de réactiver ce circuit d'immortalité en rétablissant le contact entre le Ciel et la Terre .

Ce livre écrit après des années de recherches et d'expériences personnelles présente une Science de Dieu pour satisfaire la RAISON ,
Science qui assurément dépasse les divers paliers purement religieux forcément limités , pour atteindre l'UNIVERSEL .


Donc vous pouvez tous le lire et découvrir les clés de la vie . Bonne découverte avec Rita l'éclaireuse .

PS Le lien avec www. loriginel .com ne fonctionne pas bien pour l'instant .

Voilà donc les coordonnées des Éditions loriginel :

01 42 16 75 78 Adresse : 25 rue Saulnier 75009 Paris



R.I .T .A RÉSEAU : TERRE /COSMOS

Ecrit par : Rita Pitton | 18.06.2008 



Extraits d'un autre texte de Rita :

La République et Dieu



Levée de boucliers contre la politique de civilisation de notre Président Nicolas Sarkozy par les religions ! En lisant tous ces posts laïcs/athées des "forumeurs " sur INTERNET on se rend bien compte de l'effet dévastateur de l'enseignement laïc en France .

La morale civique laïque ne change pas les jeunes : oui il existe des valeurs communes aux religions et à l'athéisme mais la valeur principale laïque reste le NON -SENS , la désespérance qui mènent au matérialisme sordide . La déficience de l'enseignement laïc doit être compensée par l 'introduction de la Transcendance à l'école sous forme de méditation collective pas par les religions qui divisent . Le fait religieux sera étudié à côté en complément . Ca se fait déjà en Amérique . Cette méditation sous la directive de maîtres spirituels universels fera venir des ondes bénéfiques dans l'école . L'union de la laïcité et de la méditation serait une prodigieuse avancée .

La force du système du Mal qu'il faut vaincre est bien quelque part en l'homme .

Il fait réarmer l'humanité spirituellement .

Cette dynamique fondamentale pousse l'homme à adopter des valeurs civilisatrices de partage et d'amour . Aucun programme de bonheur ne sortira des politiques actuelles athées . L'humanisme athée lié au non - sens dont beaucoup se réclament n'apporte pas la JOIE et isole la Terre du Cosmos de manière dangereuse .

Teilhard de Chardin dans "Le phénomène humain " trace une synthèse de l'Univers dans une optique à la fois évolutionniste et spiritualiste . Il situe la création en en un point Alpha du temps affirmant que l'homme rejoint Dieu en un point Omega de parfaite spiritualité . L'évolution physique qui a débouché sur l'hominisation se double d'une évolution spirituelle . L'humain est rattaché à la laïcité spirituelle jamais à la laïcité athéisante .

Une humanité qui éradique le Mal et les divisions dans la fraternité et l'amour pour rejoindre Dieu en un point Omega , atteint sa finalité .




Rita...

Lien : http://ritapitton.hautetfort.com/archive/2008/08/31/communion-des-civilisations.html


Comme Rita, vous pouvez m'envoyer
vos textes ! Eva
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31 août 2008 7 31 /08 /août /2008 06:43
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Numéro 209
Mai 2007
( sommaire )

Agir

« Un Cœur pour la Paix » est une association qui a pour but de rapprocher les peuples palestinien et israélien par des actions dans le domaine de la santé et de l’éducation. Sa présidente, le docteur Muriel Haïm, évoque ici cette belle aventure porteuse de paix.

Un cœur pour la paix

Dans une région du monde déchirée par les conflits depuis plusieurs décennies, l’espoir est parfois l’une des dernières choses auxquelles les hommes peuvent se raccrocher.

À l’hôpital israélien Hadassah de Jérusalem des enfants palestiniens peuvent se faire soigner gratuitement quelles que soient leurs origines et leur religion. En effet, le service de cardiologie pédiatrique réalise des opérations pour ces enfants palestiniens atteints de malformations cardiaques mortelles. Unique chance de survie : il n’y a pas de service de chirurgie cardiaque pédiatrique en Palestine et les pays arabes voisins ne veulent pas prendre ces enfants en charge. Cette pathologie nécessite une chirurgie de pointe qui existe dans le cadre des services de cardiologie et de chirurgie pédiatriques. Au sein de l’hôpital Hadassah, ces enfants sont soignés par des médecins israéliens ou palestiniens. Chaque semaine, un enfant est opéré et sauvé. À ce jour soixante et un enfants ont été opérés et sont rentrés chez eux en bonne santé.

Comment cela se passe-t-il ? Quand un enfant est diagnostiqué comme porteur d’une malformation cardiaque mortelle dans un hôpital palestinien, le médecin palestinien appelle Jean-Jacques Rein, médecin israélien, chef de service du département pédiatrique de l’hôpital Hadassah. Les deux médecins discutent au sujet de l’enfant, le plus souvent un bébé de quelques jours. Rapidement la décision est prise, souvent il faut opérer. En une heure, une ambulance amène le bébé et sa maman à l’hôpital Hadassah, en général. Quelques heures plus tard, une fois les examens complémentaires effectués, le bébé est opéré. Quelques jours à l’hôpital pendant lesquels souvent une maman palestinienne et une maman israélienne partagent une même chambre avec leurs enfants et apprennent à se connaître. Naïma, Mohamed, Leila, Massoud, Haddam… sont rentrés chez eux en bonne santé. Parfois, il faut anticiper une naissance. Naéma est une jeune femme enceinte de quelques mois quand on découvre que son bébé est atteint de malformations extrêmement sévères. Il ne survivrait pas à une heure d’ambulance. Les deux médecins se concertent, la décision est prise : à terme, Naéma accouchera à l’hôpital israélien Hadassah. Elle arrive ; quatre heurs après, le bébé naît. Douze heures après, il est sauvé.

Ce programme est le résultat d’un partenariat entre l’association Un Cœur pour la Paix et l’hôpital Hadassah. Chaque partie prend en charge la moitié du coût de l’opération qui se monte à douze mille euros. Ainsi les familles n'ont-elles rien à payer. Le suivi de l’enfant se fait si possible près de chez lui, mais, si besoin est, il sera revu régulièrement à l’hôpital Hadassah.

Un Cœur pour la Paix est une association sans but lucratif, qui a comme objectif de mener des actions dans les domaines de la santé et de l’éducation et cela pour rapprocher les peuples israélien et palestinien. Démarche humaniste qui se situe au-delà de tout parti pris.

La philosophie de l’hôpital Hadassah a toujours été de soigner les malades quelle que soit leur origine ou leur religion et ce dès sa création par les colons juifs en 1913, alors que l’État d’Israël n’a été créé qu’en 1948. C’est cet engagement qui lui a valu d’être nominé pour le prix Nobel de la Paix en 2005.

Ces enfants sont porteurs d’espoir dans une région du monde qui en a besoin. Ce sont les meilleurs ambassadeurs de la paix.

Muriel Haïm

Pour en savoir plus :
Un Cœur pour la Paix : 48 rue Cortambert, 75016 Paris.
www.uncoeurpourlapaix.org




Lu : (l'opinion d'un Juif)

Je ne pense pas que ces médecins aient besoin de montrer au monde que des gens comme eux existent et font ce qu'ils font et qui est montré au monde , tout le monde sait qu'un médecin est là pour soigner même si un jour en grandissant certains d'entre eux ne seront pas reconnaissant et tueront des juifs.


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31 août 2008 7 31 /08 /août /2008 06:16



Israel : objectif sauver les enfants

21 Août 2008 - DailyMotion
Vidéo.  http://www.juif.org/video/3784,israel-objectif-sauver-les-enfants.php


Dans quelques jours, un nourrisson palestinien, âgé de 6 mois, souffrant d'une malformation cardiaque grave, va être opéré à l'hôpital Hadassah de Jérusalem (...)
La semaine dernière, deux enfants palestiniens, l'un natif de la bande de Gaza, l'autre d'Hébron en Cisjordanie ont bénéficié d'une intervention de chirurgie cardiaque. Un médecin palestinien est en train d'apprendre l'hébreu afin de suivre un cursus en échographie cardiaque qui lui permettra de diagnostiquer des éventuelles malformations chez des enfants palestiniens, de les aider à se faire opérer en Israël et de les surveiller ensuite après l'intervention.

L'association déborde d'idées et bien d'autres projets sont en cours, pour contribuer à développer une coopération sanitaire et éducative entre Israël et ses voisins palestiniens. L'ambassade de France en Israël, séduite par les réalisations d'Un coeur pour la paix, a décidé de soutenir la prise en charge de l'intervention de deux enfants palestiniens. Les opérations d'un coût de 12 000 euros sont cofinancées à parts égales par l'hôpital Hadassah et Un coeur pour la Paix. Les familles n'ont donc rien à payer.
Parmi les enfants palestiniens, le taux de malformations cardiaques est très élevé, du fait de la fréquence des mariages consanguins. « Chaque semaine, nous faisons opérer un enfant palestinien atteint de malformations cardiaques mortelles, explique le docteur Muriel Haïm. À ce jour, 72 enfants ont été opérés et sauvés. Il n'y a pas en Palestine de service de chirurgie pédiatrique pouvant opérer ces enfants et les pays aux alentours ne veulent pas les prendre en charge. Sans ces opérations ils ne pourraient pas vivre(...)

Le Figaro 14/10/2007


Quelques commentaires :  


Oui, il faut choisir entre tendre la main et sauver des enfants (peut-être futur terroristes, ou pas), Oui, il y a de l'injustice en Israël comme en France , oui chez nous il y a des gens en souffrance et on ne les aides pas , Logiquement la douleur, les larmes, la peur, la misère est partout la même.

Les universités Israëliennes dépensent bien des sommes énormes pour instruires des palestiniens (israëliens) qui dors et déjà se retournent contre le gouvernement . Leur transmettre notre savoir et encore pire ! J

Je ne pense pas que ces enfants sauvés et leurs familles restent sur des positions anti-juives Israëliene ! Ils en seront toujours reconnaissants , on ne peut oublier ce genre de chose. Je ne sais quel internaute, à dit qu'au moins ,on devrait le diffuser largement .

Voilà quelque chose d'intelligent ! oui, il faut diffuser ce genre d'informations dans tous les pays arabes qui sont si conditionés par leur propres médias . On devrait utiliser tous les moyens : films, mode, chansons, même des tracts en envoie régulier et massif en langue arabe , pour faire la pub d'israël et leur montrer une face qu'ils ne connaissent pas : on leur apprend petits, que les juifs sont comme des porcs, qu'ils sont répugnants, qu'ils sont satanique etc..etc... à force de conditionnement voilà ou nous en sommes .! Chabbat chalom mes frères et soeurs. L'union fait la force.
Envoyé par Fabienne - le Vendredi 22 Août 2008 à 19:40
En sauvant la vie de ces enfants, Israël peut peut-être gagner le coeur de plusieurs. Peut-être que la majorité silencieuse osera dire non à la destruction d'Israël.

Il fut un temps ou les musulmans et les juifs vivait en bonne compagnie. Le danger est la pensée totalitaire, la pensée absolue.

L'amour est parfois une arme bien plus forte qu'on ne le croit ! vie !
Envoyé par Hélène - le Dimanche 24 Août 2008 à 06:54


La  réponse d' Eva sur ce site juif :


Bonjour

Je suis à la recherche de tout ce qui rassemble, unit... et là, c'est un acte fort de paix, et quand Israël agit ainsi, j'applaudis. Tout ce qui va dans le sens du libéralisme prédateur, eugénique, totalitaire, destructeur du lien social, augmentant les inégalités sociales, etc, ou dans le sens de la guerre, ou dans le sens de la fermeture à l'autre, je dénonce. Tout ce qui va dans le sens de la paix, de la justice, de l'ouverture à l'autre, de la démocratie authentique, du pluralisme, j'applaudis. Pour moi il n'y a pas d'étiquettes de pays, de races, de religions. Mais des politiques, bonnes (au service des peuples) ou mauvaises (contre eux, au profit des multinationales malfaisantes).

Je vais le mettre, cet article, sur un de mes blogs, pour le dialogue et l'entente des peuples, pour lesquels je milite.

cordialement que D. vous bénisse Eva


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29 août 2008 5 29 /08 /août /2008 19:23
Marxisme, matérialisme et liberté

 

  don_quichotte_daumier Le Don Quichotte de Daumier 


Eva : Non pas un lien politique-religion pervers, ambigu, dangereux, mais un lien où les deux se prolongent  harmonieusement. L'article suivant celui-ci est intéressant, parce qu'il montre comment le politique, ou plus exactement l'échec d'un système politico-économique, le libéralisme, peut conduire au clash des civilisations.

Ici, c'est une réponse pour que politique et religion s'entr'aident pour bâtir un monde plus humain et plus juste.


     Le besoin fondamental du monde, aujourd'hui, surtout en Occident, c'est
un réveil de responsabilité.
    
Car il ne s'agit plus, comme on pouvait encore le croire...jusqu'au milieu du XXe siècle, de simplement prolonger un mouvement historique existant de progrès continu...mais au contraire d'affronter le risque d'une rupture. De faire un choix. Un choix irréversible, dont les conséquences pèseront sur des millénaires.
     C'est pourquoi toutes les conceptions unilinéaires de l'histoire, du "progrès" de Condorcet à la "dialectique historique" inéluctable de Staline, ont fait faillite, et, avec elles les régimes politiques et sociaux dont elles étaient le fondement théorique: du capitalisme libéral au "socialisme" soviétique.
     Il serait temps non pas seulement d'établir franchement ce constat de faillite, mais d'en formuler clairement les causes, toutes les causes, depuis les erreurs théoriques de base jusqu'aux choix aberrants qui en découlent pour les techniques, l'économie, la politique, la culture, la foi.
     Un premier préjugé, aussi profondément enraciné que radicalement faux, qui vicie...le mouvement révolutionnaire, c'est que le socialisme est nécessairement matérialiste, scientiste et athée.
     Il est d'abord historiquement faux qu'il existe un lien constant et organique entre matérialisme, scientisme et révolution.
     ...Historiquement, l'opposition polaire entre entre matérialisme et idéalisme découle de l'absurde dualisme de Descartes opposant l'esprit et la matière, l'âme et le corps, et reliant ce fantôme à ce robot par une mythique "glande pinéale". A partir de là s'opposeront, par exemple, "l'immatérialisme" de Berkeley, prétendant fabriquer le monde avec des "images" et des "idées", qui seraient un "langage que Dieu nous parle", et le "matérialisme" de La Mettrie réduisant l'homme à nêtre qu'une machine, son "homme-machine" n'étant qu'un décalque de "l'animal-machine" de Descartes.

     Ces deux aberrations symétriques, Marx les repousse: au "matérialisme" du XVIIIe siècle français, il reproche deux choses:

     1 - Une conception trés pauvre de la matière, réduite à n'être qu'une portion de l'étendue obéissant à des lois mécaniques. "Le matérialisme devient exclusif...La matérialité perd sa fleur, devient la matérialité abstraite du géomètre. Le mouvement physique est sacrifié au mouvement mécanique ou mathématique...Parmi les propriétés innées de la matière, le mouvement est la première et la plus éminente, non seulement en tant que mouvement mécanique et mathématique mais, plus encore, comme instinct, aesprit vital, force expansive, tourment (qual comme disait Jacob Boehme)" (Marx, La Sainte Famille). La référence à Jacob Boehme, mystique allemand du début du XVIIe siècle, et pour qui l'acte créateur de la liberté était premier, l'être n'étant plus que son sillage figé, est significative: elle montre tout ce qu'il faut étrangement introduire dans le concept de matière pour qu'il devienne opératoire et explicatif.
     2 - Marx reproche aussi au matérialisme antérieur de prétendre s'installer dans l'être au lieu de partir de l'activité pratique des hommes:"Le principal défaut du matérialisme passé - y compris celui de Feuerbach - est que la réalité, le monde sensible n'y sont saisis que sous la forme d'objet ou d'intuition, mais non en tant qu'activité humaine concrète, en tant que pratique, de façon subjective, c'est ce qui explique pourquoi le côté actif fut développé par l'idéalisme, en opposition au matérialisme, mais seulement abstraitement, car l'idéalisme ne connaît naturellement pas l'activité réelle, concrète." (Marx, Première thèse sur Feuerbach).
     Marx est donc obligé de retrouver une conception qui "se distingue aussi bien de l'idéalisme que du matérialisme et qui est en même temps leur vérité qui les unit...Seul ce naturalisme ou humanisme est capable de comprendre l'acte de l'histoire universelle".(Marx, Manuscrits de 1844).
    Cette philosophie de l'acte, antérieure et supérieure, comme chez Jacob Boehme, à la philosophie de l'être, permet seule de rendre compte de la dialectique de l'histoire.
     Marx est reconnaissant aux matérialistes français du XVIIIe siècle comme Helvétius, ou du XIXe siècle comme Théodore Dézamy, d'avoir montré que "l'homme est formé par les circonstances...ce qui rattache nécessairement leur matérialisme au socialisme et au communisme...coïncidant avec l'humanisme". (Marx, La Sainte Famille). Mais il ajoute aussitôt: "Si l'homme est formé par les circonstances, il faut former les circonstances humainement". C'est l'autre versant de la vérité, celui qu'avait traité, bien qu'abstraitement, l'idéalisme. C'est pourquoi Marx ne cesse de répéter, notamment dans Le Capital, en se référant à l'italien Vico, ce philosophe du début du XVIIIe siècle qui, dans sa Scienza Nuova, faisait de l'émergence "poétique" de l'homme, à la différence de l'évolution biologique, le moteur de l'histoire humaine: "ce sont les hommes qui la font" (Marx, Le Capital, II), même s'ils la font toujours dans des conditions non pas arbitraires mais déjà structurées par le passé. C'est parce qu'il retrouvait cette philosophie vivante "en amnt" du dualisme de Descartes, qu'il soulignait, avec Engels (Engels, La révolution démocratique bourgeoise en Allemagne), que "s'il n'y avait pas eu précédemment la philosophie allemande, notamment celle de Hegel" (en 1891, Engels cite Kant, Fichte, Hegel, Schelling, c'est-à-dire toute la lignée "idéaliste"), leur propre socialisme n'aurait pas existé.
     En dehors d'une conjoncture spécifique (la période pendant laquelle l'Eglise s'est associée trés étroitement à la contre-révolution européenne devenant ainsi trés exactement "l'opium du peuple", et où, pour la combattre, les partisans de la révolution bourgeoise au XVIIIe siècle et ceux de la révolution socialiste au XIXe siècle sont amenés à utiliser toutes les armes idéologiques - athéisme, matérialisme, scientisme), il n'y a nulle conjonction entre ces idéologies et la révolution ("L'athéisme est aristocratique", disait Robespierre. Ajoutons: le théisme aussi. Mais ni l'athéisme ni le théisme n'ont quelque chose à voir avec la foi). Le plus systématique des matérialistes, au XVIIe siècle, Hobbes, qui, dans son Léviathan, appliquant le matérialisme mécaniste et scientiste à l'analyse de la société (comme Descartes et La Metrie l'avaient fait pour "l'animal-machine" et "l'homme-machine"), créait, à partir de ce "matérialisme", la politique la plus implacablement conservatrice, puisque, par définition, dans une telle perspective, le futur ne peut être que le prolongement du présent et du passé et de leurs lois inexorables de causalité.
     De même celui que l'on considère comme le fondateur de la "sociologie", Auguste Comte, prétendant découvrir la loi suprême de l'histoire: celle des "trois états", par laquelle l'homme passe de l'illusoire théologie à "la science", aboutit, par cette voie qui se dit "scientifique", au conservatisme le plus radical: "ordre et progrès".
     Il n'y a là nul hasard historique, mais l'expression d'une logique profonde: tout "déterminisme historique" implique nécessairement le conservatisme (Le déterminisme, écrit Martin Buber, ne nous laisse le choix "qu'entre l'esclavage volontaire et la rébellion inutile", Je et Tu): s'il n'y a pas de rupture possible, de "transcendance", mais le simple déploiement de "lois" semblables à celles qui régissent les actions réciproques et le devenir des objets, aucune nouveauté véritable n'est possible: les germes de l'avenir sont déjà contenus dans le passé comme l'arbre dans sa graine.
     Marx avait pressenti, dés sa thèse de doctorat en philosophie, ce rôle conservateur du déterminisme: comparant la philosophie de Démocrite à celle d'Epicure, il soulignait qu'avec le déterminisme de l'atomisme de Démocrite "les hommes ont imaginé le fantôme du destin", alors qu'Epicure, par une infraction irrtionnelle au système, par l'hypothèse purement gratuite selon laquelle il arrive que l'atome dévie de son chemin nécessaire, "nous a émancipés et mis en liberté". Curieusement, dans la conclusion de sa thèse, il lie, en se référant à Schelling, à l'idée de Dieu, celle du fortuit et celle de la liberté.
     La démonstration de Marx était encore trés faible mais elle portait en elle cette vue remarquable: l'homme ne peut être maître de son destin (et donc révolutionnaire) que dans la mesure où il peut rompre avec ses déterminismes et ses conditionnements, nous dirons "les transcende".
     En vérité Marx, soucieux d'élaborer, avant tout, son économie politique du socialsme, n'a jamais mené jusqu'au bout l'analyse de ses fondements philosophiques, mais son économie politique même implique cette philosophie. Ainsi, lorsque dans Le Capital il définit le travail humain, en le comparant au travail de l'abeille u de la fourmi, par l'émergene de la conscience et du projet (Le Capital, I), lorsqu'il rappelle que les hommes font leur propre histoire (voir plus haut) en plaçant au-dessus de tout, comme le soulignait Lénine dans a préface aux "Lettres à Kugelman" de Karl Marx, "l'initiative historique des masses", soulignant qu'une oeuvre d'art conserve sa valeur esthétique même lorsqu'ont disparu toutes les conditions historiques dans lesquelles elle est née, qu'elle n'est donc pas un simple reflet, ou lorsqu'il affirme que l'aliénation n'est jamais si totale qu'elle rende à l'homme impossible la lutte contre l'aliénation.
    

Ce n'est donc pas simple coïncidence historique ni pour des raisons purement contingentes que les origines de l'idée et du mouvement révolutionnaires, en Europe, sont essentiellement chrétiennes.

Marx et Engels le reconnaissent expressément, non seulement avec le parallèle célèbre entre le christianisme primitif et le socialisme (Engels, Contribution à l'histoire du christianisme primitif) mais surtout dans la Guerre des paysans d'Allemagne au temps de la Réforme, évoquant la lutte populaire du premier "théologien de la Révolution" (comme dira Ernst Bloch). Engels érit:"Pour Thomas Mûnzer, le Royaume de Dieu est une société où il n'y aurait plus de différences de classes, de propriété privée, de pouvoir d'état s'opposant à la communauté des membres de la société"(Engels, La guerre des paysans). Engels qualifie Münzer de "prophète de la révolution" et considère que "la position de Münzer...était encore beaucoup plus osée que celle de n'importe quel gouvernement révolutionnaire moderne".
    
Le point de départ de l'idée révolutionnaire en Europe est l'ouvrage théologique sur la Trinité d'un moine calabrais du XIIe siècle, Joachim de Flore. Joachim de Flore construisait,  partir de la Trinité, une théologie de l'histoire: après l'âge du Père, qui était celui de la Loi et de l'Ancien Testament, était venu l'âge du Fils, avec Jesus-Christ et son Eglise. Et Joachim de Flor prophétisait la venue d'un âge de l'Esprit, celui d'une terre nouvelle, sans maîtres, sans propriété, sans Etat, sans riches ni pauvres, sans culte et sans prêtres.
    
Toutes les conceptions ultérieures de l'utopie et de la révolution en Europe serot des formes plus ou moins laïcisées de cette vision du Royaume de Dieu. Il est significatif que, quelques années avant la Révolution de 1848, George Sand écrive son roman Spiridion, injspiré par Joachim de Flore autant que par Leroux et Cabet.
     La première grande révolution européenne sera celle des hussites, en Bohème, qui, de 1419 à 1437, porta au régime féodal les coups les plus rudes qu'il ait reçus jusque-là. Son inspirateur, Jan Hus, puisait directement dans les enseignements prophétiques de Joachim de Flore, comme le fera, un siècle plus tard, Thomas Münzer.
     Les révolutions de l'Europe sont ainsi caractérisées par deux composantes essentielles: une vague populaire de lutte antiféodale et une espérance messianique en l'avènement du Royaume de Dieu.

     En Angleterre, par exemple, le mouvement révolutionnaire des "niveleurs"...était d'inspiration biblique. La "protestation" d'Overton, en 1646, constitue le premier texte révolutionnaire de l'Angleterre: elle est dirigée contre la monarchie, la noblesse et le clergé. Lilburme enseigne que Dieu n'a donné pouvoir à aucun homme d'en opprimer ou d'en exploiter un autre:"Les plus authentiques serviteurs du Christ, écrit-il, furent toujours les plus grands ennemis de la tyrannie et de l'oppression." La Cité du soleil (1623) (première grande expression d'une utopie communiste fondée sur l'égalité politique et économique des hommes) était l'oeuvre d'un moine dominicain, Thomas Campanella, tout comme l'Utopie de Thomas More (1478-1535)(société où règneraient la communauté des biens et l'égalité des hommes devant le travail, dans un système excluant la propriété individuelle, la concurrence, l'argent, les classes et leur antagonisme) était un rêve évangélique:"Le but des institutions sociales en utopie, écrit Thomas More, est de fournir d'abord aux besoins de la consommation publique et individuelle, puis de laisser à chacun le plus de temps possible pour s'affranchir de la servitude du corps, cultiver librement son esprit, développer ses facultés intellectuelles par l'étude des sciences et des lettres. Dans ce développement complet consiste le vrai bonheur".
     Ce serait appauvrir la révolution que de sous-estimer l'une ou l'autre de ses composantes: son moment objectif et son moment subjectif, ce qui en elle est reflet des contradictions, des misères et des révoltes d'une époque, et ce qui est projet de les surmonter.
     La notion de reflet, malencontreusement introduite par Lénine dans la théorie de la connaissance, a beaucoup contribué à discréditer le marxisme. Les partis communistes occidentaux, après bien des hésitations et des réticences, ont été contraints de la remettre en cause en épistémologie et en esthétique où elle exercait aussi ses ravages. La science fut extirpée du purgatoire de la "superstructure" après les vaines polémiques sur "science bourgeoise, science prolétarienne". L'esthétique finit par conquérir une autonomie plus que "relative".
     Mais le parti communiste français...s'accroche encore désespérément à la thèse qui fait de la "foi" une superstructure, qui la confond par conséquent avec la "religion", c'est-à-dire avec l'idéologie à travers laquelle, à chaque époque, elle s'exprime, et finalement à ne voir en elle qu'un "reflet" des luttes sociales, sous-estimant ainsi terriblement le rôle du "facteur subjectif" (dont la révolution iranienne n'est pas le seul exemple), le rôle de levain, et non pas d'opium, que peut jouer la foi, comme le montrent, par exemple, les "théologies de la libération" en Amérique latine...
     Cette conception pauvre de la foi conduit à une conception pauvre de la révolution, qui ne serait qu'une "science" (au sens "scientiste" et "positiviste" du terme) et incapable, comme telle, de poser le problème des fins, en particulier celui de la croissance. C'est ainsi qu'un parti peut encore parler de la "révolution" et s'en réclamer dans les mots, tout en s'intégrant dans le système capitaliste de croissance. C'est ainsi que l'on bascule de l'histoire. C'est ainsi que le sel perd sa saveur.
     Ceci doit être clair:
tout mouvement authentiquement révolutionnaire en Europe ne peut naïtre aujourd'hui que d'une rencontre inédite de la politique et de la foi.
     Seule une telle rencontre, mettant au premier plan le problème des fs, peut permettre à l'économie de définir ses finalités humaines; à la politique d'échapper au totalitarisme ou à la démocratie "statistique"; à la science de surmonter l'opposition entre la technique, qui est manipulation des  moyens, et la sagesse, qui est méditation sur les fins; à la culture de retrouver sa dimension verticale (la transcendance); à la société globale d'échapper à la désintégration du tissu social.   
     Il s'agira bien d'une rencontre, c'est-à-dire d'un dialogue et d'une complémentarité entre la méditation sur les fins et l'organisation des moyens. Mais d'une renconte inédite, car il ne s'agit pas de reconstituer artificiellement une "nouvelle chrétienté"...ce qui signifierait ola mort, sinon, du christianisme, du moins de l'Eglise et de ses institutions. La rencontre sera inédite, c'est-à-dire sans commune mesure avec celle du Concile de Nicée ou de l'Edit de Milan où l'esprit était juif, le dogme était grec, et l'organisation romaine. Le christianisme se trouvait ainsi lié à la civilisation contre laquelle il était né: une "philosophie" se substituait à une manière de vivre, celle de Jésus de Nazareth, l'Eglise devenait un réservoir, ou un musée des secrets théologiques, et non la source d'une vie nouvelle.

     Quel socialisme ? Quelle foi ?

     Nous avons aujourd'hui à affronter à la fois scientisme et religion, deux idéologies dont le, dénominateur commun est le dogmatisme. Le "socialisme" soviétique (Garaudy écrit en 1979,ndlr) est construit sur le modèle de la "chrétienté" catholique: une théologie - ici "religieuse", là athée - y est le fondement d'un système social sacralisé. Finalement, ce qui caractérise notre époque, ce n'est pas l'athéisme, mais la superstition (à commencer par celle de la technique...).
     Alors que le but de toute foi est le renouvellement de notre nature par la prise de conscience de notre dimension transcendante...Ce qui importe, ce n'est pas la profession de foi et les mots, mais la manière dont on conduit sa vie à partir de cette foi...Seule est subversive la foi qui est une expérience transformante...

Comment, à partir de là, définir le socialisme de notre temps ? Par la voie prophétique, c'est-à-dire en rapportant toute chose à sa fin.

Et d'abord l'économie de la croissance en partant des besoins réels des hommes.


Roger Garaudy
, Appel aux vivants, Points Seuil, pp 306 à 314 (extraits)

 

 

Acheter Appel aux vivants et les autres livres de R. Garaudy

http://alainindependant.canalblog.com/archives/2008/08/29/10377152.html

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29 août 2008 5 29 /08 /août /2008 18:58




Extraits d'un artticle
Ce curieux besoin de
s’inventer des ennemis




En Europe, l’occident s’évertue à restaurer un climat de guerre froide avec la Russie.

Au moyen orient il s’amuse à livrer des guerres de nature coloniale sous prétexte de lutter contre le terrorisme et pour la défense de la démocratie et les droits de l’homme.

L’occident est confronté à une crise profonde qui le laisse désemparé. Son système économique produit toujours plus d’inégalités, sans plus créer de richesses. Le niveau de vie se dégrade. La crise systémique menace, sans que quiconque puisse l’éviter faute d'être en mesure d'imaginer des solutions alternatives. L’Horizon est bouché et le déclin est inexorable.

C’est pourquoi l’occident panique. Les gouvernants cherchent par-dessus tout à éviter le tête à tête avec leur opinion publique, qui pourrait les conduire devant le tribunal de l’histoire. Pour cela, rien de mieux que de s’inventer des ennemis et de livrer des guerres. Plus symboliques d’ailleurs que militaires car l’ouest n’a plus les moyens de ses ambitions, et plus guère de moyens de pressions sur ses nouveaux ennemis. La mondialisation qu’il a mis en place pour ses multinationales, fonctionne désormais au bénéfice exclusif des pays esclavagistes à bas coûts de main d’œuvre et des exportateurs d’hydrocarbures. Aujourd’hui c’est eux qui ont l’argent. L’occident n’a plus que des dettes et des besoins non satisfaits.


Taliban7_4
Puisque la guerre économique est perdue et qu’elle fera des dégâts que l’on fera tout pour cacher, il faut réinvestir le terrain des valeurs, le seul qui puisse encore accréditer l’idée de la supériorité intrinsèque de l’occident. Le clash des civilisations, voilà la solution pour demeurer, dans l’esprit de tous, le camp du progrès, de la liberté, des droits de l’homme et de la démocratie.

Medevdev n’y trompe pas lorsqu’il appelle les américains à s’occuper d’avantage de leur économie et moins de politique internationale « parce que l’économie américaine est au cœur de très nombreux problèmes »

En attendant, la figure de l’odieux taliban, terroriste international et barbare sanguinaire, comme celui de l’ours russe, mal élevé, imprévisible et brutal sont deux bénédictions pour les dirigeants occidentaux.

Malakine

http://horizons.typepad.fr/accueil/2008/08/ce-curieux-beso.html#more


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29 août 2008 5 29 /08 /août /2008 05:08
RAËL
Décès d'Abie Nathan,
pionnier du mouvement pacifiste israélien
NOUVELOBS.COM | 28.08.2008 | 11:05

L'ancien pilote, militant pacifiste
et fondateur de la radio "Voix de la Paix",
est mort mercredi à Tel Aviv, à l'âge de 81 ans.

Abie Nathan (AP)

Abie Nathan (AP)


A
bie Nathan, ancien pilote, militant pacifiste et fondateur de la radio "Voix de la Paix", est mort mercredi 27 août à l'hôpital Ichilov de Tel Aviv, à l'âge de 81 ans, a annoncé l'hôpital.
Abie Nathan avait fait irruption avec éclat sur la scène diplomatique du Proche-Orient, en 1966, en effectuant un vol en solo vers l'Egypte à bord d'un petit monomoteur, "Shalom One", et ce plus d'une décennie avant que les deux pays ne signent un traité de paix.
Avec ce "coup" qui ne lui permit pas de parlementer avec les Egyptiens mais lui gagna l'admiration et l'affection de nombreux Israéliens, il entama une longue, excentrique et souvent solitaire croisade pour mettre fin au conflit israélo-arabe, entre multiples grèves de la faim, autres "vols de la paix", rencontres avec tous les dirigeants et intellectuels de la planète, et épopée de son bateau-radio-pirate "La Voix de la Paix", en partie financé par John Lennon.
Yossi Sarid, élu "colombe" de la Knesset, lui a rendu hommage, estimant que Nathan avait ouvert la voie au mouvement pacifiste israélien. "Il était en avance sur son temps, et il faisait tout lui-même", a-t-il déclaré.

"La Voix de la Paix"


Abraham Jacob Nathan était né en 1927 en Iran, élevé en Inde et pilote de la Royal Air Force britannique avant d'immigrer dans le tout jeune Etat hébreu en 1948, où il ouvrit un restaurant-galerie qui pris rapidement une place de choix dans la vie bohème de Tel Aviv.
Une de ses phrases préférées était "il faut bien que quelqu'un fasse quelque chose". Dont acte. "Shalom, salaam, paix à tous nos auditeurs", lança-t-il lors de la première diffusion sur les ondes de "La Voix de la Paix", en 1973, ajoutant: "nous espérons qu'avec cette radio nous aiderons à soulager la douleur et guérir les blessures de nombreuses années de souffrance pour les peuples du Proche-Orient".
Pendant 20 ans, la "Voix de la Paix" fut très populaire auprès des jeunes, une des rares radios de la région à diffuser la même musique que sur les radios branchées occidentales, et où l'anglais était la langue principale, malgré les informations arabes et israéliennes.
Le combat humanitaire d'Abie Nathan le poussa également à envoyer de l'aide aux victimes des guerres ou famines de par le monde, Biafra, Cambodge, Nicaragua, Liban, Zaïre...

Des séjours réguliers en prison

Violant la loi israélienne à plusieurs reprises, notamment lors de ses fréquentes rencontres avec Yasser Arafat, chef de l'OLP, qu'il appela plus tard son "frère", Abie Nathan fit de tout aussi réguliers séjours en prison. En 1989, il passa 122 jours derrière les barreaux, ce qui ne l'empêcha pas de recommencer, et d'être à nouveau inculpé...
Lors de la signature des Accord d'Oslo, en 1993, Abie Nathan, plein d'espoir de voir la paix à l'horizon, eut un geste symbolique fort: il coula le navire de "La Voix de la paix".
Après une série d'attaques, depuis la première qui le frappa en 1996, Abie Nathan, handicapé et ne pouvant plus parler, quitta la vie publique. Ces dernières années, il vivait dans une maison de retraite.

 En 1996, il expliqua à un journaliste de l'Associated Press qu'il voulait qu'on inscrive sur sa tombe la phrase suivante: "Nissiti", "j'ai essayé". (Avec AP)
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29 août 2008 5 29 /08 /août /2008 00:29





Juste entendu, sur la Chaîne Parlementaire, émission sur les religions avec Le Monde des Religions :

" Les intégristes n'ont que faire de Dieu,  mais ils veulent prendre la place de Dieu. "

" Si on proclame que son texte est la vérité, le texte fait SEPARATION avec tous les êtres. "  

" On voudra imposer son texte, ça provoquera de la violence ".


Pour alimenter la réflexion, je pose ici les deux commentaires joints:

Si on proclame que son texte est la vérité, le texte fait SEPARATION avec tous les êtres

On peut bien le proclamer, ca ne coûte rien, mais ce n'est que pure allégation tant que l'on ne démontre pas son propos, ne serait-ce qu'à l'appui de la métaphysique.
commentaire n° : 1 posté par : salam (site web) le: 29/08/2008 13:06:44
Oui, Salam, il faut le démontrer, et il est normal que chaque religion croie détenir la Vérité. Là où commencent les problèmes, c'est quand on refuse de voir que l'autre a aussi sa part de vérité, qu'on refuse le dialogue.

Pour moi, la Vérité est en Dieu, nous ne pouvons être que de modestes chercheurs de Vérité.

Bien à toi eva


""

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Présentation

  • : Eva pour la communion des civilisations
  • : Eva est une femme de paix, de consensus, s'opposant au "choc de civilisations", prônant la tolérance, le dialogue et même la communion de civilisations. Elle veut être un pont fraternel entre les différentes religions monothéistes. Elle dénonce les fondamentalismes, les intégrismes, les communautarismes sectaires et fanatiques, repliés sur eux, intolérants, va-t-en-guerre, dominateurs, inquisiteurs, haineux, racistes, eugénistes, impérialistes.
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